LYON PEOPLE Octobre 2025

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QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

LA REINE DES TAPIS PERSANS TIRE SA RÉVÉRENCE décoration

GALERIE EMIR

dîner des authentiques

BISTROTS

LE

LE PLUS GRAND RASSEMBLEMENT ÉQUESTRE EN EUROPE !

140 000 m2

de stands et espaces d’animations

3 500 chevaux sur le site

11

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carrières animées en continu par des compétitions, des animations, des démonstrations et des shows d’élevage

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COMPÉTITIONS DE NIVEAU MONDIAL

Coupe du monde Longines FEI de saut d’obstacles

Coupe du monde FEI de dressage

Coupe du monde FEI d’attelage presented by Laiterie de Montaigu

FEI Jumping Ponies’ Trophy by CWD.

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5 jours de célébration du cheval

Pôle Western. Rendezvous avec les meilleurs cavaliers européens d’équitation américaine

Objectif : Bien-Être

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SOIRÉES SPORT ET SPECTACLE jumping de haut niveau et spectacle équestre inédit.

Tous les niveaux de compétition, des Coupes du monde FEI aux épreuves club

INFORMATIONS PRATIQUES

Du mercredi 29 octobre au dimanche 2 novembre Lyon - Eurexpo Boulevard de l’Europe 69680 Chassieu

Horaires du salon : Du mercredi 29 octobre au vendredi 31 octobre de 8h00 à 20h30* Nocturne • samedi 1er novembre de 8h00 à 22h30*

Dimanche 2 novembre de 8h00 à 19h00*

*Horaires susceptibles d’être modifiés

L’APPLI EQUITA !

Une application dont les fonctionnalités vous permettront en quelques clics de sélectionner le programme des compétitions, des différentes animations ou de trouver rapidement l’emplacement des stands recherchés.

BILLETTERIE

equitalyon.com Points de vente habituels : Carrefour - Fnac - Géant - Magasins U Ou sur carrefourspectacles.com fnac.com - francebillet.com

Village des startups Hippolia by Equita Lyon
Pôle Santé piloté par des professionnels de la santé équine et humaine.
Équin

*L’élégance est une attitude

99 rue du Président Edouard Herriot 69002 Lyon

LONGINES PRIMALUNA

UN DINER DES AUTHENTIQUES EN SOUTIEN À NOS BISTROTS

Depuis quatre ans, Lyon People exauce sur papier glacé le rêve de Marc Jean : fédérer les amoureux du patrimoine culinaire lyonnais autour d’un évènement devenu aujourd’hui – hors SIRHA – le premier dîner gastronomique de la capitale mondiale de la spécialité. Et parce que seul le papier imprime nos souvenirs pour l’éternité, nous sommes heureux d’accompagner cette aventure humaine avec un magazine spécial cuisiné avec talent.

Notre titre de presse est le dernier à faire le pari financier et éditorial de dossiers aussi travaillés. Merci au journaliste Philippe Lecoq dont la plume dessine si bien l’univers des bistrots lyonnais, les anciens et les modernes, les branchés et les débranchés. Des univers figés sur la pellicule numérique d’Alexandre Moulard et sublimés par la mise en page de notre directeur artistique Ghislain Lainé. Bien calé dans votre canapé, vous pouvez les applaudir. Depuis quatre ans, le dîner des authentiques de Marc Jean a mis en valeur l’essence gourmande de notre capitale : nos mères lyonnaises, nos bouchons, nos brasseries et aujourd’hui nos bistrots. Chers lecteurs et partenaires, ce sont vos fournisseurs de bonheur ou vos clients dont il faut remplir les salles – et la politique locale et nationale n’y aide pas

(-25% de CA constatés cet été à Lyon). Nous sommes donc heureux de leur donner, ensemble, une bonne tranche de visibilité en cette rentrée compliquée.

Patron de bistrot aujourd’hui ? Une joie immense mais aussi un sacerdoce quand s’accumule une montagne d’obstacles, délibérément posés en travers de leur parcours d’entrepreneur qui démarre tôt le matin et finit tard le soir. Je ne parle pas seulement des travaux écolos qui bloquent nos rues et de nos commerces désertés, mais aussi de toutes les contraintes abusives, réglementaires, administratives ou fiscales (Le P'tit Zinc en est l'exemple) du pays le plus fiscalisé d’Europe qui s’abattent sur nos restaurateurs et sur les professionnels des métiers de bouche. Cet été, on a fermé le Café Perl, on a failli perdre la brasserie Argenson, puis on est allé soutenir la charcuterie Bonnard. Plus que jamais la profession a besoin de notre présence et de notre solidarité.

Marco Polisson, Rédacteur en chef

cave à vin réinventée

OCTOBRE

8 LA VIE LYONNAISE

10 COURRIER DES LECTEURS

14 LA VIE JURIDIQUE

16 LA VIE POLITIQUE

20 LA VIE TOURISTIQUE

22 LA VIE ÉVÉNEMENTIELLE

24 LA VIE ÉCONOMIQUE

28 LA VIE CULTURELLE

32 LA VIE GASTRONOMIQUE

34 PEOPLE STORY

TAPIS PERSANS EMIR

40 LE CAFÉ DES LYONNES STÉPHANIE PERNOD

43 DOSSIER SPÉCIAL

90 STYLE GASTRONOMIE

92 PEOPLE SPORT LOU RUGBY – RACING 92 OL LÉGENDES

TENNIS GRAND PRIX AURA MAISON DU BASKET

101 PEOPLE EVENTS LES 16 ÉVÈNEMENTS QU’IL NE FALLAIT

Lyonpeople.com n°264 - Octobre 2025

Sur une idée originale de Marc Engelhard et Nicolas Winckler

Couverture : Le Café du Rhône par Alexandre Moulard

Directeur de la publication Nicolas Winckler - nw@lyonpeople.com

Directeur de la rédaction Marc Engelhard

Rédacteur en chef Marco Polisson - marco@lyonpeople.com

Rédacteur en chef adjoint Morgan Couturier - morgan@lyonpeople.com

Journalistes Philippe Lecoq, Jocelyne Vidal

Directeur artistique Ghislain Laîné - ghislain@lyonpeople.com

Directrice des annonces légales Sophie Bardol - sophie.bardol@lyonpeople.com - 06 29 66 41 04

Chef de publicité Flavie Laforêt - flavie@lyonpeople.com - 06 11 19 04 43

Assistante de direction Marie Bugnet - marie@lyonpeople.com

Directrice du TOP 500 - 2026 Clémence Bricon - clemence@lyonpeople.com

Assistante commerciale TOP 500 Camille Megido - camille@lyonpeople.com

Conseillère éditoriale Françoise Petit - francoise.petit@lyonpeople.com

Photographes Saby Maviel, Jean-Luc Mège, Alexandre Moulard, Charles-Edouard Gil, Bertrand Perret Ont collaboré à ce numéro Laurette, Jocelyne Vidal, Christian Mure, Jacques Bruyas, Bernard Gouttenoire, Margaux Nourry

Diffusion (1200 points) Agence Coyote Diffusion

Ce magazine est disponible gracieusement en version numérique sur le site lyonpeople.com

Supplément de www.lyonpeople.com. Impression Chirat. Ne pas jeter sur la voie publique. La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro sont la propriété exclusive de Lyonpeople, une marque de Jetpeople.com SARL au capital de 177 160 €. RCS Lyon 493 132 252. Elle se réserve tous droits de reproduction dans le monde entier. Dépôt légal à parution. ISSN : 1952-7772.

100 000 lecteurs tous les mois

Etude Médiamétrie 05/2005 Lyon People est certifié par 139, rue Bugeaud - Lyon 6e Tél. 04 72 82 97 78

WWW.EUROSONO.COM

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BARS D’AMBIANCE

DISCOTHÈQUES

RESTAURANTS

SALLES DE CONFÉRENCES

ÉVÉNEMENTIEL

CONGRÈS

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SÉMINAIRES

LANCEMENT DE PRODUITS

GROUPE EUROSONO LYON

Parc d’Yvours, bat. B9

2, rue d’Yvours - 69540 IRIGNY

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55, route de la filière - 74370 Charvonnex

Tél. 04 72 44 34 34

Fax 04 78 17 27 54

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Photos © G Perret

DE LA PRESQU’ÎLE

MOBILISATION POUR LA CHARCUTTERIE BONNARD FERMETURE

Mobilisation réussie autour des propriétaires de la charcuterie Bonnard, une institution lyonnaise en grande difficulté suite à la fermeture de la rue Grenette par les écologistes. Ce commerce historique (1850) est au bord de la fermeture depuis la mise en place de la ZTL. Comme des dizaines d’autres, c’est l’une des victimes directes des travaux massifs, désorganisés et non concertés, ainsi que des politiques urbaines brutales qui restreignent l’accès à notre centre-ville.

Débarrassée de ses bus, la rue Grenette retrouve un instant de vie éphémère. Il est 11h du matin, ce lundi 15 septembre 2025. La rue Grenette, défigurée et souvent déserte depuis sa fermeture pour transformation en autoroute à bus, connait une animation inhabituelle. Plus de 200 Lyonnais sont venus soutenir les gérants Jean-Michel Barbier et Françoise Vérot à la tête de Bonnard depuis 40 ans. La gérante, particulièrement émue, a remercié ses collègues commerçants, amis et clients d’être venus « soutenir la maison Bonnard » confrontée à une baisse de chiffre d’affaires de 30% mais aussi « défendre notre ville, dire stop à la ZTL. » Et d’appeler tous les Lyonnais à voter en 2026, sous les applaudissements de la foule. Au premier rang pour l’applaudir, Michel Roux-Levrat, créateur de la galerie « Le soleil sur la place » avec son épouse Michèle (toutes les photos sur notre site web). Cette dernière est la fille des anciens propriétaires. Son émotion est palpable à l’idée que ce commerce familial puisse disparaître. Elle n’est pas la seule.

Les grands noms des métiers de bouche Jean-Paul Pignol et Georges Reynon battent le pavé en lien avec Colette Sibilia, au côté des chefs Fabrice Bonnot et Christophe Marguin, président des Toques Blanches lyonnaises. Également présent Alain Emir, représentant la troisième génération d’une dynastie de négociants experts en tapis d’Orient dont la galerie fermera fin novembre pour cause de ZTL (lire page 34).

« Convergence des luttes ». Au rayon politique, et c’est une première, des élus de gauche, du bloc central et de la droite se sont retrouvés côté à côte. Sur les terres de Pierre Oliver, maire de Lyon 2, ses collègues de droite Véronique Sarselli (maire de Sainte Foy) et Gilles Gascon (maire de Saint-Priest) étaient en terrain conquis. Particulièrement remarquée, la venue de Nathalie Perrin-Gibert, ancienne adjointe à la culture de Grégory Doucet, est le signe que la défense de notre patrimoine est transpartisan. « On ne peut pas se prétendre capitale de la gastronomie et laisser mourir des enseignes comme celle-ci », a-t-elle déclaré au Figaro. La réouverture de la rue Grenette est inscrite dans le marbre des programmes de l’alternance en cours d’élaboration. À travers cette mobilisation citoyenne, le collectif des Défenseurs de Lyon souhaite aussi « alerter sur une politique brutale et aveugle », des écologistes, faites d’innombrables travaux... polluant le quotidien des Lyonnais. Les opposants à la fermeture de la Presqu’île réclament la mise en place d’un fond d’urgence.

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> Rue de la Ré, le coûteux et polluant retour des boudins

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> 10 septembre.

La soirée de blocage tourne au flop intégral

> À 2 heures de Lyon : Thonon-Les-Bains, ville impériale

> Le quartier Saint Juste reste cloitré sur sa colline

AGENDA

SOIRÉE DES ÉCAILLERS

Organisation Pierre-Yves Gas

Jeudi 16 octobre à 19h

Halles de Lyon Paul Bocuse

Cours Lafayette – Lyon 3

Le diffuseur du mois

BRASSERIE DES CÉLESTINS

10, place des Célestins - Lyon 2e Tél. 04 78 42 05 41

Le chef Frédéric Suc et Jérôme Bianchi

SOUTENEZ LE MAGAZINE QUI DÉFEND VOTRE VILLE

Depuis cinq ans, Lyon People est en première ligne pour informer les Lyonnais face aux outrances écologistes qui menacent leur mode de vie et leur liberté. Nous avons besoin de vous pour poursuivre ce travail de lanceur d’alertes.

La cagnotte est disponible sur > leetchi.com Taper Lyon People en danger

Montre d’Aviateur Chronographe Performance 41, Ref. 3883

La nouvelle Montre d’Aviateur Chronographe Performance 41 est la preuve que performance et élégance peuvent aller de pair. Le chronographe animé par le calibre de manufacture IWC 69385 avec lunette et échelle tachymétrique en céramique est désormais décliné pour la toute première fois dans un boîtier en or rouge 18 carats. Le cadran laqué noir est le produit fini d’un processus de fabrication extrêmement complexe, tandis que les appliques sont fixées à la main et revêtues de Su per-LumiNova ® . L’étanchéité de 10 bar et le bracelet en caoutchouc noir avec système E asX-CHANGE ® assurent une polyvalence optimale. IWC. E ng ineered.

BASILIQUE DE FOURVIÈRE

LE DERNIER VŒU (AVORTÉ) DE GRÉGORY DOUCET ?

Si Jean-Michel Aulas devient maire l'an prochain lors des élections municipales, sa participation ne fera aucun doute en ce qui concerne la commémoration du vœu des échevins Notre Dame de Fourvière, le 8 septembre.

L’ancien patron de l’OL avait d'ailleurs été la personnalité choisie en septembre 2023 pour suppléer Grégory Doucet qui, fidèle à sa conception sectaire de la laïcité, ne veut pas mettre les pieds dans la basilique préférée des Lyonnais.

En revanche, il est entré dans la crypte — retenue de préférence à l’esplanade du fait des incertitudes du temps — pour parler de la « confiance », thème proposé cette année par la Fondation Fourvière pour faire dialoguer quelques personnalités. Cela a d’ailleurs donné l’occasion à l’archevêque Olivier de Germay de lui délivrer en public un petit résumé de son homélie puisqu’il n’était « pas là », pique applaudie par l’assistance. Espérons que l’an prochain, il n’ait pas besoin de se faire violence en montant à Fourvière.

On sait que, à cause de l’(éphé)maire de Lyon, les responsables de la Fondation ont dû, depuis quelques années, mettre sur pied un produit de substitution pour incarner le renouvellement du vœu des échevins qui, en 1643, prièrent avec succès Marie de préserver la cité de la peste.

LA MAIRE DE FRANCHEVILLE EN LIEU ET PLACE DU MAIRE DE LYON

Après divers Lyonnais jugés emblématiques comme André Manoukian ou Marie-Sophie Obama, ils se sont cette année arrêtés sur un couple représentatif de l’engagement des chrétiens dans la cité. Voilà pourquoi Claire et Benjamin Pouzin, accompagnés de leurs quatre enfants, ont été choisis : très liés au développement de Glorious, ce groupe de rock chrétien et d'électro-pop qui a essaimé un peu partout, ils expriment une approche joyeuse et une pratique sans complexe de la religion. Comme, en outre, Claire Pouzin est maire de Francheville depuis février dernier, cela permettait de placer sous les projecteurs une municipalité grand-lyonnaise puisque celle de la ville-phare a rompu la tradition suivie chaque année, notamment par Gérard Collomb, de la remise d’un écu symbolique.

Le tout Lyon est venu célébrer cette tradition lyonnaise. Notons que, comme d’habitude, de nombreux officiels, comme le nouveau gouverneur militaire Alain Lardet,

le directeur des archives métropolitaines et régionales Bruno Galland, ou les représentants du corps consulaire, ont assisté à l’ensemble de la cérémonie, à commencer par la messe. On y voyait aussi de nombreux élus ou anciens élus, de Georges Képénékian, un temps maire de Lyon, à Pierre Oliver, maire du second arrondissement — ainsi que ses prédécesseurs Albéric de Lavernée et Denis Broliquier. Sans oublier les maires de Bron, de Caluire et Thomas Rudigoz, qui dirigea le cinquième et fut aussi député. L’un des textes de la liturgie de la parole fut lu par Hervé Brun, adjoint au maire du sixième. Enfin, le président de la région, Fabrice Pannekoucke, après avoir participé à la demiheure de « regards croisés » dans la crypte avec l’archevêque, le maire et le président de la Fondation Philippe Castaing, sut rappeler l’investissement concret d’Auvergne-RhôneAlpes pour la mise en valeur de la basilique, y compris en ce qui concerne les tours qu’il faut consolider.

Pas de citation de Léon XIV. Pour le dernier vœu de son mandat, le petit Grégory n’a pas cherché à attirer à lui l’enseignement du pape, comme il adorait le faire avec François. Léon XIV, tout aussi préoccupé d’écologie que son prédécesseur, a eu ainsi l’occasion de regretter « la rupture des relations avec Dieu » (9 juillet) comme d’insister sur l’importance de « la conversion intérieure » (27 juillet), persuadé que l’humanité porte en elle « une aspiration à la vie éternelle » (6 juillet). Il n’est pas non plus sûr que le maire ait goûté l’affirmation de Mgr de Germay pour lequel, indépendamment du péché de chacun, « le mal est bien présent dans notre monde ».

Texte : Jean Etevenaux, historien - Photos DR

Nouveau T-Roc

Le compact qui voit plus grand.

Modèle présenté : Nouveau T-Roc R-Line 1.5 eTSI Hybrid 8 CV 150 CH DSG 7. Certains équipements sont en option. Cycles mixtes du Nouveau T-Roc R-Line 1.5 eTSI Hybrid 8 CV 150 CH DSG 7 (l/100km) WLTP: 5,6-6,2. Rejets de CO2 (g/km) WLTP: 128138. Valeurs au 15/02/2024, susceptibles d’évolution. Plus d’informations auprès de votre Partenaire. Volkswagen Group France - SAS au capital de 198502510€-11, av. de Boursonne, Villers-Cotterêts. RCS Soissons 832 277 370. Publicité diffusée par le concessionnaire CENTRAL AUTOS enregistré à l’Orias sous le n°7032704 en qualité d’intermédiaire en opération de banque à titre non exclusif de VOLKSWAGEN BANK. CENTRAL AUTOS - Société par Actions Simplifiée au capital de 1 024 200,00€ - 49 bis boulevard Lucien Sampaix - 69190 Saint-Fons.

Au quotidien, prenez les transports en commun. #SeDéplacerMoinsPolluer

Aveuglement et représentativité

« Comment peut-on être aveugle à ce point ? Les écolos à Lyon, s’ils ont été élus démocratiquement il n’en est pas moins vrai qu’ils gouvernent grâce à 17% de 500 000 habitants et dirigent 1,4 millions d’habitants. Tout cela pour le bien-être de quelques-uns. Ils commandent sur les investissements et structuration des communes dont ils ne sont pas élus au suffrage universel. Ils dépouillent la fonction de maire de son substantifique moelle. Il y a là un problème de représentativité pour le moins ». Bernard G, par mail

Temps de trajet double (suite)

« Venant de l’extérieur de Lyon mon temps de trajet a doublé pour accéder au parc relais TCL de Vaise, les transports en commun ne sont pas une option fiable avec la gestion des enfants et des fermetures de garderie. Aujourd’hui, pourtant plus proche de Lyon, je privilégie Villefranche pour des achats je mets moins de temps. Quand je vois le parc relais d’Oullins fermé, celui de Gorge de loup sous dimensionné et celui de Vaise inaccessible, la politique idéologique fait vraiment du mal, un peu de bon sens serait le bienvenu. »

Arnaud Pujo, sur lyonpeople.com

Mépris antidémocratique

LE COURRIER DES LECTEURS

L’ESPIÈGLERIE DE JEAN-MARC REQUIEN

Artificialisation des sols

« Ne serait-il pas utile de faire paraître une rubrique dans votre journal pour informer vos lecteurs du bétonnage systématique de toutes les voies du Grand Lyon pour donner la priorité aux 2 roues ! Je croyais que la priorité des écologistes de la communauté urbaine et de la mairie était de conserver et de densifier les espaces verts. Un exemple hallucinant nous est donné entre l’axe Limonest - Champagne au Mont d’Or où tous les massifs végétaux ont été arrachés et remplacés par de larges coulées de bétons encadrées de bordures en granit. Cela va couter une fortune aux collectivités locales à qui l’Etat a demandé de faire des économies ! Est-ce ainsi que les écologistes veulent sauvegarder la planète ? Je vous remercie ». J.Conca, un habitant des lieux, par mail

« Faut-il rappeler que la voirie (ordures, entretien, travaux, circulation, transports en commun, etc.) dépend totalement de la Métropole et pas du tout de la Ville de Lyon, ni d’aucune autre commune ? C’est bien la présidence de la Métropole qui est à l’origine du « foutoir », incapable de raisonner sur un calendrier des travaux prenant en compte la totalité des usagers et de ses besoins , et pas seulement les cyclistes ! On voit bien l’impact sur les bus qui se sont retrouvés handicapés autant que les automobilistes dans les embouteillages. Cette volonté de virer l’automobile (qu’on peut comprendre du point de vue de la pollution) a créé des situations aberrantes ; j’ai vu des bouchons à 1h30 / 2h du matin place Bellecour les vendredis soir, des bouchons sur l’ancienne autoroute A7 dès 15h entre le 14 juillet et le 15 aout ! Il faudrait le faire avec méthode, proposer des compensations réelles, par exemple baisser le coup des transports en commun et augmenter les offres de service (attendre un bus 45mn ne dissuadera jamais de prendre sa voiture !) Et pourtant les prix des transports en commun continuent d’augmenter chaque année ! Cette présidence nous dit « Pédalez , pédalez ! » Et tant pis pour les unijambistes, les jeunes enfants, les handicapés, les personnes agées, etc. « Pédalez, on vous dit ! » Avec son mépris anti-démocratique, cette présidence aura fait beaucoup de mal à l’agglomération ainsi qu’au mouvement écologique qu’elle prétend représenter ! Quel gâchis ! Mais que faut-il attendre des autres ? J. Rolandez sur lyonpeople.com

Matraquage fiscal

« Un exemple de l’incroyable matraquage fiscal subi par les propriétaires fonciers cette année... Une maison dans le 9e arrondissement de Lyon, classée comme résidence secondaire, et sans aucun changement entre les deux années :

Taxe d’habitation 2023 : 2 934 €uros

Taxe d’habitation 2024 : 4 434 €uros

La raison de cette augmentation délirante est indiquée en bas de la première page de l’avis 2024 : majoration de 60 % de la cotisation communale !!! Nos édiles écolo-gauchos auraient tort de se gêner : les propriétaires sont souvent des personnes âgées qui ne vont pas descendre dans la rue pour tout casser... »

Clément Rolland, par mail

S’INSTALLE À LA TOUR SWISSLIFE 4810 LEGAL

Le cabinet 4810 Legal met les bouchées doubles pour cette rentrée sous le signe du développement stratégique. Depuis quelques semaines, le cabinet d’avocats a déménagé du 3e arrondissement pour s’installer au cœur du quartier d’affaires de la Part-Dieu et, plus précisément, au 14e étage de la Tour SwissLife.

Un environnement propice aux ambitions du cabinet. En effet, cette relocalisation s’inscrit dans la continuité du développement stratégique entrepris par 4810 Legal. Le cabinet s’est donné comme mission d’accompagner dans leur croissance les entreprises et ses dirigeants, quel que soit leur secteur d’activité, sur des sujets pluridisciplinaires.

“NOUS AVIONS ENVIE DE TROUVER UN CONTEXTE PLUS DYNAMIQUE POUR PRENDRE NOTRE DESTIN EN MAIN”, témoigne Jérôme Lucas, avocat associé.

Et d’ajouter : « Nous avons toujours existé dans l’ombre, maintenant nous souhaitons imposer sur le marché lyonnais une nouvelle enseigne, la nôtre, dans le droit des affaires et le conseil. » Ce déménagement fait également suite à la fin de la collaboration de 4810 Legal avec les avocats du cabinet Akilys, qui ont, quant à eux, fait le choix d’intégrer une firme pluridisciplinaire des métiers du chiffre et du droit.

Indépendance, qualité et innovation sont donc les maîtres-mots de 4810 Legal. « Cette installation est le symptôme de la poursuite d’un projet d’entreprise autour de l’indépendance pour s’inscrire dans le temps », poursuit l’avocat. Un acteur juridique qui se démarque donc dans le milieu par son approche sur mesure du droit des affaires et du conseil stratégique, au service de ses clients, en proposant plus qu’un simple suivi classique mais un véritable accompagnement humain. Le tout dans un esprit collégial avec une réponse commune et en accord avec le client et les professionnels du dossier. « Nous avons le souci du client qui n’est pas une marchandise, souligne Jérôme Lucas. Il s’agit, avant tout, d’une aventure humaine. » Dans cette dynamique de croissance, quatre nouveaux avocats qui partagent la même vision d’entreprise rejoignent l’équipe du cabinet déjà composée d’une dizaine de collaborateurs.

Le cabinet Artem Avocats

se renforce avec l’arrivée de Nicolas Silvestre

C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour Maître Nicolas Silvestre. Et pas n’importe lequel. Depuis juin dernier, il a rejoint le cabinet Artem Avocats dans l’optique de consolider son département de droit des sociétés et fusions-acquisitions. « Cette décision s’inscrit à la suite d’une rencontre entre personnes qui partagent un véritable projet commun », témoigne l’avocat. Et de souligner : « Le cabinet présente une pluridisciplinarité (droit fiscal, du travail, de la sécurité sociale, de la santé, etc – ndlr) qui est importante pour moi et à laquelle je souhaite participer. »

De riches expériences en bagages. Pour atteindre cet objectif, il a plusieurs cartes en main après six ans au sein des cabinets Ydès, à la suite de son serment d’avocat en 2020, et CMS Francis Lefebvre en 2022. Autrement dit, Maître Nicolas Silvestre apporte son expertise dans tout type de transmission/cession-acquisition d’entreprises, opérations de restructurations, suivi juridique des sociétés et baux commerciaux.

UN ATOUT DANS LE DÉVELOPPEMENT D’ARTEM AVOCATS

Même si le cabinet traite également de dossiers portant, entre autres, sur le droit patrimonial, des successions et de la famille, l’avocat s’occupe, quant à lui, exclusivement des entreprises, tant de TPE et PME régionales que de groupes internationaux. Fondé en 2008, le cabinet souhaite ainsi, à travers ce recrutement, confirmer sa place d’acteur incontournable du droit des affaires sur la scène juridique lyonnaise. « Mon ambition est d’aider à son développement même s’il a déjà une certaine maturité », conclut la nouvelle recrue.

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Contact : Sophie Bardol T. 06 29 66 41 04 sophie.bardol@lyonpeople.com

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JEAN-MICHEL AULAS LES COULISSES DE SON BAPTÊME DU FEU

Après avoir acté sa candidature par un courrier adressé aux Lyonnais, Jean-Michel Aulas s’est offert un premier bain de foule, sur la scène du H7, à la Confluence. Un baptême du feu au cours duquel le candidat à la mairie de Lyon a pu dresser les grandes lignes de sa campagne : sécurité, culture et réconciliation.

Texte : Morgan Couturier – Photos Lyon People

Quand ça ne va pas, j’agis » ! Après deux heures de meeting, ces quelques mots de Jean-Michel Aulas auront sûrement embaumé les rues de la ville. Ou du moins les chaumières de nombreux Lyonnais, lassés de ces « dogmes qui font régresser » Comme annoncé par courrier au petit matin, ces derniers ont donc vu et entendu « un homme debout », prêt à devenir « le maire de la réconciliation ». Escorté jusqu’à la scène par ce tube de Claudio Capéo et les « pour Aulas la mairie », entonnés par ses partisans de Génération Aulas, l’ancien président de l’OL a lui, pris la mesure de la mission qui l’attend. L’entrepreneur lyonnais l’a assuré : le voilà « prêt à rendre au centuple, ce que Lyon lui a donné ». Le facétieux journaliste Gérard Angel a immédiatement sorti sa calculette. « Oui, je veux devenir votre maire en 2026 », réaffirma-t-il, son discours de 45 minutes tout juste entamé. Une manière aussi de remercier la toujours très captivante Laure Cédat, dont le poignant témoignage avait déjà résumé toutes les attentes de la salle. « S’il vous plaît, monsieur Aulas, rendez-nous Lyon ! », supplia la maman de la belle Iris, que les fins connaisseurs de la vie lyonnaise verraient bien dans le rôle d’adjointe à la culture. Rien n’est encore fait, mais à en croire « les premiers rangs qui ressemblaient fort à l’assistance croisée habituellement dans les salons de la tribune présidentielle du Groupama Stadium

époque JMA », observe notre rédacteur en chef, Marco Polisson, Jean-Michel Aulas a réussi sa première mission : rassembler la classe politique et la société civile, choyées dès leur arrivée par Isabelle Sabran, la souriante reine du protocole.

“COMMENT CONSTRUIRE LE BIEN-ÊTRE COLLECTIF SANS NOUS PARLER, SANS NOUS CONSULTER, SANS MÊME NOUS CONSIDÉRER ?”

En effet, en contrebas de l’estrade, l’instigateur du mouvement Cœur Lyonnais a sûrement dû apprécier la présence de visages rassurants, à savoir son fils Alexandre, sa femme Ludivine, ses meilleurs amis Gilbert Giorgi, Serge Manoukian, le duo Jean Martinon - Jean-Claude Anaf, les anciens cadres de l’OL Olivier Blanc, Xavier Pierrot, Olivier Bernardeau, Philippe Vorburger et

Patrick Iliou, sans oublier les indispensables Thierry Sauvage et Patrick Bertrand. Mais aussi de nombreux visages de l’économie lyonnaise mise à mal par l’exécutif écologiste : l’ancien président de la CCI Emmanuel Imberton, le président des chefs Christophe Marguin, l’ancien duo du MEDEF 69 Laurent Fiard – Jean-Louis Joly, l’hôtelier Jean-Claude Lavorel, Francis Thomine, les horlogers Jean-Louis et Arthur Maier, Jacques Mottard (Sword), Marc-Antoine Ginon et son oncle Xavier, la commissairepriseur Cécile Conan, François-Régis Ory ou Charles Couty. Au rayon politique, au côté de son chauffeur de salle Pierre Oliver, se tenaient Véronique Sarselli rayonnante, non loin du ministre François-Noël Buffet, les anciens députés Marc Fraysse, Thomas Rudigoz et Emmanuel Hamelin, le sénateur Etienne Blanc, la députée Blandine Brocard, la conseillère régionale Catherine Laforêt et l’évidente Béatrice de Montille, enchantée du slogan de campagne de JMA, prolongement naturel du sien. Autre réussite de JMA : avoir sur fédérer les maires de l’Est et de l’Ouest lyonnais dont le mandat est piétiné depuis 2020 : Gilles Gascon (Saint-Priest), Pascal Charmot (Tassin), le jeune marié Jérémie Bréaud (Bron), Alexandre Vincendet (Rillieux), Marylène Millet (Saint Genis Laval), Sébastien Michel (Ecully), MarieHélène Mathieu (Saint-Didier au Mont d’Or), Mickael Paccaud (Mions), Laurence Fautra (Décines), Christophe Quiniou (Meyzieu), Oliver Araujo (Charly), Jérôme Moroge (Oullins-Pierre Bénite) n'étaient pas les moins enthousiastes.

« AUJOURD’HUI, NOTRE VILLE AGRESSE PLUS

« D’entrée de jeu, ils veulent nous mettre horsjeu. Comme si faire de la politique, c’était ne pas s’appuyer tout simplement sur les principes de base de la vie en commun : écouter, servir, faire des choix pour le bien commun et non pas pour les uns et contre les autres », rétorqua l’intéressé. Conscient des problématiques générées par six années « d’écologie dogmatique », le fondateur de la Cegid a alors établi quelques priorités. A commencer par la sécurité, dossier prioritaire du septuagénaire, las de voir « une ville où l’on hésite à sortir, dans certains quartiers ». Et à en juger les ovations et les approbations discrètes de certaines spectatrices, le président avait vu juste. Alors il appuya ses dires, évoquant au passage, la nécessité de créer une police métropolitaine : « les incivilités explosent, les violences se diffusent, les peurs se répandent. L’insécurité ? Elle est telle que l’adjoint en charge a quitté le navire quelques mois avant la fin du mandat. Aujourd’hui, notre ville agresse, plus qu’elle ne protège ». Succès garanti !

DE QUOI CRÉER UNE BELLE DYNAMIQUE POUR L’ÉLECTION MÉTROPOLITAINE

Emmenés par l’ancien maire de Lyon Michel Noir, et l’avocat André Soulier (avec un œil sur son petit-fils Samuel), les élus des années Collomb – de sa majorité (Yann Cucherat, Evelyne Haguenauer) comme de son opposition (Nicole Chevassus, Dominique Nachury, l’ancien député Christian Philip, Florence Verney-Carron, Yves-Marie Uhlrich...) sont autant de marqueurs d'une continuité retrouvée. À leurs côtés, les représentants de tous les partis qui lui ont apporté leur soutien : Parti Radical, UDI, Modem, Renaissance, Horizons, LR... Mais en choisissant « le plus bel arrondissement de Lyon pour son premier meeting », comme décrit par Pierre Oliver, Jean-Michel Aulas s’est surtout su très attendu sur le fond. Sur ces idées que les écologistes lui reprochaient de ne jamais exposer jusqu’alors. Et de se gausser des critiques distillées par les trolls écolos, du type : « Aulas ne connaît rien à la politique ».

Mettre en place une police métropolitaine. Finie donc « l’écologie punitive, passéiste et bloquée au siècle dernier », Jean-Michel Aulas a promis de réunir. « Je veux qu’on arrête d’opposer piétons et automobilistes, cyclistes et trottinettes, jeunes et anciens. Je veux une ville qui rassemble, qui crée du commun », a-t-il prononcé avant de lancer un message d’espoir à tous les entrepreneurs en difficulté : « je veux de la croissance, pas de la récession ». « Face à leur endoctrinement, opposons notre envie d’agir », poursuivit ce « maire de passion », conforté dans son idée de maintenir des transports en commun gratuits pour tous ceux qui gagnent moins de 2 500 euros. « Je veux une ville démocratique. Une ville où la décision se prend avec les habitants, pas dans le bureau d’un seul homme. Je veux que demain, à Lyon, chaque année, il y ait un référendum sur les questions essentielles qui touchent l’ensemble des Lyonnaises et Lyonnais », poursuivit le dirigeant. Ou plutôt un candidat, prêt à s’inspirer des grands noms qui ont fait sa ville.

La ferveur des jeunes de “Génération Aulas”
Le ministre François-Noël Buffet et Béatrice de Montille
La députée Blandine Brocard Jean-Claude Anaf
Emmanuel Imbertin, Patrick Bertrand et son épouse
Yann Cucherat Le sénateur Étienne Blanc
Evelyne Haguenauer

LES ÉCOLOGISTES ONT DÉLIBÉRÉMENT

PARALYSÉ LA PLACE BELLECOUR

Dans le cauchemar qui rythme le quotidien des automobilistes lyonnais depuis 6 ans, une nouvelle étape a été franchie place Bellecour.

Texte : Marco Polisson – Photos © Lyon People et Pascal Pierart

Transformée en souk à ciel ouvert depuis l’installation d’une ombrière – sans ombre –, la place Bellecour est devenue un enfer. Dans leur édition du 11 juillet 2025, nos confrères du Progrès soulignent que « la traversée de Bellecour vire au cauchemar pour les automobilistes coincés dans les bouchons », c’est dire ! Dès la rue de la Barre, injustement restreinte à une seule voie automobile, ça coince. À cela s’ajoute la fermeture de la rue Edouard Herriot, premier point d’entrée dans la Presqu’île, désormais entravé par une borne de la ZTL (Zone de Trafic Limité). La vidéo postée sur LinkedIn par Olivier Krieger, associé gérant de la régie Franchet est édifiante. Les voitures sont donc déjà depuis de longues minutes coincées dans cette impasse, et impossible de rentrer en presqu’île. Elles sont contraintes de rejoindre les quais de Saône. La file s’éternise sur toute la longueur de la place... et les conducteurs pensant être sortis d’affaire découvrent alors qu’ils ne peuvent plus tourner à gauche comme c’était le cas auparavant.

UNE DEMI-HEURE

POUR SORTIR DU PARKING BELLECOUR

6 panneaux de sens interdit ont été installés par les services de Fabien Bagnon sur le nouvel axe désormais inaccessible. Les conducteurs doivent s’engouffrer dans la rue

Colonel Chambonnet – réduite à une voie –et contourner par le quai Tilsit pour revenir place Bellecour par la rue Saint Exupéry. Or, c’est au niveau du sens interdit que débouche la sortie du parking Bellecour... Ses usagers doivent traverser la double voie de bus – vide 23h sur 24 – et restent bloqués dans le parking (bonjour les claustrophobes !) avant les embouteillages à l’angle de la place. La situation est telle que c’est une employée du parking qui tente de les faire traverser. « Un niveau d’incompétence pareil, c’est du jamais vu » me souffle le restaurateur Christophe Cedat, venu constater la situation... Depuis ses fenêtres, Serge V assiste, impuissant, à ce capharnaüm permanent. Il nous a adressé la photo ci-dessus : « Lundi 04/08 à 17h10 ! Le résultat du projet de circulation place Bellecour... Ce n’est pourtant plus la fête de la

musique et nous sommes en pleine période de vacances ! » s’exclame-t-il. Et de poursuivre : « Objectif atteint : faire vraiment chier les lyonnais et les riverains ! Qu’est-ce que cela va être quand tous les Lyonnais seront rentrés ? Et je ne parle pas du bordel et du bruit tous les soirs des jeudi, vendredi et samedi. Remercions bien tous les intelligents qui ont pondu ce projet lamentable ! » Ce chef d’entreprise qui a des chantiers aux 4 coins de la métropole met souvent 20 minutes pour parcourir les 250 mètres qui séparent son domicile du pont Bonaparte. « Et je ne te parle pas des nuisances sonores avec les bus doubles qui laissent leurs moteurs en marche en position d’attente, ce qui nous empêche d’ouvrir les fenêtres et le soir jusque tard dans la nuit ce sont des concerts de klaxons à n’en plus finir ! » Comment flinguer la vie de tout un quartier...

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RRG Lyon nord à Vaise
RRG Rillieux à Rillieux La Pape
RRG Lyon ouest à Saint Genis Laval à Sainte Foy Lès Lyon

Haute-Savoie Mont-Blanc

CHANSON D’AUTOMNE

L’été derrière nous, la Haute-Savoie ne compte pas attendre ses premiers flocons pour attirer les visiteurs. Derrière les teintes orangées de l’automne, c’est même tout un territoire qui se dévoile, au fil d’innombrables idées de sortie.

Texte : Morgan Couturier – Photos © DR / Haute-Savoie Mont-Blanc

La saison ne peut avoir touché le cœur des poètes, de Verlaine à Victor Hugo, sans avoir quelques beautés à avancer. Bien que rangé entre les lumières de l’été et les manteaux blancs de l’hiver, l’automne ne peut être négligé. Il semble même être propice aux découvertes, au milieu de ces couleurs jaunes, orangées et marrons qui subliment les photos et alimentent les pellicules. Reste alors à trier, à choisir, pour mettre le doigt sur ces destinations qui sentent bon l’escapade et la sortie hors du temps. Si tant est que les jours raccourcissent, la Haute-Savoie propose de maximiser son temps. Et donc de prendre le large, sans vraiment trop s’éloigner. Bien sûr, même sans flocon et pistes à dévaler, la région a de nombreux arguments à avancer pour

justifier un séjour prolongé. Mais elle ouvre aussi le champ des possibles, en laissant à qui le veut, la liberté d’avaler quelques kilomètres pour s’accorder une excursion d’un jour.

On pense alors à ces exodes qui même à l’automne, nous font encore enfiler un une-pièce ou un deux-pièces. Cela renvoie évidemment à ces thermes, que la HauteSavoie tient pour trésor national. Les villes en bains sont là pour le prouver. Mais au milieu de ces innombrables sources naturelles, Thonon-les-Bains ou Saint-Gervais-les-Bains s’affirment comme de vivifiantes évasions. À leurs côtés, Évian aussi, ne peut être oublié, tant son eau, vertueuse, n’est plus un secret. Mais aussi et surtout parce qu’une telle

activité ouvre à sa sortie du bassin, l’envie d’explorer d’autres sujets. À commencer par cette notion de patrimoine, que l’imposant Palais Lumière et son dôme majestueux pourraient idéalement incarner. Un symbole parmi d’autres de « l’élégance de ces villes d’eaux », que l’on découvre aisément... au fil de l’eau. En effet, dans la liste exhaustive de ses qualités, la Haute-Savoie tient pour elle, ses « spas intimistes » maintes fois recommandés, ses jacuzzis orientés face au Mont-Blanc et ses centres de bien-être que les corps fatigués aiment recommander. Sur le sujet, les Lyonnais ont appris à aimer le Palais de Megève. Ils aimeront Aquariaz à Avoriaz, Forme d’O à Châtel ou les Sources du Chéry.

UNE SAISON, MILLE COULEURS ET D’INFINIES DÉCOUVERTES...

Quant aux plus frileux, la Haute-Savoie est bien trop riche en histoires pour ne pas susciter d’autres souvenirs. Ceux de la Résistance bien sûr, que le Plateau des Glières a choisi d’immortaliser au cœur de sa forêt, avec son monument national, perché à 1440 mètres d’altitude. Plus loin dans le temps, le département propose d’avaler les siècles pour remonter jusqu’à ces villages médiévaux que sont Yvoire (classé parmi les plus beaux villages de France), Alby-sur-Chéran ou La Roche-sur-Foron. D’ailleurs, saluer cette époque ne peut être fait sans visiter quelques châteaux. Ripaille est devenu une évidence, à plus forte raison lorsque ce dernier s’habille aux couleurs d’halloween.

Malgré cela, le petit enfant sommeillant en nous, se doit d’être intrigué par d’autres citadelles. À commencer par le château de Menthon-Saint-Bernard, dont la légende locale veut que sa beauté ait inspiré Walt Disney et le palais de la Belle au Bois Dormant. Une touche de magie que ne pourrait lui envier le grand parc d’Andilly et son célèbre Hameau du Père Noël, prêt à faire rêver les enfants dès maintenant. Sans attendre la fin d’année car Décembre est encore loin. Mais puisqu’il est à nouveau question de temps, le territoire haut-savoyard ne saurait trop conseiller de s’adresser aux maîtres en la matière. Et donc à ces hommes et ces femmes qui animent l’incontournable musée de l’Horlogerie (à Cluses), ce dernier rappelant au passage, combien la Suisse n'est jamais loin. Il s’agit toutefois d’une autre terre. D’une autre contrée. La Haute-Savoie a bien assez de spécialités pour conserver notre attention. Dans le cas contraire, une belle « matouille » à déguster au bord du Lac d’Annecy, une part de tarte à la myrtille sauvage et une patte d’ours pour le goûter sauront ramener à l’essentiel : le territoire sait être « hautement automnal » !

Le château de Menthon-Saint-Bernard © Eric Sander
Thermes de Saint Gervais © Christophe Daguet
Thermes de Thonon © CDT74
Vue sur le lac Léman à Thonon-les-Bains © Alain Bouvet
Le Palais Lumière à Evian © Ville d'Evian - Pierre Thiriet
La Buvette à Evian © Sébastien Doutard

EQUITA LYON

LE SALON

DU CHEVAL

VEUT SAUTER SUR L’OCCASION

Après avoir mobilisé près de 200 000 visiteurs l’an passé, Equita Lyon revient pour une 31e édition, du 29 octobre au 2 novembre. Le plus grand salon du cheval d’Europe espère capitaliser sur ce succès pour conforter son titre de « capitale mondiale de l’équitation ».

Il y a fort à parier que Sylvie Robert aimerait sauter dans le temps avec la même aisance qu’Antoine Ermann et Floyd des Prés au moment de s’élever au-dessus des haies. Un an après avoir largement participé au succès d’une 30e édition de tous les records, le public sera sûrement du même avis. Depuis un an, les amoureux d’équitation épient ce moment et ces dates qui les autoriseront à enfourcher leur monture pour reprendre le chemin d’Eurexpo, de ses 11 carrières et de ses 14 000 m2 d’exposition. Et même si ces chiffres ont vocation à donner le tournis, le salon a bien l’intention de remonter à cheval avec la même vigueur, afin d’offrir aux visiteurs, cinq nouvelles journées riches en émotions. Compétitions et animations. En ce sens, l’ouverture de la billetterie dès le mois dernier, a permis de prendre le pouls. Et de conforter Equita Lyon de rester une fois encore, le « salon le plus vaste et complet d’Europe ». Un titre mérité, alors que le rendez-vous équestre accueille les meilleurs cavaliers de la planète, engagés sur les étapes de Coupe du Monde de saut d’obstacles, de dressage ou d’attelage. Ou même sur la 6e édition d’Equita Lyon Western Horse Show, salué pour son sens du spectacle et sa dose de frissons. Mais puisque Lyon a acquis au fil du temps, les honneurs de « capitale mondiale de l’équitation », GL events Equestrian Sports ne compte pas oublier ce qui a fait la force du rendez-vous : les spectacles, la présence de quelque 750 exposants et éleveurs, mais aussi la légèreté du Village Enfants, dans lequel naissent les premières vocations. L’équitation est un art. Or, les esthètes de la discipline le diront : « l’art n’existe pas sans amour ». Cela tombe bien, avec Equita Lyon, il n’a jamais été aussi prenant.

Salon Equita Lyon

Du 29 octobre au 2 novembre à Eurexpo

Textes : Morgan Couturier –Photo © PSV et Alexandre Moulard

EPOQU’AUTO LES PREMIÈRES STARS DES COLLECTIONNEURS DÉVOILÉES

Rendez-vous incontournable des amateurs d’autos et motos anciennes, le salon Époqu’auto prépare déjà sa 46e édition automnale. Avec onze plateaux d’expositions, dont de prestigieuses supercars, l’événement veut continuer à séduire. On a tous espéré une fois, jeune ou moins jeune, détenir ce pouvoir sacré de remonter le temps. De pouvoir s’autoriser quand bon nous semble, un retour vers le futur. Aux antipodes de Marty Mcfly, les cartésiens diront que ceci est impossible et réservé aux doux rêveurs du 7e art. Et pourtant, depuis 46 ans, Époqu’auto n’est pas loin de réaliser cette prouesse. Le rendez-vous des voitures anciennes est même d’humeur à embarquer ses visiteurs dans son voyage temporel autour de véhicules ayant marqué « l’incroyable saga de l’automobile » 1500 véhicules exposés. Pour l’opus 2025, il faudra donc attacher sa ceinture et prendre un billet pour un nouveau saut dans le passé. A l’arrivée, ils devraient encore être des dizaines de milliers à apprécier ces retrouvailles avec des modèles iconiques, tels que la Citroën DS ou l’Opel Manta A SR. Mais aussi des marques lyonnaises disparues, à l’instar de la Mieusset 12 CV, de la Torpédo Berliet AI 9 ou de la Philos Type 4M. Sans oublier ces camions du siècle dernier de la Fondation Berliet, déjà propulsés en leur temps, aux énergies alternatives. Les regards se porteront également vers ce plateau Youngtimers où Epoqu’Auto entreprend d’exposer ces voitures « super puissantes, super rares, super chères » : les supercars. Avec « trois maîtres mots, puissance, exclusivité et prestige ». Parmi les modèles rares, les amateurs devraient alors reconnaître quelques exemplaires souvent enviés : une Bugatti EB110, une Maserati MC12 ou encore une Venturi 400 GT Trophy. Une part de rêve et de vitesse que les visiteurs auront tout le loisir de compléter par les F1 signées Ligier ou l’iconique Peugeot 205 Turbo 16 voulue par un certain Jean Todt. De grands noms l’ont conduite. Les Grands Lyonnais la redécouvriront.

Salon Epoqu’Auto

Du 7 au 9 novembre 2025 à Eurexpo

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LES TPE-PME SONT AU PLUS MAL

L’ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES

TIRE LE SIGNAL D’ALARME

Préalablement à son 80e Congrès national, l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne-Rhône-Alpes a dressé un tableau de la situation économique des TPE-PME de la région.

Sans surprise, les tendances du moment n’incitent pas à l’optimisme. Pire encore, les douze départements sont concernés. Les entreprises vont mal et Damien Cartel ne s’est pas caché. Il ne pouvait en être autrement. Alors le président de l’Ordre des ExpertsComptables Auvergne-Rhône-Alpes s’est résolu à cette triste réalité : le recul de l’activité est incontestable. Et la situation est on ne peut plus délicate. Sous les yeux du président de la Région, Fabrice Pannekoucke, le pensionnaire

du 51 rue Montgolfier n’a donc pas eu à forcer le trait. L’évaluation trimestrielle de l’activité est implacable : aucun des douze départements de la région n’échappe à la crise. Mentions spéciales à l’Ain et à la Haute-Loire, deux territoires où les PME-TPE sont les plus sévèrement touchées, avec une baisse du chiffre d’affaires de l’ordre de 3,4% et 3,5% au 2e trimestre 2025, par rapport au 2e trimestre 2024.

“CELA S’APPELLE UNE RÉCESSION”

« Il s’agit du troisième trimestre consécutif de recul de l’activité pour les structures de l'échantillon. C'est également la plus forte diminution enregistrée depuis le 4e trimestre 2020, période de COVID », a présenté l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne-RhôneAlpes. Habitué à sauver les meubles, le Rhône n’échappe pas à cette conjoncture négative, avec un CA en recul de 2,8%. « C’est du jamaisvu », pointa d’ailleurs Damien Cartel. Résultat, la Région Auvergne-Rhône-Alpes figure dans la moitié basse du classement national, avec une diminution moyenne de l’ordre de 2%. Un score supérieur de 1,8 point à la moyenne du meilleur élève (la Bretagne avec -0,2%), mais tout de même meilleur que ses concurrents

de Provence-Alpes-Côte-d’Azur (-2,8%) et d’’Ile-de-France (-3%). Ce constat dressé, peu de secteurs économiques échappent à la crise. Selon l’outil « Image PME » présenté par l’OECARA, seules les TPE-PME du secteur des travaux de terrassement courants (+1,1%), des commerces de détail de viandes (+1,4%) et les activités d’architecture (+0,3%) enregistrent une hausse de leur chiffre d’affaires sur l’année.

L’INSTABILITÉ POLITIQUE ET LA HAUSSE DES PRIX AU CŒUR DU PROBLÈME

À l’inverse et en dépit des enjeux climatiques, les deux secteurs les plus touchés sont paradoxalement liés à l’installation d’équipements thermiques (-5,6% de CA) et les travaux d’installation électrique (-5,5%). Sans surprise, la restauration traditionnelle souffre elle aussi, avec une baisse du chiffre d’affaires de 3,5% sur la période et une explosion du taux de défaillance (20,6%) au 2e trimestre 2025.

« L’impact du pouvoir d’achat fait qu’en réalité le séjour est maintenu, mais la consommation est en berne », a appuyé Fabrice Pannekoucke, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. En effet, si de l’avis des hôteliers, les vacances estivales n’ont pas été à la hauteur de leurs attentes, la réalité est moins morose qu’elle n’y paraît. Dans sa globalité, le secteur de l’hébergement reste fortement impacté. Mais en guise de motif d’encouragement, l’activité PMETPE du secteur de l’hôtellerie repart elle, à la hausse selon le cabinet MKG Consulting. Une embellie rendue possible grâce à l’augmentation du revenu par chambre (RevPAR) avec notamment un bond spectaculaire pour le segment du haut de gamme, où ce RevPAR grimpe de 20,2%. Une once d’optimisme, dans lequel le président de la Région a voulu s’engouffrer : « On ne parle ici que de des TPEPME et pas de l’activité globale qui a augmenté de +7% sur notre territoire contre +1,1% au national ». Une tendance que beaucoup d’entrepreneurs souhaiteraient sûrement apprécier sur leur comptabilité.

CONCIERGERIE AUTOMOBILE CARSUP PASSE LA VITESSE SUPÉRIEURE

Un peu moins de deux ans après son apparition dans le paysage lyonnais, la conciergerie automobile, Carsup, ne cesse de séduire les propriétaires de belles sportives qui voient en ce lieu tenu secret, l’idéal garage pour parquer leurs voitures d’exception. D’autant que les prestations annexes ne cessent de se multiplier.

Quand on n’a que l’amour pour unique raison, pour unique chanson et unique secours, force est de croire que Jacques Brel avait vu juste : on peut meubler de merveilles, la laideur des faubourgs. Sans même la couvrir de soleil. Car si la conciergerie Carsup a pour seul amour d’éviter aux voitures d’exception de dormir dehors, elle pourrait se décrire au fil d’autres lyrics. Elle marche à l’ombre, soigneusement cachée, là, quelque part entre Rhône et Saône. En effet, depuis le mois de décembre 2023, la structure orléanaise, dirigée à Lyon par Anthony Chervin-Bouillet, a fait vœu de discrétion. Une philosophie partagée avec ses clients, ou plutôt ses membres, soucieux de ne pas exposer au grand jour, leurs belles italiennes ou leurs carrosses anglais. « Ce n’est pas toujours facile d’avoir un véhicule chez soi. Le gros avantage de notre conciergerie, c’est que l’on sécurise les voitures et on en prend soin. Il y a moins de craintes ici », expose le manager. Un discours sécurisant, dont l’écho a largement dépassé les portes opaques de ce site sécurisé. De fait, Carsup a beau avoir choisi de rester secret sur l’emplacement de sa conciergerie, celle-ci gagne à être connue. Non

Texte : Morgan Couturier – Photos © Lyon People

sans succès. En deux ans d’existence, elle en est même venue à compter les emplacements vides plus que le nombre de couvertures recouvrant ces belles carrosseries. La raison ? Un partenariat noué avec la concession Aston Martin Lyon de Frédéric Blanc, mais aussi et surtout ce fameux bouche-àoreille typiquement lyonnais, par lequel le l’emplacement se dévoile en complément d’une flatteuse réputation. « Bien sûr, ça met en confiance le client quand il voit des belles sportives. Mais l’idée générale, c’est de donner de la sérénité aux propriétaires et de ne garder que le plaisir », poursuit Anthony ChervinBouillet.

FONDER UN ESPRIT CLUB

Alors plus qu’un emplacement sûr, le leader européen de la conciergerie pour automobiles d’exception se démarque par la qualité de ses prestations. Par ces abonnements surmesure, élaborés au gré des besoins (à partir de 350€ par mois). Parmi ses services, Carsup se propose ainsi de réaliser quelques tâches désobligeantes ou chronophages : révision, contrôle technique, entretien esthétique et

même lavage. Sans oublier quelques conseils d’achat formulés de temps à autre, en parallèle de propositions de personnalisation du véhicule, réalisée en collaboration avec le garage LJMecaSport. À la clé souvent, la pose de films de protection ou la rénovation de véhicules. « On veut encore améliorer notre espace en le rendant plus joli, notamment l’espace salon, pour accueillir encore mieux nos clients », décrit le responsable. Dès lors, la maison mère a beau prévoir l’ouverture de 20 nouvelles conciergeries d’ici fin 2026, Carsup Lyon mise avant tout sur la fidélité. Sur la création d’un « hub auto », aux contours proches d’un club automobile. Pour ce faire, le « Carsup Coffee » a déjà initié quelques réunions autour de viennoiseries. Un complément parfait à ces « deux à quatre sorties » organisées dans l’année. Et ce, en attendant l’introduction prochaine de soirées afterworks. Une manière de réunir les passionnés, à l’abri des regards. Pour seule conclusion, un nouveau tube : l’amour toujours. Pour les belles voitures, cela va de soi.

> Plus d'infos sur www.carsup.io

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CIRQUE MEDRANO

« LA LÉGENDE DE L’OISEAU BLEU »

Institution respectée à Lyon, le cirque Medrano revient pour deux mois de spectacles, avec l’ambition d’emporter le public dans l’univers enchanteur de son show « La légende de l’oiseau bleu ». Chassés de la Confluence, les circassiens ont planté leur chapiteau, place Jean Jaurès. « Les gens ont commencé à prendre l’habitude », expose Raoul Gibault, le directeur du Cirque

“ÉCHAPPÉES”

Medrano, content de ce nouveau pied-à-terre qui lui fait remplir les gradins et assouvir sa passion : inviter le public à découvrir un spectacle enchanteur. À partir du samedi 11 octobre et pendant deux mois, l’historique maison a donc choisi de s’envoler vers un monde imaginaire. Non pas celui de Peter Pan, mais celui de la « Légende de l’Oiseau Bleu ». « Ce voyage célèbre la liberté, l’amitié

et les rêves partagés », présente le cirque. Visiblement coutumier des volatiles après avoir expérimenté avec succès ses numéros au Parc des Oiseaux, Raoul Gibault revient cette fois avec un show d’une heure et demie. Point de rapaces à l’horizon, le Lyonnais laisse simplement ses artistes prendre possession du ciel. Le résultat ? « Des acrobaties spectaculaires, des jongleries envoûtantes et des clowneries pleines de surprises ». « À défaut de faire tomber l’or du ciel, une troupe d’artistes talentueux vous éblouira par son énergie et sa créativité, transformant chaque numéro en un véritable moment de magie », présente encore l’institution. Au gré de deux à trois séances par jour de représentation, le cirque Medrano promet même un show « rempli d’émotions », cachées derrière cette mystérieuse histoire d’un « oiseau bleu aux plumes éclatantes, symbole de liberté et d’espoir ».

Cirque Medrano

Place Jean Jaurès – Lyon 7e Tarifs : de 19€ à 50€. 22€ pour les emplacements PMR. >Réservations et informations sur www.cirquemedrano.fr

À LIVRES OUVERTS

de Pierre Péju

Petit-fils du grand résistant Élie Péju, Compagnon de la Libération et administrateur du journal "Franc-Tireur", Pierre Péju s'est replongé en cette période de la seconde guerre mondiale et a écrit ce livre, qui est peut-être le plus grand qu'il n'a jamais écrit. Un solide roman, charpenté, documenté et une plongée redoutable dans l’incertitude de ces quatre ans durant lesquels les blancs n'étaient plus blancs, les noirs également sombres certes mais où les gris dominaient et où morale, raison d’état, engagement, et même amour n'avaient plus le sens qu'on leur prêtait précédent et qu'on leur prêtera après. Ce roman aurait largement mérité la sélection du Goncourt.

Éditions Gallimard / 288 pages / 21 €

“ROGER LANZAC,

un homme loyal” de Pierre Fenouillet

Roger Lanzac aimait et présentait le cirque comme un authentique Monsieur Loyal qu’il était, mais il a aussi eu une jolie carrière radiophonique (le jeu des mille francs) et a excellé également comme animateur de grandes manifestations festives à travers le pays et les inégalables attractions publicitaires qui sillonnaient la France dans les années 60/70. Pierre Fenouillet que tous les circassiens connaissent sous le patronyme de "Docteur Cirque" (parce que médecin de profession) a ajouté à sa riche bibliographie sur le cirque, un ouvrage sérieux, richement documenté et d’une empathie contagieuse sur celui que la France entière connaissait comme "le grand sympathique" présentateur de la "Piste aux étoiles" sur la seule chaîne télévisuelle d'alors. Une fulgurante plongée nostalgique pour les "boomers" tant à l'actualité ces derniers temps. Éditions Le nez rouge / 122 pages / 25 €

Texte : Morgan Couturier – Photos DR

Textes : Jacques Bruyas

“ARMAND CHOUFFET”

de Alexandre Portier

Professeur de philosophie, député du Beaujolais, Alexandre Portier assure, en plus de deux cents pages, une biographie serrée de l'édile emblématique de Villefranche sur Saône, Armand Chouffet, élu maire en 1925, puis député du Beaujolais et qui marqua sa ville sur pratiquement quatre bonnes décennies. Les équipements sportifs, les transformations urbanistiques conséquentes qui transformèrent la Calade, les aménagements architecturaux notoirement présents en périphérie de la ville et même le plan de circulation encore en vigueur sont son œuvre. On le disait radicalement affable, socialement empathique et laïquement convainquant, figure de l'élu type des années trente à cinquante, Armand Chouffet méritait cette somme comme un clin d'œil du jeune occupant du Palais Bourbon à son aîné des temps finis.

Éditions du Poutan / 288 pages / 30 €

“LES

FANTÔMES DE BAZ KALET”

Un polar ésotérique qui vous fera frissonner à chaque page, en vous plongeant dans une atmosphère troublante aux frontières du surnaturel. Entre fiction et réalité, Yann Botrel aime semer dans ses histoires des anecdotes historiques pour créer des récits qui captivent le lecteur. Les éditions du Gros Caillou ne se trompent jamais dans leurs choix éditoriaux et savent dénicher des auteurs originaux et des romans exceptionnellement bien tournés, captivants souhait, intrigants à merveille et souvent d'une noirceur inégalée. Un beau travail d'éditeur.

Éditions du Gros Caillou / 288 pages / 19 €

ELLES VEILLENT SUR LES LYONNAIS DEPUIS DES SIÈCLES

LES MADONES

MISES À L’HONNEUR

À l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, la mairie du 2ème arrondissement de Lyon a présenté une exposition qui sort de l’ombre les madones de Lyon.

Texte : Marc de Jouvencel – Photos Lyon People et Madones de Lyon

Spectacle inhabituel ce jeudi 11 septembre 2025 à la Mairie de Lyon 2. Une délégation de cols romains (Cacaud, Boccard, Billioud...) en goguette dans les salons d’honneur. Non point pour célébrer un mariage mais pour « vernir » l’exposition organisée par l’association Les Madones de Lyon, présidée par Étienne Piquet Gauthier. Depuis plusieurs années, ce jeune activiste très influent au sein du microcosme catholique s’emploie à mettre en valeur ce « petit » patrimoine populaire du coin de la rue, aimé de celles et ceux qui lèvent encore les yeux, tout en déambulant dans notre belle ville, en prenant soin de ne pas se faire écraser par un cycliste ou une trottinette.

400 EMPLACEMENTS RECENSÉS EN 1900

CONTRE 200 AUJOURD'HUI

En encoignures des immeubles, ou à leur fronton, ces statues de la vierge Marie sont autant de repères géographiques et de figures protectrices qui jalonnent le quotidien de tous les Lyonnais quel que soit leur quartier même si le bétonnage tend à les raréfier. Depuis des siècles, elles guident au quotidien habitants et

visiteurs de la capitale des Gaules dans leurs pérégrinations temporelle et spirituelle. Le Saint Pierre de la place des Terreaux est non seulement un pieux objet mais aussi l’enseigne de l’abbaye Saint Pierre qui abritait, jusqu’au vandalisme révolutionnaire, une importante communauté monastique. En résonnance, de l’autre côté de la Saône, la statue de Saint Paul indique elle aussi au voyageur (non collé à son smartphone) qu’il est sur le bon chemin de l'église ou de la gare éponyme.

« Veille, conseil et inventaire ». Retour à la mairie de Lyon 2ème (vous ne risquez pas de trouver pareille expo chez le petit Doucet). Dans une iconographie dépouillée, des photographies et des dessins de l’artiste Victor Magenta ont mis en exergue cette tradition qui remonte au XVIIe siècle et qu’il convient de faire vivre, car « c'est un patrimoine vivant » souligne Maryll Guilloteau, adjointe à la culture du maire Pierre Oliver. Le mot d’ordre de l’association des Madones est limpide : « Prendre soin de cet héritage et sensibiliser les propriétaires des immeubles a ce patrimoine très important pour la ville et les aider à installer ou à restaurer les statues. » L’objectif est de remplir les tristes niches vides (une cinquantaine) en allant au contact des propriétaires ou des régies immobilières. Et ça marche ! Ainsi une vierge issue d’un moule d’une œuvre du fils Fabisch (le sculpteur de la vierge de Fourvière) a fait son apparition sur l’immeuble du 80, rue Massena dans le 6ème arrondissement. Toutes ces statues sont répertoriées dans le Guide des Madones disponible sur le site web de l’association.

> Plus d'infos sur www.madonesdelyon.fr

Madone du 80, rue Massena (Lyon 6e)
À l'angle de la rue du Bas-d'Argent et de la rue du Président Edouard Herriot (Lyon 1er)
Jeanne d'Arc, rue de la charité (Lyon 2e)

MAISON MARCILLY UN

NOUVEAU SPOT POUR LES AMATEURS DE CHINE ET DE DÉCO

Les antiquaires Stève Tasinato, Patrick Dornier et Saby Maviel ont investi les anciens locaux de Benoit Guyot Extramuros. Le vaisseau-amiral de leurs savoir-faire est paré pour cocher toutes les cases de la liste de nos envies...

Une cascade de lumières ciselées par les verriers de Murano vous éblouit... En un éclair, une flying lady, version XXL de la mascotte ailée des Rolls Royce, vole à votre secours. Au seuil de la Maison Marcilly, effet waouh assuré par le vaisseau amiral de trois antiquaires-brocanteurs renommés. Aussi érudits que passionnés, Stève Tasinato, Patrick Dornier et notre confrère Saby Maviel ont investi les 700 mètres carrés des anciens locaux de Benoit Guyot Extramuros, pour en faire un haut lieu du mobilier ancien et contemporain, de la décoration et des luminaires iconiques du XX e siècle.

Des univers inspirants pour Julien Doré et les autres... « Nous proposons mille et un choix, de l’objet le plus ancien aux plus contemporains », déclarent les trois antiquaires lyonnais. Rejoint par Morgan Drogue, antiquaire préféré de Julien Doré à Anduze, dans le Gard, sous l’enseigne « Aux Temps anciens », le trio ouvre grandes les portes de la Maison Marcilly aux chineurs, collectionneurs et esthètes ravis de varier les plaisirs. Après une matinée aux Puces du Canal, ils vont adorer passer l’après-midi à la Maison Marcilly. Le temps de les voir décliner trois univers inspirants. Parés pour cocher toutes les cases de la liste de nos envies !

Texte : Jocelyne Vidal - Photos © Saby Maviel

Une table de Willy Rizzo adoptée par Lenny Kravitz. Née il y a onze ans dans les allées des Puces du Canal, l’amitié de Saby Maviel et Patrick Dornier fait dialoguer avec éloquence dans un même espace, l’art classique et les bustes antiques avec des bijoux d’esthétisme contemporain. Depuis sa rencontre avec l’architecte d’intérieur Marine Garioud, Patrick Dornier se passionne pour « la pureté et l’élégance minimaliste » des pièces iconiques du XX e siècle. D’où son coup de cœur pour une table-miroir de Willy Rizzo, designer et photographe de stars, tel Lenny Kravitz, séduit par le plateau coulissant sur un bar à champagne millésimé !

Mackintosh et Van der Rohe en guest stars. Les rééditions de la chaise Hill House de Charles Rennie Mackintosh et du fauteuil Barcelona de Mies Van der Rohe voisinent sans fausse note, avec un magnifique bureau du XVIIIe. Passionné d’antiquités françaises et asiatiques, Saby garde son identité. La lumière douce d’un lampadaire seventy de Murano, à l’abat-jour incrusté de verre soufflé rehausse l’éclat minéral d’une « Elégante » au visage de Madone ciselé dans le marbre de Carrare par Eugène Bourgoin. « Une pièce de musée », note en connaisseur le reporter photo dont les trente ans de métier n’ont en rien émoussé la passion de la chine et de la scénographie. « Née l’année de mes 17 ans, au hasard d’un

marché aux puces dans le Charolais, cette sensation de liberté totale, de liens spontanés tissés avec les gens, ne m’a jamais quitté. »

Le Corbusier s’invite chez Stève Tasinato. « L’union hétéroclite de l’Antiquité avec des mobiliers, objets contemporains » se célèbre en pleines lumières dans l’univers de Stève Tasinato, représentant d’une troisième génération de brocanteurs, de la place Rivière aux Puces du Canal où Stève ouvre à 20 ans en 1995, sa première boutique. Le spécialiste de luminaires contemporains réalisés sur mesure par des maîtres verriers italiens, pare de mille feux les grands hôtels, les riches demeures de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Meubles scandinaves et éclairages sophistiqués, diffusés par des palmiers de métal, fidélisent une clientèle d’architectes d’intérieur français et américains. Les décorateurs de New Boston (Texas) raffolent des miroirs aux mille couleurs et des commodes italiennes du maestro lyonnais de l’Antiquité, surpris en plein réglage de mise en scène de la chaise longue LC4 de Le Corbusier, sur l’un de ses éblouissants tapis contemporains.

La Maison Marcilly Mobilier, Décoration, Luminaire italien, Belle Brocante 300, D306 - 69380 Marcilly- d’Azergues

MEGÈVE

SALON TOQUICIMES

LA PAROLE EST DONNÉE À LA GOURMANDISE

Pour sa 8e édition, le salon Toquicimes souhaite promouvoir les nouvelles têtes pensantes de la gastronomie et apporter « un vent de fraîcheur » à la cuisine de montagne. Fort de ses classiques et de quelques nouveautés, l’événement va ravir à nouveau le palais des visiteurs.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard et GabrielZacharski

C’est un vieux serpent de mer, servi à table depuis des années : la cuisine invite sans cesse à se réinventer. À suivre les tendances aussi, pour vendre toujours plus de rêve et combler les attentes de bien des clients. Si elle « régale » depuis 8 ans, pour reprendre une formulation chère à la génération Z, Toquicimes semble suivre cette même tendance.

Au point de se renouveler donc, en s’appuyant notamment sur cette jeunesse capable d’apporter « une vision de cuisine alpine décomplexée, audacieuse et créative ». Non pas que la recette cuisinée depuis des années ne soit plus au goût du jour. Toquicimes veut simplement s’offrir un « vent de fraîcheur », incarné par de nouveaux artistes et de nouveaux concours.

HÉLÈNE DARROZE ET NORBERT TARAYRE EN VEDETTES

On pense ainsi à ce tout frais challenge pâtisserie ajouté à l’édition 2025, dans lequel les concurrents seront missionnés pour réaliser deux tartes de 8 personnes, à partir des 15 variétés de pommes IGP Savoie mises à leur disposition. Un défi placé sous la présidence de l’incontournable pâtissier Pierre Hermé, l’un des grands noms de ce festival culinaire co-présidé par le maître des lieux, le chef triplement étoilé, Emmanuel Renaut et organisé par Alexis-Olivier Sbriglio avec le soutien de Catherine

Jullien-Brèches, maire de Megève. Dans leur besace, les organisateurs de Toquicimes n’ont pas manqué d’embarquer deux de leurs complices, les célébrités du petit écran M6, Hélène Darroze et Norbert Tarayre, nommés respectivement marraine et parrain de ce nouvel opus.

« Je suis très heureux d’être le parrain de Toquicimes. C’est une occasion pour moi de revenir à Megève. J’ai vécu ici tant de choses. J’aime l’énergie du village et l’esprit qui règne ici », glisse le Top Chef trublion, dont le talent fut poli dans la station. Connu pour son énergie, ce dernier pourra alors apprécier ou se joindre dès le vendredi, à la course des garçons de café, remise au goût du jour pour l’occasion, avec un parcours reliant la place du village et le Palais. L’idéal avant de se désaltérer autour de l’animation « apprendre à faire son cocktail » puis de prendre place à la table de la nouvelle édition du mâchon savoyard, organisé également sur la soirée du samedi.

Et puisque Toquicimes dessine à sa façon la cuisine de demain, l’événement ne manquera pas de faire revenir ses visiteurs jour après jour, pour tantôt saliver devant la meilleure fondue de Megève, tantôt devant le concours du meilleur pâté en croûte de montagne. Le vainqueur s’offrira un ticket pour les demifinales du championnat du monde de la discipline. Un petit dessert pour la route ? Megève n’est pas contre. Il serait d’ailleurs dommage d’y échapper alors que les meilleurs cuisiniers amateurs ont rendez-vous avec la toujours délirante compétition « je cuisine avec mon boxeur de chef ». Mais aussi avec un jury exigeant, lors de l’indémodable concours des familles. À la clé, la confection de succulentes « tartes aux fruits de saison ». « C’est carré », comme disent les jeunes. Mais en ces temps d’opposition entre les générations, tout le monde risque de s’entendre sur un point : la cuisine, la bonne, c’est celle qui se partage !

Salon Toquicimes – Megève Du 17 au 19 octobre 2025

L'année passée, Edouard Dupuy et Arnaud Vau se sont qualifier pour représenter la France lors du Mondial de fondue le mois prochain à Tartegnin en Suisse. Ils étaient accompagnés d'Alexi Sbriglio, le chef Marc Blondin et Catherine Julien Brèches, maire de Megève.

Le festival de la cuisine de montagne

À MEGÈVE
photographie : Antoine Barbot

La Galerie Emir TIRE SA RÉVÉRENCE

Face au Théâtre des Célestins, c’est une page d’histoire qui se tourne à Lyon. La galerie Emir, l’une des plus anciennes maisons lyonnaises de vente, d’expertise et de restauration de tapis d’Orient, fermera ses portes en novembre. Voyage dans le temps...

Texte : Jocelyne Vidal – Photos © Jean-Luc Mège et DR

Embellir ta demeure, c’est embellir ta vie » ... « Cette maxime gravée dans une mosaïque persane inspirée du poète Omar Kayyam, est devenue la devise familiale », confie Philippe Emir. Avec son frère Alain, il représente la troisième génération d’une dynastie de négociants experts en tapis d’Orient. Au cœur de la galerie aux allures de caravansérail, une majestueuse grille signée du ferronnier d’art Bouget se pare de rouleaux de tapis précieux, entassés comme autant de mémoires qui affleurent. Parmi eux, une reproduction du tapis de Pazyryk du Haut-Altaï, considéré comme l’un des plus anciens tapis conservés au monde. L’original, daté du Vème siècle avant J.-C., fut retrouvé dans les glaces du Caucase avant de rejoindre les collections du musée de Leningrad, rappelle Philippe Emir, en effeuillant le grand livre des souvenirs.

Aux origines d’une passion. Philippe raconte avec émotion l’histoire de la Maison Emir, fondée en 1919 par son grand-père Joseph. Héritier d’une lignée de spécialistes iraniens du tapis, Joseph accueillait à Téhéran des soyeux lyonnais fascinés par l’Orient. L’Iran des Timourides était alors le berceau d’un savoirfaire raffiné, où motifs géométriques et laines de haute qualité se mêlaient à des médaillons et compositions florales. Conscient de l’intérêt croissant des Lyonnais pour cet art, Joseph se lance dans un long voyage vers la capitale des Gaules, à travers montagnes et déserts, avec une sélection de tapis précieux. Ce périple incarne son audace et son désir de partager la beauté d’un patrimoine d’une rare richesse. En 1919, il ouvre sa première galerie au 11, rue Emile Zola (ex rue Saint Dominique), dans le deuxième arrondissement de Lyon (photo ci-dessous).

UN HÉRITAGE

FAMILIAL PRÉSERVÉ

Très vite, le succès est au rendez-vous. En 1930, Joseph inaugure un second magasin plus spacieux au 7, rue de la République. Dans les années 1950, ses fils Albert, André et Henri poursuivent la passion familiale, avec le même culte de l’authenticité. Leurs acquisitions souvent dignes de musées, comptent des pièces remarquables : tapis de soie Tabriz du XVIIIe siècle, Ispahan de l’âge d’or du tapis... Leur finesse est telle que « les yeux se perdent » à déceler le million de nœuds au mètre carré ! Les tapis d’exception côtoient les tapisseries d’Aubusson, des Flandres et de

la Manufacture de la Savonnerie. La collection Emir rayonne à Lyon avec Albert mais aussi à Cannes avec André, à Nice avec Henri.

Un rayonnement international. Dans les années 80, la success-story familiale prend un nouveau tournant avec Philippe et Alain, fils d’Albert Emir. Après un passage auprès des plus grands négociants de tapis, Philippe rejoint son frère à la tête de la galerie. En 2010, les deux frères quittent la rue de la République pour s’installer face au Théâtre des Célestins, rue Gaspard André. Leur présence pendant vingt ans aux salons de Londres, Münich et Bruxelles assoit la réputation internationale de la galerie, attirant une clientèle prestigieuse.

La seconde boutique du 7, rue de la République dans les années 50 et sa rénovation en 1970
Albert Emir dans la galerie
Alain et Philippe Emir

LE DERNIER CHAPITRE D’UNE TRADITION TISSÉE À LYON

Après plus d’un siècle d’existence et d’expertise dans les tapis persans d’exception, la Maison Emir fermera ses portes en novembre 2025. À l’heure de la retraite, la relève n’est malheureusement pas au rendez-vous. Le contexte difficile pour les commerçants lyonnais, notamment avec les restrictions d’accès à la Presqu’Ile, a freiné la transmission

« On sacrifie les institutions qui ont fait Lyon »

Avant la fermeture de la Galerie Emir, ajoutons celles de L’Homme d’Osier, de Benoît Guyot, de la Villa Borghese et du magasin de parapluies Crozet pour illustrer l’hécatombe du commerce indépendant dans une Presqu’Ile cadenassée derrière les plots de la Zone à Trafic Limité. « Les noms, les institutions parfois pluri centenaires qui ont fait Lyon et bâti sa réputation de capitale de l’art de vivre, on ne les trouvera pas en villages de marques », déplore Fabrice Bonnot. Trois mois après avoir prévu une chute de chiffre d’affaires de 50% pour le commerce indépendant, le chef du restaurant Cuisine et Dépendances, président depuis huit ans, des commerçants du quartier Charité Bellecour voit ses craintes confirmées par un bilan estival catastrophique. « Les hôtels de la Presqu’Ile ont subi une baisse de fréquentation de 40%, du jamais vu pour l’une des plus grandes villes de France, une capitale de la gastronomie à la richesse culturelle et touristique mondialement reconnue ». Une attractivité mise à mal par les difficultés d’accès à la Presqu’Ile. Le plus

de ce précieux savoir-faire. C’est une adresse emblématique qui disparaît : un haut lieu où chaque tapis racontait une histoire et où l’art du textile persan était célébré avec passion. Avec la fermeture de la Maison Emir, c’est une part de l’âme de Lyon — sa beauté intemporelle et son héritage artisanal — qui s’éteint doucement.

LIQUIDATION TOTALE

AVANT CESSATION D’ACTIVITÉ

Du 23 septembre au 23 novembre 2025, la Galerie Emir propose une liquidation exceptionnelle, avec des remises allant jusqu’à -70%, exclusivement en boutique. Une occasion rare d’acquérir une pièce d’exception, reflet d’un savoir-faire ancestral et d’une élégance intemporelle.

À noter : avant et après la liquidation, la Galerie Emir ne pratique aucun démarchage à domicile. Toute personne se présentant chez vous en son nom, agit de manière frauduleuse.

Galerie Emir 6, rue Gaspard André - Lyon Célestins Tél. 04 78 28 05 22 www.tapisemir.com

grand centre commercial à ciel ouvert d’Europe s’est mué en cité interdite. 135 € d’amende, voilà le « cadeau » de bienvenue réservé aux automobilistes extérieurs qui n’auraient pas eu le temps ni la patience de s’inscrire sur le site

de Lyon Parc Auto. Les infos nationales relatent régulièrement les perturbations du trafic lyonnais et les difficultés d’accès aux trésors patrimoniaux d’un centre-ville à l’animation réduite au bruit mécanique de plots d’acier qui l’étouffent. JV

LIQUIDATION AVANT DÉMÉNAGEMENT

“L'ENGAGEMENT,

C'EST NE JAMAIS RENONCER À SES CONVICTIONS, QUEL QUE SOIT LE PRIX QUE CELA NOUS COÛTE”

Stéphanie PERNOD

1ÈRE VICE-PRÉSIDENTE DE LA RÉGION

AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

Chaque mois, Alexandra CarrazCeselli, fondatrice de L’Équipe des Lyonnes – un réseau de 3 500 membres qui œuvre à faire émerger les voix féminines dans le débat public – met en lumière une personnalité inspirante dans son podcast « Le Café des Lyonnes ». Ce mois-ci, cap sur Stéphanie Pernod, Première VicePrésidente de la Région AuvergneRhône-Alpes, fraîchement nommée pour conduire la campagne de Véronique Sarselli aux élections métropolitaines de 2026. Figure discrète mais influente, élue aguerrie et femme d’engagement, elle trace depuis vingt ans un chemin singulier au cœur de la vie publique. Fidèle à ses convictions, attachée au terrain et aux idées plus qu’aux effets de manche, elle incarne une politique exigeante : celle qui s’écrit dans la durée, avec courage, humilité et efficacité.

Propos recueillis par Alexandra Carraz-Ceselli Photo © DR

ACC : Êtes-vous une femme engagée ?

SP : Je pense être une femme engagée depuis longtemps. L'engagement c'est ne jamais renoncer à ses convictions, quel que soit le prix que cela nous coûte et parfois, ce prix est très cher. Mais quand nous portons un engagement, je pense qu’il faut aller au bout des choses. Nous le portons pour une idée, pour des valeurs, pour le sens que nous pouvons donner à sa vie ou aux idées que nous défendons. Il ne faut jamais les renier. Il vaut mieux perdre, ou rater une occasion, que de renier ses convictions.

Quand vous étiez petite fille, quelles étaient vos rêves ?

Quand j’étais vraiment petite, je voulais être chanteuse. Je suis même allée à “L’École des fans” de Pierre Bachelet. Puis, au collège, j’ai rencontré un professeur de lettres que j’ai trouvé exceptionnel. J’étais plutôt douée dans cette matière, donc j’ai suivi des études de lettres. Ensuite, je me suis orientée vers la philosophie, et j’ai très vite voulu devenir enseignante. J’ai toujours voulu être professeur. Dès le collège, je me disais que je serais peut-être professeur de français. Finalement, j’ai fait de la philosophie.

Quel a été votre parcours ?

J’ai un baccalauréat littéraire, puis je suis entrée en faculté de philosophie, malgré les réticences de ma famille qui pensait à raison que je ne trouverais peut-être pas de métier. Je suis

devenue professeur de philosophie dans un lycée de l’Ain. J’adorais cela, surtout parce que mes élèves n’étaient pas forcément intéressés au départ, donc c’était un vrai challenge.

Comment êtes-vous tombée dans la politique ? J’ai été élue conseillère municipale dans ma commune, à Hauteville, un petit village de 3 500 habitants (Ain) et j’y ai rencontré le député de la circonscription. Je l’ai trouvé passionnant, notamment pour ses idées. Je continuais d’enseigner tout en m’investissant de plus en plus, notamment sur les grands sujets nationaux comme la réforme des retraites. Un jour, ce député m’a proposé de travailler avec lui à Paris comme assistante parlementaire. J’ai tenté l’expérience, pris une disponibilité d’un an, et deux ans plus tard, j’ai démissionné. J’ai saisi l’opportunité sans trop me poser de questions. Pour moi, dans la vie, il ne faut rien s’interdire. Nous développons des compétences tout au long de notre parcours, donc rien ne nous oblige à faire le même métier pendant quarante ans. Si quelque chose nous plaît, il faut essayer. Si ça ne marche pas, ce n’est pas la fin du monde, nous faisons autre chose.

Au-delà de votre mandat actuel de 1ère Viceprésidente de la Région Auvergne RhôneAlpes, vous venez d’être nommée directrice de la campagne de Véronique Sarselli, maire de Sainte-Foy-lès-Lyon et candidate à la présidence de la Métropole en mars 2026. Pensez-vous qu’il soit encore compliqué aujourd’hui pour les femmes de se faire une place en politique ?

Oui, la politique est un milieu compliqué et parfois violent, autant pour les femmes que pour les hommes. Pour ma part, je suis un "produit de la parité" : sans la loi sur la parité, je n’aurais probablement pas eu la chance d’entrer en politique si jeune. À 21 ans, j’ai été élue dans ma commune parce que j’étais une femme -la loi l’imposait- et aussi parce que j’étais jeune, ce qui faisait baisser la moyenne d’âge. Ensuite, tout dépend de ce que nous faisons de la chance qu’on nous donne. Cette expérience m’a appris l’importance de l’engagement personnel. Finalement, ce n’est pas une question de femme ou homme, mais de décision personnelle : à un moment donné, nous choisissons ou non de s’engager.

Trouvez-vous que c’est accessible pour les femmes aujourd’hui de s’engager en politique ? En fait, ce sont les femmes qui se mettent des barrières et qui envisagent l’engagement public différemment des hommes. Les hommes, eux, ne se posent pas la question de leurs compétences. Nous, les femmes, nous nous interrogeons tout de suite : « est-ce que cela peut rentrer dans l’organisation que nous avons entre la vie familiale et la vie professionnelle ? » Et ensuite : « est-ce que je vais y arriver ? » Un homme, lui, ne se pose pas la question de savoir s’il va y arriver ou pas. Il voit l’enjeu de pouvoir, et il se dit : « Ce serait bien quand même de le faire. » Donc je pense qu’il ne faut pas que nous raisonnions l’engagement politique uniquement comme une question d’organisation.

Quel message donneriez-vous aux femmes qui pensent depuis longtemps à s’engager, mais n’ont pas osé pousser la porte de leur mairie ? Il faut arrêter de se demander si nous allons y arriver, et partir du principe que nous allons réussir. Si notre emploi du temps est contraint, il y a deux solutions : soit nous partageons les tâches avec notre conjoint, parce que lui aussi peut étendre la lessive ou aller chercher les enfants à l’école. Et si vraiment nous avons un emploi du temps chargé, on le dit dès le début : « mon investissement sera limité, je ne peux pas faire plus », et on tient cet engagement. Il n’y a aucune raison que cela se passe mal. Il y a une loi récente controversée, qui impose la parité dans les communes de moins de 1000 habitants. Les maires se plaignent souvent de ne pas trouver de femmes. Cette loi va les obliger à en trouver, et cela forcera aussi les femmes à se lancer. Au début, elles vont se dire que c’est trop compliqué, mais à un moment, elles se diront « finalement, non ». C’est nous, les premières, qui nous donnons des obligations et pensons que nous devons faire les choses mieux que les autres.

Si vous aviez une baguette magique ou si vous étiez nommée ministre demain, quelle mesure pendriez-vous pour que les femmes soient plus visibles dans le débat public ?

Même si je critique souvent la loi sur la parité, elle a malgré tout permis, peut-être maladroitement, l'accès des femmes au débat public. Alors je mettrais en place la parité stricte dans toutes les instances décisionnaires. Parce que je crois qu’il faut cette obligation. Une fois que nous y serons, nous donnerons l’exemple à d’autres. Je ferais une chose supplémentaire : je changerais les programmes scolaires, notamment en éducation physique et sportive. J’arrêterais de proposer uniquement des sports de confrontation dans lesquels les filles ne sont jamais à l’aise. Je pense que c’est là, dès le plus jeune âge, que nous commençons à exclure les filles de la place qu’elles pourraient prendre dans la société. Dans le sport, nous sommes toutes et tous à peu près égaux. Il faut proposer des sports de collaboration, parce que dans ces espaces-là, les filles peuvent mieux s’exprimer.

DOSSIER SPÉCIAL

& bistronomie

Les Téléphones

Un dossier réalisé par Philippe Lecoq (textes) et Alexandre Moulard (photographies)

DES BISTROTS INTEMPORELS À LA BISTRONOMIE CONTEMPORAINE

Lyon, terre des emblématiques « bouchons », mais aussi des « troquets », des « canis » comme disait Frédéric Dard, Lyon et ses belles brasseries créées par la diaspora alsacienne en refuge ici il y a deux siècles, Lyon capitale de la gastronomie, Lyon la prudente, Lyon l’indépendante, Lyon la résistante, a fini par se laisser séduire – envahir ? – par les bistrots.

Texte : Philippe Lecoq – Photos © Bibliothèque municipale de Lyon, Lyon Figaro et Lyon People

Clin d’œil à Jean-Paul Lacombe et Jean-Claude Caro, il y a même chez nous Le Bistrot de Lyon, ce qui frôle l’oxymore puisque, c’est dit, le bistrot est né à Paris et nulle part ailleurs. Le mot serait d’origine poitevine, « bistraud » étant le marchand de vin, un régionalisme importé dans la capitale, et exporté ensuite

partout en France, ce qui ne manque pas de sens. D’autres assurent qu’il provient du mot russe « bystro » utilisé en 1814 à Paris par les soldats occupant la ville qui voulaient qu’on leur serve à boire « vite »... Mais vite, justement, qu’on se rassure : le bistrot étant selon l’encyclopédie libre de la toile « un petit café, petit restaurant sympathique et modeste, composé d'un comptoir ou « zinc », d'une machine à café et d'une tireuse à bière ;

les tables sont simples, en bois ou en fer, dans un style début XX e siècle, elles sont recouvertes de nappes vichy ou de papier gaufré blanc », on pourrait affirmer presque sans siller que Lyon avait inventé le bistrot bien avant qu’on lui trouve un nom, puisque cette définition savante, tireuse à bière exceptée puisqu’ici le pot est d’importance, n’est autre que celle du bouchon.

Intérieur d’un bistrot lyonnais dans les années 1920

BOUCHON-BISTROT, IDEM ? MAIS NOOONNNN...

Le bistrot, bon sang, n’est pas de mémoire publique un établissement où l’on déjeune ou dîne. Christophe Marguin, président des Toques Blanches Lyonnaises et patron du

Président : « Pour moi, le bistrot, c'est vraiment l'endroit où les gens du quartier se retrouvent, où les habitués prennent leur café le matin avec le journal, ou un canon un peu plus tard. C'est un lieu de rencontre où on a ses habitudes. On peut manger un plat du jour le midi mais on ne dîne pas dans un bistrot, c'est vraiment selon moi un lieu de journée. Ils disparaissent et je trouve cela dommage car c’est un lieu de lien social ». Et habiles, les bouchons ne sont pas

devenus des bistrots – c’est sans doute pour cette raison qu’ils résistent au temps – avec leur cuisine signature – de la lyonnaiserie, de la lyonnaiserie, de la lyonnaiserie – et l’humeur disons évolutive du patron ou de la patronne. Ce n’est pas Olivier Canal, patron de La Meunière et président de l'association Les Bouchons Lyonnais qui nous dira le contraire.

Le Comptoir du Bœuf et son chef Philippe Chavent en 1989
Photo Robert Deyrail - Collection BML
Pépite de Jean-Paul et Fabienne Lacombe, le Bistrot de Lyon a soufflé ses 50 bougies en septembre 2024
Photo Jean-Luc Mège
Photo Jules Sylvestre - Collection BML
Photo JJ

RESTE QUE LES BISTROTS ONT ÉVOLUÉ, EN SUIVANT LES GOÛTS ET

LES ATTENTES DU CONSOMMATEUR.

Ils s’adaptent, et proposent aujourd’hui – le midi et parfois même le soir – une cuisine simple, empruntée ici ou là, aux bouchons comme aux brasseries, à la cuisine bourgeoise et traditionnelle. Œufs mayo ou mimosa et onglet-frites, tartares de bœuf ou de saumon, mousse au choc... mais aussi blanquette, tête de veau ou bourguignon, pour peu que le chef du bistrot soit le digne descendant d’une maman qui lui a enseigné ses classiques. Pour le reste, salades, dont la fameuse César, terrines et parfois même pâté croûte, les passerelles sont larges. La capitale des Gaules, ses trois fleuves, blabla blabla, s’est ouverte au monde, qui s’en plaindra, et les nouveaux bistrots qui ne sont donc plus des bars de quartier ont envahi nos rues, à coups d’enseignes discrètes ou tapageuses, suivant une mode que leur fréquentation et leur succès ont vite transformé en évidence. Le bistrot s’est embourgeoisé, il est devenu

À Perrache, la Mère Vittet, le bistrot préféré des noctambules à l’époque où Lyon rayonnait de jour comme de nuit. Le Comptoir Simone de Jean-Philippe Dupuy lui a succédé
Photos Claude Essertel pour Lyon Figaro - Collection BML

chic, il s’est même parfois conceptualisé, et s’est aventuré dans la cour des grands en proposant de la cuisine, des menus, des suggestions et puis des cartes.

RESTAIT L’ESSENTIEL. L’ESPRIT BAR DE QUARTIER. LES HABITUÉS. LA CONVIVIALITÉ.

L’absence de chichi, de collet monté, ce qui a beaucoup plu aux nouvelles générations qui fuyaient l’empesé. Les « milléniaux », suivis des « Z » ont adopté le bistrot et ses évolutions vers la restauration, en même temps que les chefs étoilés qui avaient du flair ouvraient une déclinaison bistrot de leur talentueux savoir-faire. Si Paul Bocuse et Jean Fleury ont plutôt choisi le concept brasserie, tout comme Georges Blanc, Jean-Paul Lacombe, lui, a lancé sa série de Bistrots de cuisiniers, Pierre Orsi son Cazenove, Roucou, Nandron et Bourillot étaient au Chalet du Parc, et Jean-Paul Borgeot avant Guy Lassausaie officiait à Fourvière... Pendant que Christian Têtedoie – dans le désordre chronologique on le concède – ouvrait son bistrot juste à côté de son navire amiral et que le très talentueux Philippe Chavent donnait de la hauteur à l’Opéra. On en oublie, peu importe, chacun a les références qu’il mérite. Encore un nom, un ami connu à Mougins, Patrick Henriroux, avec son bistrot PH3 qui jouxte son hôtel et sa table étoilée de la Pyramide qu’il a su faire perdurer bien après Fernand Point

Le maire de Lyon au bistrot en 1970. Louis Pradel coupant le saucisson de Lyon
Photo Georges Vermard - Collection BML
Le Caro de Lyon, une décoration chic mais une ambiance bistrot assurée par Jean-Claude Caro et Frédéric Cote, aujourd’hui chef propriétaire du Colombier (page 56)
Photo Marco Quinones pour Lyon Figaro - Collection BML

Leurs « gamins », entendez par là les apprentis formés autour de leur piano étoilé ou non, n’ont pas tardé à leur emboîter le pas, dans la foulée du célèbre chef Yves Camdeborde à qui est attribuée la paternité dans les années 90 de la bistronomie alors que l’invention du mot revient au journaliste Sébastien Demorand. La bistronomie c’est quoi ? « Une cuisine qui combine des plats et des aliments de bistro avec des méthodes de préparation gastronomiques », dit-on. Oui, en effet, mais la bistronomie c’est avant tout la LIBERTÉ. Des produits au top, souvent sourcés, du savoir-faire de chef de haut niveau, de la rigueur et de l’inventivité, de la simplicité et de la convivialité, des prix maîtrisés... Et, surtout, pas de course à l’échalotte, pas de guide suprême, pas de juges, juste des clients qui apprécient, reviennent, et partagent l’esprit de la table. La liberté de faire. A son goût. Sans mode. Sans contrainte, autre que le rendez-vous bi-quotidien avec la salle.

C’est à eux, Olivier Paget, Louis Fargeton, Frédéric Côte, Jeff Têtedoie, Christophe Allardon, Guy Benayoun, Julien Gautier, Frédéric Therriaud, et même Benoît Toussaint, d’autres encore, que les Authentiques de Marc Jean et Lyon People ont voulu rendre hommage. Sans oublier quelques tenanciers de bistrots gourmands, quelques cuisiniers « libres » qui s’évertuent chaque jour à nous servir le meilleur, qui conjuguent magie du geste et de la passion, convivialité et sens de l’autre. Ils sont vingt. Pas un de plus. Il en manque, nous le savons. Des excellents et des très bons. Mais ces vingtlà sont des valeurs sûres. Nous en sommes témoins.

< Le Bistrot de la Passerelle, à la grande époque d’Albert Dray, phare des nuits lyonnaises et des amateurs d’escalope à la crème. Le prince Albert s’exila ensuite au Café du Pond et à l’Affaire du 6

Lyon People

Le Passage en 1990.

Photo
Ce qui n'était qu'un petit bistrot de quartier dans une traboule est devenu, grâce à la cuisine inspirée de Daniel Ancel et à son association avec le dynamique Vincent Carteron, "Le Passage" obligatoire de tous les gastronomes lyonnais.
Photo Marco Quinones pour Lyon Figaro - Collection BML
« Chez Marcelle », cours Vitton, fut pendant 20 ans l’un des repaires préférés du microcosme politique et publicitaire lyonnais chouchouté par la grande Marcelle Bramy (décédée en 2005) Collection Alain Jarry

Capitale de la gastronomie

meilleurs ouvriers de France 81 restaurants +de 37 000 + de 190 produits sous signe o iciel de qualité (AOP, IGP, LR…)

chefs étoilés

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LMAISON ALLARDON

à-bas, à Saint-Priest Village, en plein cœur de ce qui est devenu une ville de la Métropole, ils sont chez eux depuis des générations. Dès 1950, à l’époque des Peugeot 203, des 4CV et des Traction, Solange Allardon s’empare du Café des Voyageurs, qui deviendra l’Hôtel du Commerce avec son fils Robert et son épouse Andrée, rejoints en 2000 par Christophe... Une belle histoire de famille comme on les aime, avec des enseignes qui valsent au gré des époques et des us, mais avec des valeurs qui perdurent. L’hôtel ? Terminé depuis 1991. Le café ? Toujours là. Christophe y tient. Dès l’ouverture, les habitués se succèdent sur la petite terrasse en partie couverte de la devanture. Modeste, la devanture. Celle d’un petit bar-resto de village. Avec le nom Allardon qui a succédé aux deux autres en enseigne, puisque le fiston

de la troisième génération n’est pas venu rejoindre la famille sans bagage.

NE PAS SE FIER À LA DEVANTURE.

Car la Maison Allardon, son parking, ses terrains de boules, son restaurant, sa terrasse couverte, ses salles de séminaire, se trouvent derrière, à l’abri des regards. C’est là que Christophe a tranquillement fait évoluer la demeure familiale après des années d’apprentissage chez des étoilés et de belles maisons dont la sienne, à Champagne-auMont-d’Or (1989-1993). Avec sa dizaine d’équipiers dont le chef Emmanuel Serra, il propose sa cuisine bistronomique, bourgeoise et traditionnelle, mais souvent revisitée.

Sauf les grenouilles, fraiches les grenouilles, travaillées comme dans la Dombes, ou ses fameuses gaufres, sucrées ou salées quand elles accompagnent son foie gras. Ou l’andouillette Bobosse juste rôtie dans « un jus corsé »... Toujours des produits d’exception et du fait maison. Un credo. Chez Christophe Allardon, les habitués sont légion, entre les San Priots du soir et les entrepreneurs du parc technologique voisin, alors le menu du jour (à midi) et les suggestions sont plébiscités, comme un rendez-vous serein avec le chef et sa brigade, dont le seul but est aujourd’hui de faire plaisir. « Ma satisfaction aujourd’hui après toutes ces années, c’est de voir partir des clients qui nous remercient », confie Christophe. Il espère juste que ses 100120 convives/jour ne prennent pas tous l’idée de lui taper sur l’épaule pour le féliciter... PL

Restaurant Allardon Christophe 16, Grande Rue - 69800 Saint-Priest Tél. 04 78 20 18 33

STORE LYON

«

NL’ÂME SŒUR

ous sommes moins nombreux à Lyon que les bouchons, mais nous appartenons aussi au patrimoine culinaire de la ville. Les gens découvrent chez nous de belles assiettes à prix modérés, réalisées par des chefs qui ont travaillé dans de grandes maisons souvent étoilées avant de s’installer, mais qui n'ont pas retenu tout le décorum, l’argenterie, le voiturier, j’en passe, pour que chacun puisse venir et se sente instantanément à l’aise » À votre avis, qui à Lyon peut évoquer de façon aussi juste la bistronomie ? Celui qui avec sa femme Jacinthe a été élu en début d’année « Meilleur Bistrot en région » par le guide Lebey : Mais oui, Olivier Paget, patron de la fameuse Âme Sœur située à deux pas des Halles Paul Bocuse et du « nouveau » Palais de justice, réservoir à patientèle. Celui qui propose contre vents et marées d’inflation un menu à 33 € – midi et soir – malgré des parfums d’étoile dans l’assiette.

FORMÉ CHEZ DES PASSIONNÉS

Gérard Cortembert, Philippe Chavant, Pierre Orsi, Michel Rostang, Alain Dutournier, Pierre Gagnaire ou encore Georges Blanc – on voyageait à l’époque –Olivier en a gardé un respect profond pour le produit et la saisonnalité, une technique et un savoir-faire inégalables, et cette petite pointe de folie douce qui lui fait réinventer cent fois les recettes au gré de ses envies.

Dans sa petite maison d’une trentaine de couverts dedans et moins de vingt en terrasse, il propose deux menus : le « nature » plus haut à 33 €,

et le « menu du moment » qui peut broder autour du homard, de la truffe, ou du gibier qu’il aime tant travailler, seul le chef en a la clef. Avec un beaujolais qu’il affectionne pour être originaire du coin, ou une quille de la vallée du Rhône – clin d’œil à son ami Stéphane Ogier, producteur de l’autre Âme Sœur, excellent syrah de Seyssuel, près de Vienne – l’addition peut grimper un tantinet mais le plaisir aussi.

Et ça, le plaisir, la joie simple d’être autour d’une telle table, de s’envoler avec des mets d’exception dans une ambiance familiale – celle ou celui qui fait le plat en cuisine vient vous le servir – Olivier et Jacinthe Paget savent le conjuguer, le partager, comme une offrande quotidienne au ciel qui les a si bien servis en talents. PL

L’Âme Sœur

209, rue Duguesclin - Lyon 3e Palais de Justice Tél. 04 78 42 47 78 restaurantlamesoeur.fr

Défendre nos métiers Réussir ensemble Agir Porter nos voix

ENSEMBLE, ON EST PLUS FORT. ENSEMBLE , ON AVANCE.

Chambre de l’industrie hôtelière et touristique du Rhône et de Lyon métropole Organisation professionnelle des cafés, hôtels, restaurants, établissements de nuit & traiteurs 309, rue Duguesclin - 69007 LYON - 04 78 72 36 42 - contact@umih69.fr

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DL’ATELIER DU SQUARE

e maison en maison – il y eut La Plage à Ainay et Le DoMo à Confluence, de temps de retrait(e) en piges chez les autres, Guy Benayoun tisse son chemin, peaufine ses envies, et prend le temps pour mettre en scène ses rêves d’artiste-chef. Avec Guy, tout est correspondance, sincérité, il faut que l’endroit, la cuisine, la déco, les convives, et donc l’Atmosphère l’emportent pour que de son piano sortent les concertos dont il a le secret.

Dans une ruelle dédiée aux bouchons, face aux étages béton du parking des Cordeliers qui a effacé les anciennes halles, il a doucement fait évoluer son Atelier du Square

jusqu’à ce qu’il soit le reflet de ce qu’il est, et avait projeté d’être. Simplicité, sensibilité, partage. Avec sa déco charmante et moderne, bois blond, murs terra cotta ou vert, vieux sol bistrot ou carrelage, sa trentaine de couverts et la cuisine de plein pied dans la salle, Guy a créé le cosy-cocon qui lui sied.

Mais c’est l’heure, que la fête commence. La carte est très courte, tant mieux, à l’Atelier on ne triche pas, tout est fait maison, et la création ne s’embarrasse pas d’obligations. On y vient déguster ce que Guy a l’humeur de proposer, en services, pas un plat lambda que la tradition lyonnaise accrocherait de rigueur au revers de sa veste blanche. Alors ? Un festival. Beau, très beau – on est dans le gastro – et bon, savoureux. Juste. Équilibré. Surprenant. Osé. Gonflé. Raffiné... On en cite un ou deux à titre d’exemple ? Allez, trois... « Le foie gras, la seiche marinée et poêlée, jus ponzu » ; « bœuf Wagyu, roulé de pomme de terre, purée maison, champignon

confis, jus cacahuète » ; « cabillaud sauvage, asperges blanches, navets et pommes, sauce blanche » ... En saison, cela s’entend. Ah zut, et puis « l’éclair au chocolat revisité », obligé. Oui, Guy Benayoun est créatif, inspiré, un artiste, un chef incontournable, assurément, un homme qui partage avec passion ce qu’il sait et veut faire. C’est ainsi que l’on passe de chef talentueux à adresse indispensable. En plus, le bougre fait traiteur. Pas traiteur façon mousses ou canapés, non, traiteur avec ses propres plats adaptés en petites bouchées. On s’invite ? PL

L’Atelier du Square by Guy Benayoun 9, rue Claudia - Lyon 2e Cordeliers Tél. 04 78 71 00 25

BAU COLOMBIER

ientôt vingt ans que Nathalie et Frédéric Côte se sont posés en bord de Saône dans cette belle et grande maison de pierre et de bois du XVIIIe, son jardin avec vue et accès à la rivière... Vingt ans qu’ils régalent bien au-delà de Villefranche puisque les Lyonnais ont su trouver la bonne bretelle de l’A6 pour venir s’attabler ici, dans ce lieu unique, à la fois la guinguette chic et auberge haut de gamme.

Mais attention, cela fait plus de quarante ans que Frédéric officie, entre ses années de voyage dans le Sud avec Francis Chauveau ou Roger Vergé en son célèbre Moulin, dans l’Ain chez Georges Blanc, et puis à NewYork chez Daniel Boulud, d’autres encore à Philadelphie, ou en Angleterre, et enfin son havre de paix du bas-Beaujolais...

Quarante ans à plaider le respect du produit, des saisons, à cultiver sa passion pour la gastronomie, pour le travail « à la flamme », et affiner la subtile équation entre tradition

et modernité. Ainsi informés, vous ne serez pas surpris quand les premières assiettes rejoindront votre nappage.

Le chef est doué. Il sert sur table la quintessence de ses années d’apprentissage, de peaufinage si vous ne craignez pas le mot, bref, il est sur son nuage... Au Colombier menus et carte s’adaptent à vos envies et budget, suivre les yeux fermés les suggestions du marché, sans oublier les signatures de Frédéric, la soupe d’olives vertes en été ou « l’andouillette de homard au chou chinois en crépinette, fricassée de Shiitakés, émulsion de soja et citron au gingembre », un must avec une belle extraction du livre de Cave, le chef a beaucoup d’amis vignerons.

« Aujourd’hui je fais surtout ce que les clients me demandent

sourit Frédéric, « là, je prépare un chapon de mer (rascasse rouge), il va être poché, servi avec aïoli, fenouil, légumes. Il faut que ça sente la Provence, le thym, le basilic, le safran... »

Heureux clients qui ne seront pas perdus l’hiver avec les gibiers – le Lièvre à la Royale, magnifique – notre chef est aussi chasseur, synonyme de moments de partage entre amis. Un mot sur Nathalie, sans qui ce Colombier ne serait pas cette terre d’accueil aussi bien tenue, elle partage avec Frédéric la fierté du travail bien fait, et donc les honneurs, Le bistro de bistronomie, dans le sens chaleur et convivialité, déco et rigueur, c’est elle. Un ban ! PL

QLE BISTROT DU PALAIS

uelle aventure... Plus de trente ans déjà – et trois injonctions municipales à refaire la terrasse sous véranda – que le premier des « bistrots de cuisiniers » chers à Jean-Paul et Fabienne Lacombe régale les riverains du « nouveau » Palais de Justice de la rue Servient. Né en 1992, le Bistrot du Palais est – et fut – la parfaite traduction de la philosophie de Jean-Paul et Fabienne pour fidéliser leurs équipes.

Ouvert avec le regretté et talentueux chef Olivier Belval et Jérôme André qui venaient de passer plus de dix ans au Léon de Lyon, on y retrouvait tous les marqueurs de la famille : une déco travaillée avec affiches de la Foire de Lyon, photos, moules en cuivre, bouteilles et mignonettes de collection, tableaux et boiseries rapportées, sans oublier un très beau « ciel de boulanger », signature des années de chine de Jean-Paul ; des produits frais et du fait maison pour une cuisine traditionnelle et bourgeoise et un sens aigu de l’accueil et de l’accompagnement des tables.

Une « doublette » de choc, chef de cuisine - chef de salle rompus aux exigences de la maison.

Idem aujourd’hui, puisque le chef Philippe Gonon passé par le Léon et le Bistrot de Lyon, a plus de trente ans de maison, et l’âme de la salle, Gilles Goueffon, ancien du Léon lui aussi, dirige le Palais depuis 2012... Petit clin d’œil à Antonia, indétrônable. La famille. La preuve d’une bonne ambiance et d’une équipe solide. Terrines, carpaccio de bœuf, tartare de hareng, salade de museau ou aspic à la lyonnaise en entrées, tête de veau sauce gribiche, dos de cabillaud rôti, saucisson chaud ou filet mignon, andouillette et filet de Saint-Pierre, on ne s’aventure pas dans l’inconnu, mais les meilleures mélodies peuvent

s’écouter mille fois avant de lasser. Une « crème caramel de nos grands-mères, madeleine » pour finir, le tout sur une note pas trop salée, signent la démonstration que même avec un petit orchestre – trois en cuisine, trois en salle – l’interprétation peut être au top, pour les palais – tant pis, on l’a faite – les plus délicats. PL

Le Bistrot du Palais

220, rue Duguesclin - Lyon 3e Tél. 04 78 14 21 21

Authentiques et passionnés : notre différence !

FCH a récompensé l’excellence des Brasseries Bocuse – Trophée 2024

Trophée remis par Jonathan De Palatis (FCH) à Jérôme Bocuse.

Retrouvez-nous le 6 octobre pour la grande soirée des Authentiques ! FCH sera présent pour célébrer la passion et l’authenticité de la bistronomie lyonnaise.

FCH, votre partenaire de l’hygiène et de l’excellence gastronomique.

«

JLE THÉODORE BISTROT DES HALLES

'adore ce que je fais, je suis un passionné. Je ne viens pas travailler, je viens faire plaisir aux gens. Et c'est ce que j'essaie de transmettre à mes équipes – ils sont une quinzaine au Théodore Bistrot des Halles –c'est un métier de transmission, et c'est beau quand tu transmets, c'est vraiment un métier fabuleux » ...

Il ne change pas, Marco Chopin, souriant, toujours, sans simagrées, infatigable, sapé comme un milord, ici, là et partout en même temps, aurait-il un jumeau ou des sosies comme on en prête aux présidents à vie ? En vingt ans de maison Bocuse – c’est lui l’homme de l’Est, n’en déplaise à Poutine – et quelques années cours Franklin Roosevelt, son 06 figure dans tous les bons carnets d’adresse... En son Théodore n°2, fiché en plein centre des Halles de l’Hôtel-Dieu, dans un écrin majestueux sans être pesant, il tourne et tourbillonne, flanqué de Fred et Julien qui le complètent, le suppléent voire l’interprètent.

LES HABITUÉS SONT LÀ

On croise Jean-Louis Maier et son staff familial, Jean-Michel Aulas Christophe Larose, des banquiers d’affaires dont on taira le nom, et quelques pages du calepin de Marco évoqué plus haut. Et puis des touristes aussi, descendus à l’Intercontinental voisin, qui se mêlent dans un français impeccable – parfois – aux bavardages locaux. Marco se sent tellement bien ici qu’il envisage de s’agrandir. Avec déjà plus de 150 couverts par jour, le bistrot de Marco pourrait devenir une brasserie... Ce serait sans compter avec la patte du chef Nathan Wirth qui conjugue produits d’excellence, gourmandise, du bourgeois plutôt que de l’excentrique, bref, de la bistronomie traditionnelle à prix convenus. « Je pense toujours à Paul Bocuse quand j’évoque une assiette, il me disait toujours : « faire simple c’est déjà compliqué » ... sourit Marco en surveillant le lever d’une sole meunière. « Tu sais, il faut y aller, il faut

chercher, il faut innover, ne pas s'endormir. Il n'y a jamais rien de gagné, ici on se remet en question tous les jours, deux fois par jour », conclut notre Marco national... Infatigable. PL

Le Théodore Bistrot des Halles 21, quai Jules Courmont - Lyon 2e Hôtel-Dieu Tél. 04 78 82 38 49

LE CAFÉ DES ADJOINTS

C’est l’une des plus belles places de Lyon. La plus belle ? Avec ces beaux grands arbres protecteurs, ces façades roses aux grandes fenêtres croix-roussiennes avec garde-corps en fer forgé, ces pavés ajustés à l’ancienne, ces échoppes animées, un peu à l’écart des bruits du centre, la place Fernand Rey est un havre, un concentré de charme et de lyonnitude. Alors forcément, dans un tel décor, quand il s’est avéré que la famille Grondin qui tenait Les Filaos depuis une quarantaine d’années avait choisi de s’éclipser

– Axel et puis Johan – il a fallu être prompt et habile pour en reprendre les clefs. Ainsi fut fait. Thierry Fontaine, propriétaire du Maze à Limonest et son associé à la brasserie Gabriel Hugo Neyrand, patron de La Trattoria à Saint-Jean, n’ont pas longtemps dissimulé leur plaisir d’avoir raflé la mise. « Nous avons souhaité ouvrir un vieux bistrot néo-rétro qui aurait été là depuis des années mais qui casse les codes, en cuisine et en salle, avec des œufs-mayo revisités servis avec des grands smiles par des jeunes en t-shirt », jubile Hugo qui adore cette place iconique. « Elle fait penser à un petit village de vacances avec nos petites chaises en rotin et nos tables bistrot. C'est un coin idyllique ».

Son nom ? Les Adjoints, en hommage à Fernand Rey. L’homme de la place « a beaucoup oeuvré pour la ville de Lyon au début des années 1900 », et clin d’œil aux élus de Lyon qui peuvent venir à pied de l’Hôtel de ville. Aux manettes de ce Café des Adjoints, Landry Tudury venu de la brasserie Gabriel, Quentin Desperrier, un as des cocktails, et puis Pilou, un peu beaucoup RP et troisième larron de la bande... Au piano, Julien Garnier, ancien du restaurant Les Saint Potins (6e), « qui est en train de s’envoler » dixit Hugo, tant son travail de cuisine bistrot fait l’unanimité, avec ses notes de modernité sur une partition traditionnelle. Les plats du soir ne sont d’ailleurs pas ici que des vulgaires planches à partager ou des tapas mille fois vus et revus, les thèmes du midi sont repris et confirmés, ce Café est un bistrot, oui, mais un bistrot ou sérieusement diner est une évidence. PL

Café des Adjoints

1, place Fernand Rey

Lyon 1er - La Martinière

Tél. 04 28 29 28 90

CLE CAFÉ DU MARCHÉ

e bistrot lyonnais est une institution... depuis bientôt cinquante ans. Là, en face des quais de Saône, avec vue magique sur la basilique Notre-Dame de Fourvière pour 30 à 50 couverts bien assis selon la saison – bon, certains sont de dos, mais il n’est pas interdit de se retourner - et vue sur le célèbre marché Saint-Antoine quand il se tient, au Café du Marché donc, on respire Lyon, on vit Lyon, on est de Lyon. D’autant plus que depuis 2018 celle qui tient la maison a pris le temps d’apprendre notre Lyon par cœur à force de noircir son carnet d’adresses d’habitués – et leurs amis – qui défilent dès 7h30 pour un petit café sur le pouce jusqu’au soir avec l’afterwork que l’on nomme ici plus simplement l’apéro.

La patronne, c’est Bénédicte Scatollon. Appelez-là Béné comme tout le monde, dirige sur le quai Saint-Antoine une équipe de filles diablement bien ajustée à l’environnement. Chic mais abordable, sourire et poigne, pro et

dispo... « Dites bien que c’est un bistrot de filles, pas que, mais il y a Delphine indispensable femme de l’ombre, Chantal mon alter-égo depuis le début, et les autres au service » « Ici les clientes se sentent à l’aise », tient à préciser Béné à qui ses associés – majoritaires –Antoine Maillon et Frédéric Démurs, les deux anciens bras droits de Georges Blanc à Vonnas, ont laissé carte blanche. Tant mieux. Arrivée aux côtés de Régis Bétoule, l’ancien boss, Bénédicte a su donner une âme, la sienne, à une institution. Chapeau bas et applaudissements. Au menu, une fois l’atmosphère dressée, une cuisine du terroir bien sentie à base de produits frais dégotés en face, dont les légumes, avec une mention très bien pour les salades composées à la demande dont le prix s’ajuste en fonction du nombre d’ingrédients... Une milanaise, un club-sandwich, un burger, des tartares, ici on fait simple façon brasserie, mais comme disait

Bocuse, le plus simple et

parfois le plus compliqué. Ah, oui... Béné est une fan de sport et de rugby en particulier. Et puis de musique. Vous voyez l’attelage ? Tout cela en face de la colline de Fourvière. Plus qu’une invitation, une obligation... PL

Le Café du Marché

25, quai Saint Antoine – Lyon 2e Cordeliers Tél. 04 26 28 12 46

PARTENAIRE DES AUTHENTIQUES DEPUIS 2023

artisanat d’exception pour bistrots de caractère.

Artisanat d’exception pour bistrots de caractère

Réalisations Sn atelier : Le Cèpe Vourles, Court Bouillon Lyon 4, Hôtel Bayard Bellecour Lyon 2.

Le goût du détail, jusqu’au «bout du zinc» Dans son atelier lyonnais, Sébastien Béraud façonne à la main des comptoirs en étain pour des lieux qui veulent marquer les esprits. contact@sn-atelier.fr / 06.31.39.50.75 www.sn-atelier.fr et @sn_atelier_fr

Crédit photos @julienrambaud

YCAFÉ DU RHÔNE

annick Abraham a eu un coup de cœur, on le comprend si bien : tout ce bois vieilli plaqué sur les murs, jusqu’au bar qui semble dater de la création – 1902 – du Café du Rhône ; ces merveilles de miroirs aux bordures ouvragées et puis ces cinq tableaux de céramiques peintes représentant le Lyon du siècle dernier, des aqueducs de Chaponost jusqu’au Parc de la Tête d’Or en passant par le pont de la Guille ; le sol de vieux carreaux passés de mode, et les banquettes qui font face à des chaises en bois version Mathusalem... L’endroit est classé depuis 2003 “Patrimoine du XX e siècle” – bonne idée – grâce au respect de chacun de ses propriétaires. Yannick, donc, ancien des Négos et de la Brasserie Georges dirigée à l’époque par Jacky Gallmann, est tombé sous le charme, a quitté il y a un peu plus d’un an Millery où il tenait Le Clos, pour venir s’installer là, en bordure du Rhône, face à l’Hôtel-Dieu et, un peu plus loin derrière, à Fourvière.

AUTHENTIQUE, SON BISTROT DE TROIS SALLES ET UNE SOIXANTAINE

DE COUVERTS NE DÉSEMPLIT PAS.

On y vient en habitués ou comme au musée, respirer un instant des effluves et des images de ce passé qu’on enjolive de souvenirs perdus. Américains et Chinois, eux, y viennent goûter un morceau de France, envoyés par les hôtels qui ont noté la pépite dans le registre de leur conciergerie. Mais Yannick Abraham n’est pas gardien de musée, et c’est bien un bistrot d’aujourd’hui dans une peau d’hier qu’il gouverne. Avec l’excellent chef Nicolas Dubain, connu dans son « Affaire de goût », qui travaille avec talent les lyonnaiseries –quenelle de brochet et andouillette à la fraise de veau – et les plats bistrots – tartares, pâté en croûte et œufs mimosa – sans oublier de s’encanailler dans son registre plus personnel quand le marché lui en donne l’opportunité.

En salle, vous trouverez aux côtés de Yannick l’étonnant Romarin Dépreux, encore un transfuge de la Georges – 18 ans à Perrache – qui sait ce qu’un service réclame comme attention et rigueur. Le trio du Café du Rhône sait donc de quoi il retourne, on peut se permettre de vous engager à garer votre carrosse au parking de la Fosse aux Ours avant de remonter le quai Augagneur sur quelques pas jusqu’au 23. Attention, petite devanture, petite terrasse sur trottoir l’été. Ne manquez pas l’entrée... PL

Tél. 04 78 95 44 13

Café du Rhône 23, quai Augagneur - Lyon 3e Préfecture

Paul-Étienne CARRILLON

Paul-Etienne Carrillon n’en aura jamais terminé avec l’art d’entreprendre. A peine son groupe ACNIS transmis à sa fille Fanny, le « roi du titane » s’est lancé dans la distribution du Cup Cleaner®.

Rappelons qu’ACNIS est leader mondial dans la distribution et le stockage de matériaux métalliques avancés, s’appuyant sur l’expertise de ses filiales : ACNIS international (médical) ; Aerometals & alloys (aéronautique civil et militaire) ; BCS (dentaire).

Le Cup Cleaner®, c’est une borne de rinçage sans contact pour tous types et tailles de contenants réutilisables en entreprise (mugs, verres, tasses, gourdes…).

Conçu et fabriqué en France, marque déposée, cette machine au design plutôt réussi, rince tous vos contenants avec seulement 2 centilitres d’eau et en moins de deux secondes. La comparaison avec un rinçage classique - un litre, un litre et demi - laisse pantois. Une révolution à l’heure de la protection de la planète et de la ressource en eau.

« Un jour l’eau vaudra plus cher que l’électricité », justifie sobrement Paul-Etienne Carrillon, en vantant les mérites de cette machine unique au monde, distribuée par sa start-up LPCC International.

Avec Cup Cleaner®, l’anti-gaspilleur, l’eau demeure… Et le compteur électrique s’abstient de tourner puisqu’aucun branchement n’est nécessaire. Lowtech, la machine est aussi 100% recyclable. A l’heure des efforts contraints ou assumés des entreprises en matière d’éco-responsabilité, cette borne de rinçage innovante – la loi anti-gaspi AGEC a entraîné la disparition des gobelets plastiques - doit trouver sa place à côté de n’importe quel distributeur de boissons.

Pour en savoir plus : www.bornederinçage.com

CAFÉ TERROIR

Il court il court, le petit prince Jeff Têtedoie, mais « non, pas tout seul », et même si on n’a jamais dû lui faire, quel parcours ! Avec le Café Terroir lancé il y a dix ans en compagnie de son ami Lemmy Brou, suivi de toutes ses déclinaisons, la Cave,

le Kiosque, et Le Café Terroir chez Saint-Cyr, à Anse, et puis son association avec le chef Florent Poulard – et Lemmy, bien sûr – chez Monsieur P où il s’occupe de la carte des vins, Jeff a non seulement conquis la place des Célestins, mais aussi Lyon jusqu’aux Pierres Dorées...

Le fiston de Florence Perrier et Christian Têtedoie aurait pu choisir de faire tout autre chose pour éviter le poids de son ascendance, il a d’ailleurs tenté le coup, raté, les gènes sont parfois incontournables... Mais bref, tant mieux pour le Café Terroir qui nous amène ici, un petit estancot charmant avec une mini terrasse en saison, planqué dans une ruelle derrière la place des Célestins, où se battent les Lyonnais pour avoir une table.

Devenu chef en son Café un jour de 2019 parce que la place était soudain vacante, Jeff a su se hisser au niveau des meilleurs avec une cuisine oscillant entre « le bistrot chic et le gastro ». « J'aime bien garder les

codes du bistrot dans l'accueil, dans le côté chaleureux, convivial. Et même s’il y a des plats « signature » qui ne bougent pas (on cite vite fait la rôtisserie avec découpe en salle, et l'œuf fermier à la coque, mouillettes de Beaufort) j'aime bien ne rien m'interdire en cuisine, faire des plats plus techniques, plus évolués, tout en gardant une trame très locale sur le sourcing des produits ».

Et il ne s’interdit pas non plus de proposer une carte des vins Majuscule – 40 000 bouteilles avec Monsieur P – à des convives ravis d’une telle aubaine.

Avec toutes ses adresses, Jeff a pris de la hauteur, même s’il en dirige toujours les cuisines « en donnant les thématiques de produits aux équipes qui s’affairent, proposent, avant que « je tranche et finalise Au Café donc, règnent aujourd’hui Rémi Martinet, son second en cuisine, sa sœur Léa Têtedoie et Bastien Nectoux en salle, avec comme mantra : « se laisser aller sur une cuisine vivante avec des produits de la région, promouvoir le terroir tout en allégeant un peu les recettes, et surtout donner une identité à ce qu'on fait ». Facile... PL

Café Terroir Lyon 14, rue d'Amboise, Lyon 2e Célestins Tél. 09 53 36 08 11

Depuis plus de 40 ans, le Groupe Novali, fondé à Lyon, accompagne entreprises et talents par tout en France. For t de ses 300 collaborateurs réunis autour de ses marques, il s’impose comme un acteur incontournable du secteur des ressources humaines.

I N T E R I M

T E M P S P A R T A G É

I N T E R I M D I G I T A L

R E C R U T E M E N T

O N S I T E

P O R T A G E S A L A R I A L

LA CANTINE DU VILLAGE

Bon sang que cette « Cantine » porte bien son nom ! Pas au sens premier du terme, car ici pas d’usine, pas d’école, et donc pas de cuisine « collective » pour enfants qui se lancent les petits pois à la figure – quand ce ne sont pas les petits suisses – non, mais rien que des habitués, une flopée, des ronds de serviette, des tables réservées, des sourires, des poignées de mains, des embrassades... À la Cantine, on se connaît, on se tutoie, on s’interpelle, on se rejoint, et même si vous débarquez là par hasard vous serez emporté par la vague, accueilli, servi, ravi, et vite adopté.

Il faut dire que là-haut, juste en face de l’église de Saint-Didier au Mont d’Or, il y a du métier en cuisine et en salle. Du métier, et un esprit – qui n’a rien de saint – insufflé par la famille Hébrard depuis 2009. Aux manettes, Pierre-Alain, Hébrard donc, qui avec son épouse Denise ont fait jadis les beaux jours de la rue Mercière avec leur Maître Pierre Le chef avait besoin d’air, besoin de voir ses

ouailles pouvoir se garer pas loin, besoin d’arbres, des vrais, sur sa terrasse protégée des vents contraires, bref besoin de calme et de campagne.

Et comme l’homme de l’art est un fidèle, il a embarqué avec lui son équipe, son fils Alexandre, un ex-Bocuse qui le suit depuis dix ans, le vrai patron de la salle et de la cave pour peu que Pierre-Alain n’y soit pas.

Et puis en cuisine Florent Behar, son second depuis toujours puisqu’il a appris le métier avec le boss. Et Denise, omniprésente sans qu’on le sache, attachée à la paperasse et à l’administratif, on peut l’applaudir... Trois personnes en cuisine, trois en salle, pour une quarantaine de couverts dedans et plus de soixante en terrasse. Fermez le ban.

Ne reste plus qu’à savourer. Ici « tout est fait maison, sauf le pain », insiste Pierre-Alain. Bien reçu. À la Cantine la famille propose « une cuisine bourgeoise revisitée » au goût du jour, mélange de très bons produits et de recettes éprouvées, servie avec une belle mise en place dans l’assiette puisque les saveurs sont aussi affaire de coup d’œil. En saison, demandez au chef un ris de veau à la crème sauce morilles, ou un vol au vent dont il a le secret... Je ne vous ai rien dit. Et puis, n’hésitez pas à tutoyer la cave, Pierre-Alain et Alexandre s’en disputent les clefs. C’est bon signe. PL

Inutile de le nier, cet « Établi » niché en plein quartier d’Ainay est un coup de cœur. Pourquoi Lui ? Car ici s’ouvre une parenthèse. L’endroit respire chaleur et lumière, modernité et tradition, pierre, bois et métal brut, mais aussi cuir vert pastel des chaises et banquettes. Ici un plafond de bouteilles aux culs bleu de mer, là un mur d’outils stylisé, un bar pour la sommellerie, les tables sont belles, on souffle, c’est feutré et convivial... Et puis il y a Manon, Manon Casier, le sourire en accroche et la pointe d’humour qui soulage. Manon chef d’orchestre de son équipe de salle, nature et professionnelle, un luminaire en mouvement. On s’assoit ? Sans tarder, on vous fera choisir votre couteau conçu par l’artisan JeanLoup Balitrand qui servira à trancher le pain – divin – et tutoyer le beurre couleur noire, tout en papotant avec le sommelier qui dégotera dans sa belle cave tendance « nature » le verre ou la bouteille qui va bien. Les propositions du jour sont sous enveloppe, ici tout étonne, trois ou six services jusqu’à

L’ÉTABLI

sept le soir, selon la faim, l’humeur ou le temps imparti.

ATTENTION, LA MAGIE VA OPÉRER

Les tables qui savent surprendre sans se perdre ne sont pas si nombreuses, déjeuner ou dîner ici m’a toujours rappelé Alexandre Couillon, à l’Herbaudière, et ses macarons. Les inspecteurs du Guide ont sans doute renoncé à s’aventurer en presqu’île lyonnaise, s’ils veulent qu’on les promène...

Car à l’Établi siège un bonhomme – « siège » est mal choisi, il joue du piano debout, et pour ce qui est de la bonhommie... – un gaillard barbu timide comme un artiste, mais doué comme un artisan du goût, l’œil noir cachant la tendresse d’un chateaubriand ou

L’Établi

22, rue des Remparts d’Ainay Lyon 2e Ainay Tél. 04 78 37 49 83

d’un merlan au fond de sa carapace. Louis, Louis Fargeton est un passionné de l’art culinaire, un créateur humble et discret, qui sait marier les saveurs comme personne et surprendre les papilles à la manière du chef cité plus haut. Formé chez Philippe Gauvreau et Christian Tétedoie, Louis fuirait ces superlatifs, lui qui préfère s’amuser derrière la porte de sa cuisine, en rêvant de pampa argentine ou de jungle indonésienne.

Mais flûte, plus de place pour citer ne seraitce qu’un plat. Retenez juste qu’à L’Établi vous serez convié à vous extasier. Voilà. Convié à l’extase. Ce n’est pas si souvent... PL

ON NE CHOISIT PAS LES TALENTS, ON LES RÉVÈLE

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Là où chacun trouve sa voie.

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FM RESTAURANT

ormé dans des « gastros » étoilés, chef pendant six ans des cuisines du Léon de Lyon version deux macarons aux côtés de Jean-Paul Lacombe, Julien Gautier est de ceux qui savent donner des ailes à la cuisine, avec le culte des produits, des accords, et l’élégance d’une assiette à l’image de celui qui la propose.

Son M Restaurant ? A l’image du chef. Une touche de classe et de chic – incroyable vinothèque – de l’anthracite et du blanc savamment mis en lumière, quelques touches discrètes de couleur, et puis des assiettes haut de gamme, dans la présentation comme dans la balance des saveurs. Gastro dans l’assiette, bistro chic en déco, et prix tirés au cordeau... Nous sommes ici dans l’antre de la bistronomie, Le M en est du moins le synonyme. Et cela fait plus de quinze ans que cela dure.

2008 : Julien quitte la rue Pléney évoquée plus haut pour traverser le Rhône et rejoindre les cuisines du M de Mathieu Viannay qui

traverse lui dans l’autre sens pour la Mère Brazier. 2009 : un Bib gourmand tombe dans son escarcelle. 2010 : Julien rachète le M à Mathieu. Fin de la chronologie des débuts. En deux ans, Monsieur Gautier s’installe seul face au monde. Avec une obsession : la régularité. Afin que le visiteur de passage ou l’habitué puissent témoigner eux aussi que le Bib de 2009 n’avait pas été décerné par hasard.

QUINZE ANS DE BIB

C’est – sans doute – le moment propice pour citer Harvey Trollope, alter ego du chef en cuisine, et Emmanuel TachonFoley, sommelier et directeur de salle, tous deux associés depuis près de deux ans dans l’aventure. Respect de la saisonnalité et goût marqué pour le travail des légumes, rigueur, inventivité, technique en partage avec le premier, convivialité, précision, curiosité, en partage avec le second... Le trio fait la paire. Un mot pour Pascaline, pâtissière de

son état. Votre point final était à tomber. C’est tout le problème du M, on y M tout. Ah, au fait, Julien Gautier a lui aussi créé d’autres adresses gourmandes à deux pas de son vaisseau amiral : le Bouchon Sully, déjà dix ans, et le Casse-Vins, bar à vins ouvert dès 17h, rue Bugeaud, où il ne déteste pas donner un coup de main le samedi soir... PL

M Restaurant

47, avenue Maréchal Foch - Lyon 6e Tél. 04 78 89 55 19

Depuis 1936

CHEZ PAUL’O

Un lieu, un chef. Deux mots suffisent pour dessiner vite fait le sanctuaire tenu depuis déjà dix-huit ans par Benoit Toussaint. Le lieu, un coin magique sur l’île de la Table Ronde, là-bas, au sud de Lyon, entre le Rhône et son canal, entre Solaize et Vernaison, à une quinzaine de minutes par l’autoroute avec GPS.

Attention, il y a deux établissements sur l’île. Chez Paul’O est le second quand on arrive, ne vous trompez pas de parking. Géant le parking. Comme le parc, un hectare en partie

arboré au milieu de la forêt, herbe grasse, massifs, et terrain de pétanque, l’idéal pour laisser s’épanouir les enfants qui ne tiennent pas jusqu’au dessert, ou pour aller faire un tour – discret – avec son élu(e) de cœur... « Ce sont les Pélissier qui ont inventé ce lieu magnifique », confie Benoît Toussaint, « ils étaient les gardiens de la traille – le bac – dans les années 1900 ». L’endroit en a conservé l’esprit guinguette, chic la guinguette, avec 150 places à l’intérieur et plus de 200 en terrasse sous la pergola ou les guirlandes... signal fort pour les groupes qui souhaitent privatiser. Ici, il y a de l’espace sous les arbres centenaires, des coins salon, un kiosque pour les apéros, l’intérieur Black and White s’ouvre en grand sur la terrasse et le parc, des fleurs partout, atmosphère, est ce que tu as une gueule...

La gueule elle est là. Toussaint, Benoit, cinquante ans révolus, passé par Le Crillon, le Doyen, le Grand Véfour, et puis Jean-

Claude Ferrero, le roi des champignons. Retour à Lyon, deux petites adresses de copains, et direction le sud... Toque Blanche, Maitre cuisinier, Académicien culinaire, Benoit est un investi du métier qui conjugue au quotidien fraternité et convivialité, dans une ambiance bistro où chacun va découvrir la générosité de l’assiette et du quidam qui la concocte avec son équipe dans sa cuisine ouverte sur salle. Le produit, l’assiette, la sauce, toujours faite maison, ce sont les signatures du chef qui adore travailler le poisson et le gibier, même si ses plats références sont les grenouilles et le filet de bœuf aux morilles. Mais ce qu’il aime vraiment, Benoit, c’est qu’on lui fasse confiance dans le choix des plats. Il vous emmènera alors dans son univers du jour, et là, même s’il est mal luné, la magie va opérer. Un chef, son lieu. Ça le fait... PL

Chez Paul’O

551, chemin de la Traille - 69360 Solaize Tél 04 78 46 06 47

Vente

Disponibilité

Livraison

Comme les chercheurs d'or... les gourmets lyonnais sont toujours à la recherche de la dernière pépite pour épater leurs amis aussi “fous” qu'eux de nouvelles adresses. Ils seront sûrs de les convaincre avec le retour dans le sixième arrondissement de Stéphanie et Eric Jambon qui se sont rapidement fait connaître des connaisseurs éclairés alors qu'ils ont seulement repris le 6 janvier dernier. C'est une de leurs amies de l'avenue de Saxe qui leur avait indiqué ce restaurant à reprendre de vingt-quatre couverts qui leur convenait parfaitement souhaitant travailler tous les deux sans personnel... On revient finalement aux sources de ce métier de restaurateur avec le chef en cuisine et sa femme qui soigne les clients au service... Eric Jambon dont la vocation est venue dans les années 2005-2006 dans sa boîte d'informatique Power boulevard des Belges en rencontrant Paul Bocuse qui voulait monter son site internet.

LE PETIT 6

Après avoir côtoyé les meilleurs chefs dans les cuisines de Bocuse... Eric Jambon littéralement galvanisé par le monde de la cuisine se jette bravement à l'eau vendant son affaire d'informatique pour investir dans le domaine des Sequoias à Bourgoin où ils sont restés quinze ans obtenant une étoile en 2014 venue récompenser leur passion. Pour une sombre affaire de crédit-bail avec leur banque ils ont ensuite été obligés de se relancer vers de nouvelles aventures comme la Gare de Corps Sud Isère à 1.200 mètres d'altitude où notre téméraire couple envisageait d'installer cinq chambres d'hôtes... mais bloqués par les permis de construire. Voici notre couple de retour à Lyon pour notre plus grand bonheur et celui de Stéphanie préférant visiblement l'air du sixième arrondissement plutôt que l'altitude en Isère... Le ton est donné dès leurs trois entrées aussi magnifiques les unes que les autres : saumon mariné aux agrumes, croque jambon truffe d'été comté affiné ou

carpaccio de Saint-Jacques. Eric se surpasse ensuite avec sa propre création : quenelle de brochet de forme rectangulaire, à l'ancienne, légumes croquants selon une recette d'Apicius qui vous emmènera au paradis des gourmets arrosée d'un Saint Joseph Didier Morion. La pluma ibérique ratatouille et le ris de veau sauce albufera sont également à retenir en toute priorité pour les amateurs du genre. La crêpe suzette flambée termine en beauté ce repas de rêve. Lorsqu'un couple de restaurateurs transforme votre journée de routine en paradis... on ne peut que trinquer d'une coupe de Taittinger avec eux en les remerciant chaleureusement !

Le Petit 6

Texte : Christian Mure (Guide Lyon Gourmand) - Photos © Jean-Luc Mège

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Daniel Ancel, Pierre Molin, et depuis plus de dix ans maintenant Frédéric

Therriaud Le Plato – ouiiii, jeu de mot avec le « plateau » de la Croix-Rousse –est né sous une bonne étoile. Non pas l’étoile de Bibendum, même si Daniel en a jadis décroché une ailleurs, et même si les trois ont fait leurs classes chez des abonnés du guide déliquescent, mais l’étoile polaire, celle qui montre le chemin, le vrai guide, qui veille sur cette belle maison croix-roussienne à travers la magnifique verrière de sa salle principale,

LE PLATO

puits de lumière en journée et ciel étoilé –donc – à la nuit tombée.

Plus de dix ans que Frédéric – on n’oublie pas Kelly, son épouse, son sourire, et bien plus encore – séduit sans bruit et sans esbrouffe quarante à quatre-vingt dix convives chaque jour avec ses inspirations et ses classiques incontournables.

Dix ans à peaufiner l’endroit, le bleu canard sur les murs, sans doute appliqué par le voisin et plâtrier-peintre Sébastien Lapierre, le bar à vin(s) avec ses caves, sans renier le passé puisque c’est sur un coup de cœur pour « l’ambiance et la déco » que Frédéric – déjà habitué des lieux comme extra - a acheté la maison.

“NOUS FAISONS UNE CUISINE DE MARCHÉ AVEC UNE POINTE DE CRÉATIVITÉ”, ose Frédéric.

En réalité, son Plato offre bien plus que cela. Fils de charcutier-traîteur, petit-fils d’un patron d’épicerie-boulangerie devenu restaurant en Saône-et-Loire, formé à la pâtisserie-chocolaterie, puis élève de Nicolas Le Bec rue Grolée, de Christian Têtedoie, le chef a enregistré depuis longtemps un océan de parfums, de saveurs, de souvenirs, et de savoir-faire, qui rendent sa cuisine unique. Bien sûr, au vu de son parcours, il fait tout luimême jusqu’aux nougats et glaces... à fondre. Ses classiques ? les « rouelles de cuisses de volaille fermière farcies aux escargots et foie gras, émulsion aux herbes potagères » ou le « filet de bœuf (Salers ou Aubrac), poêlé façon Rossini, tranche de foie gras grillée, jus aux truffes » - il aime travailler le foie gras – et puis ses millefeuilles adaptés aux saisons font revenir les plus délicats. Mais laissez-vous embarquer par ses inspirations du marché, le chef sait conjuguer le mot gastronomie à toutes les sauces. Sauces qu’il prépare luimême, on se répète. PL

Le Plato 1, rue Villeneuve - Lyon 4e Croix-Rousse

DERNIER APPEL POUR LE MEXIQUE

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CLE RIVE GAUCHE

yril Cornudet est un homme heureux. Heureux propriétaire d’une institution du 6e arrondissement de Lyon – le Rive Gauche est né en 1983 – au même titre que l’était feu le Cazenove de Pierre Orsi, heureux de lui avoir redonné ses lettres de noblesse, lui, l’enfant de la rue Duguesclin longtemps parti faire des affaires ailleurs.

Là, à l’angle du cours Franklin Roosevelt et de la rue Duguesclin donc, en face de la famille Bernachon, il a depuis 2020 patiemment redonné du lustre à cette maison à la déco chic et élégante – le papier peint de chez Casamance ! – feutrée et animée, où se croisent et se retrouvent des générations de Lyonnais du sixième qui, pour rien au monde, n’habiteraient ailleurs, et surtout pas en presqu’ile.

Mais vite direction les cuisines, Cyril est un fan de son chef Guillaume Lepeltier, un autodidacte bourré de talent, adepte du travail des Xavier Pincemin, Jean-François Piège et autre Thierry Marx « Avec l’équipe, nous aimons travailler des classiques en les revisitant, avec d'autres cuissons, en jouant sur des textures... On s'efforce de cuisiner au jour

le jour, sans barrières ni codes, c'est là où nous sommes le plus créatifs. Nous avons une carte, bien sûr, elle évolue tous les mois pour suivre les saisons, mais suggestions et plats du jour changent deux fois par... jour ».

Le chef aime s’amuser en cuisine, ça se sent. Ainsi une fois le pâté en croûte « du Rive Gauche » partagé ou avalé en solo (cochon, colonatta, foie gras, gésiers, trompette de la mort, abricot et noix de pécan), vous pourrez tester – hors poisson ou viande du jour plébiscités par la clientèle – le filet de bar, coquillages en marinière et risotto, ou un burger coréen à base de poulet karagé ou haché de bœuf, top les burgers. Ban d’huîtres, « mais pas celles qu’on trouve partout » précise Guillaume, et coquillages en saison, le chef ne déteste pas jouer avec les Saint-Jacques de Saint-Brieuc. Nous n’étions pas passés depuis longtemps, mais quel plaisir de voir ce « vieux » Rive Gauche joyeux comme avant, avec ses deux terrasses pleines pour le petit dej’ ou l’afterwork, véritable phare du cours Morand, alors que le sixième arrondissement finissait par se concentrer autour des Brotteaux. Quand on a une âme... PL

Le Rive Gauche

31, cours Franklin Roosevelt Lyon 6 Morand

Tél. 04 78 89 51 21

Avec le soutien de la DRAC AURA et de la Région Auvergne Rhône-Alpes

Jusqu’en 2027

Allégorie de l’hiver - Mosaïque des Saisons

CSAUF IMPRÉVU

’est un petit estancot à la devanture bleu roi pour qu’on le repère un peu dans cette rue Pierre Corneille aux nombreux commerces du même acabit. Juste une grande porte vitrée et une vitrine avec vue sur salle, et en saison la terrasse d’une quinzaine de couverts sur le stationnement. On entre, un carrelage comme on n’en fait plus, chaises et tables en bois, plafond haut et blanc comme les murs jusqu’à hauteur de tables, un peu de déco dont une grande fresque noire et blanche, des luminaires façon indus, et au fond une ouverture sur une petite salle à privatiser... Pas de chichi ici, on ne s’emballe pas dans le chargé ou l’ostentatoire. Et voilà le patron, Félix, 47 ans, grand gars un rien dégingandé, barbu et chevelu, accueillant et charmant, le genre timide dont la gouaille réchauffe, discret mais chez lui. Bon, d’accord, ce Félix est un Gagnaire, on ne va pas en faire des tartines, il en a le côté poète et un peu ailleurs parfois de son étoilé

de père, Pierre Gagnaire dit-on a déjà été aperçu au service - mine de rien - par des habitués.

Le Stéphanois Félix a donc choisi Lyon il y a dix ans pour s’installer dans ce bistrot de quartier qui lui ressemble tant, et quitter par la même occasion son job de pâtissier qui l’a trimballé de Corse au Luxembourg en passant par la Lorraine avant de finir au Passage, à Lyon, où en cuisine officiait celui qui est aujourd’hui derrière les fourneaux du Sauf Imprévu. On le cite, évidement, Frédéric Cordier, tant cette adresse tient depuis 2014 sur la force des duos, sur la complémentarité des talents

même suivi à la Croix-Rousse, c’est dire son appétence pour le respect des produits, les saveurs, les sauces, les assiettes qui en disent long sur celui qui les prépare... Ici tout est frais, tout est fait sur place, témoin la carte très courte, c’est généreux, gourmand, malin comme on dit à la télé, et toujours diablement bien ficelé, pour des prix de sagesse. La définition même de la bistronomie – le bib gourmand en témoigne – mot pourtant honni par Félix qui « n’a pas la prétention d’être autre chose qu’un bistrot ». Un discret, ce Félix. Qui a aussi ouvert un superbe bar à vins, rue Vauban, à deux pas de là... Mais c’est une autre histoire. PL

Sauf Imprévu

40, rue Pierre-Corneille

Lyon 6e - Préfecture

Tél. 04 78 52 16 35

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Pasino Grand Partouche Lyon
sauf le dimanche midi
le dimanche midi

ALES SAINTS POTINS

h le bel emplacement, cher à Harold Samuel... À l’angle de la place Edgard Quinet et de la rue Vendôme, les deux terrasses du Saints Potins dressées sur les trottoirs offrent une belle vue dégagée sur cette drôle d’église aux allures de temple qui porte presque le même nom que le bistrot – à moins que ce ne soit l’inverse – et profitent du soleil quand il se pointe. Tranquille le soir, animée en journée avec le lycée situé en face, la place est un véritable lieu béni du sixième arrondissement.

Alors bien sûr on s’y presse, d’autant que la maison est élégante avec son bleu roi de façade et ses lettres d’or, ce ne serait d’ailleurs pas une punition de finir à l’intérieur dans une ambiance bistrot chic où les luminaires ont été particulièrement choyés.

Le lieu oui, mais pas que... Bruno Da Eira y veille. Ancien du B52, du Choo Choo, on en passe, Bruno a appris que Lyon ne se nourrit pas que de beaux endroits puisqu’il y a forte concurrence en la matière.

« Il y a le lieu, évidemment, mais aussi l’accueil et l’assiette », souligne l’aubergiste.

“NOUS VOULONS UN BISTROT

SENTE BIEN”

Pour épauler le patron, Yannis en salle et Matias (sans « h ») en cuisine conjuguent au quotidien avec leurs équipes le triptyque énoncé plus haut. Bingo ! L’attelage est rodé, Yannis connait la chanson et dispose d’une cave redoutable pour convaincre les plus délicats – il sert même certains vins à la ficelle, ce qui n’est pas si courant – alors que Matias propose du traditionnel revisité comme on aime avec les spécialités maison dont l’incontournable saucisse purée et les œufs mayo, sans s’encombrer de dictats pour réaliser ses plats du jour et autres suggestions qui fleurent bon la bistronomie chère aux étoilés qui ne se sentent pas plus mal dans leur bistrot d’à côté.

Ainsi armé et soutenu, Bruno peut s’aventurer sans crainte à deux pas d’ici, au Grand Café de la Préfecture qu’il vient de reprendre, un autre univers mais toujours un bistrot, où il décline déjà ses fameux 3 « A » : Adresse ; Accueil ; Assiette... L’habile homme. “Até breve” Bruno. PL

Les Saints Potins

7, place Edgar Quinet – Lyon 6 Tél. 04 72 74 49 63

LES TÉLÉPHONES

Là, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté ». Si cette belle « Invitation au voyage » de Charles Baudelaire – un extrait seulement – est hélas souvent citée pour un rien voire n’importe quoi, elle s’impose dès les premiers regards posés sur le Fourvière Hôtel et son restaurant bistronomique Les Téléphones. Un mot sur l’hôtel, situé comme son nom l’indique sur la colline qui prie : plus de soixante-dix chambres aménagées dans un ancien couvent des Visitandines signé tout de même PierreMarie Bossan – oui, la basilique c’est lui aussi – toutes dédiées à un personnage qui a fait Lyon.

Ordre de la Visitation, et beauté des pierres mêlées aux briques du couvent et de la chapelle qui fait aujourd’hui office de réception... Sacré Baudelaire. À l’intérieur, autour du cloître, dans deux ailes des péristyles abrités de grandes baies vitrées, se dressent 70 couverts, nappage strict, fauteuils cuirs, et... un vieux téléphone ébonite à portée de main. Nous y sommes, voilà pourquoi « Les Téléphones », et tant pis si l’intro patrimoniale a traîné en longueur.

Au bout du fil, possibilité de passer commande. Luxe, calme, et bientôt volupté. Ici pas de musique barbare en fond sonore, des murmures, de la discrétion, de la tenue, de l’élégance. Lyon, Fourvière, et non Presqu’île quoi qu’en dise Benjamin Biolay

Et bien sûr, l’élégance se retrouve dans l’assiette, « pour coller avec l'identité du lieu » confie Cédric Boutroux, maître cuisinier, chef exécutif du groupe propriétaire des lieux, et donc premier de cordée. « Élégance dans le dressage, mais pas de sophistication, les assiettes sont généreuses, nous voulons du goût et du gourmand ». Ici les produits et la saisonnalité sont respectés, comme la Terre Mère puisque l’accent est mis sur le bio ou le raisonné avec à la clef deux macarons Ecotable. Mais comme nous sommes à Lyon, que les touristes de l’hôtel ne sont pas seulement venus apercevoir la Vierge d’or ou la chaîne du Mont Blanc vue de l’esplanade, il y a toujours en clin d’œil une entrée, un plat et un dessert, témoins du savoir-faire lyonnais. Dont l’incontournable pâté en croûte, ou la quenelle en saison... Avec une cave qui affiche du Thomas Farge et du Louis Chèze, le seul risque pris en quittant Les Téléphones sera de finir en cellule. PL

Les Téléphones

23, rue Roger Radisson - Lyon 5e Fourvière Tél. 04 74 700 700

N° spécial - Décembre 2025 VOUS SOUHAITEZ COMMUNIQUER DANS CE NUMÉRO SPÉCIAL ! contactez Flavie Laforêt • flavie@lyonpeople.com

DÉCEMBRE 2025

L’art de vivre à la montagne

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Gourmandes TOP DES ADRESSES by

DOLCE BY SICILIANS

Vito et Paola Morreale

CUISINE sicilienne

44, boulevard des Brotteaux - Lyon 6e

T 04 78 52 22 29

Ouvert du lundi au dimanche : 12h-14h40 et 19h-22h30 www.bysicilians.com dolcebysicilians

BRASSERIE DES BROTTEAUX

Emmanuel Faucon

Tartare de boeuf dans la baVette d’aloyau

1, place Jules Ferry - Lyon 6e

T 04 72 74 03 98

Restaurant

Lun-jeu 8h-22h. Ven 8h-22h30, midi et soir le week-end www.brasseriedesbrotteaux.com Brasserie des Brotteaux

LE PLATO

Frédéric Therriaud

Restaurant

cuisine créative, faite maison avec des produits de marché

1, rue Villeneuve - Lyon 4e

T 04 72 00 01 30

Lun-ven : 12h-14h et 19h30-22h30 - Sam : 12h-14h et 19h30-23h restaurant-leplato.fr leplato.lyon

• INFORMATIQUE

• IMPRESSION

• RÉSEAUX & SÉCURITÉ

CHEZ ANTONIN

Eric Giraud restaurant de Fruits de mer & écailler

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e

T 04 24 41 02 01

ACACIA

Julie Spitters (Chef) cuisine traditionnelle DE SAISON

70, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 78 17 53 53

Ouvert tous les jours - Midi & Soir www.casino-lyon.com/acacia casinolyonpharaon

Restaurant ecailler

Christophe Marguin cuisine du marché / SALON PRIVATIF

11, avenue de Grande Bretagne - Lyon 6e

T 04 78 94 51 17

Mardi-samedi : 10h-15h - Dimanche : 10h-14h30 www.chez-antonin.fr

Frédéric Berthod

33 CITÉ

Restaurant

Cuisine de Saison / Produits du Marché - Terrasse Estivale 33, quai Charles De Gaulle - Lyon 6e T 04 37 45 45 45

Du mardi au samedi, déjeuner et dîner www.33cite.com 33 cité 33cite

CAFÉ PARADIS

café brasserie After-work

Charlie Vella / Chef Guillaume Lepeltier

Cuisine du marché - plat du jour 15€

7, place Kleber - Lyon 6e

T 09 86 47 13 30

Ouvert 6/7 de 7h30 à minuit, samedi 8h-21h, Les jeudis on danse : 20h-minuit - Fermé le dimanche

Lun-ven : 12h-14h et 19h-22h www.restaurantlepresident.com restaurantlepresident

Emmanuel Faucon de bons plats accompagnés De bons vins

1, place Jules Ferry - Lyon 6e

T 04 78 41 68 10

Mar-sam : midi et soir. Ouvert 7/7 à partir du 15 avril www.decale.rest restaurantdecalelyon

POUR UNE FOIS BY

Jérôme Sauron

JÉRÔME

restaurant Bar à vin Grenouilles

restaurant Bistronomique, Fait maison, Produits frais

10 bis, rue de la Terre Noble - Brindas

T 06 81 43 30 08

Mer : 11h-15h - Jeu-ven-sam : 11h-15h et 17h-22h30 - Dim : 11h-15h30 www.pourunefoisbyjerome.fr pourunefoisby

En partenariat avec RT Conseils • rt-conseils.com 1359, route de Sain Bel - 69280 Marcy L’Étoile - T. 04 72 30 69 68

LE PASSAGE

Chef Julien Ducoté & Mathilde Ettoumi

restaurant TRADITIONNEL BOURGEOIS

LE BRUNCH

Partouche Hôtel

Cadre feutré, cuisine raffinée et moments suspendus

8, rue du Plâtre - Lyon 1er

T 06 74 89 36 75

Ouvert du mardi au samedi : 12h-14h et 19h30–22h

Chef formé dans de grandes maisons, décoré par le guide en 2009

Restaurant - BAR

LE CAFÉ DU MARCHÉ

Bénédicte

Cuisine du Marché au fil des saisons

25, quai Saint-Antoine - Lyon 2e

T 04 26 28 12 46

Service continu mar-dim - Apéritif tapas mer-jeu-ven soir www.lecafedumarchelyon.fr le-cafedumarche

CELEST

restaurant Gastronomique

Aude Andrillat & carte signée par Anthony Bonnet vue exceptionnelle, Suspendu à 150 m au-dessus du sol

Radisson Blu Hotel (32e étage) - 129, rue Servient - Lyon 3e

T 04 78 63 55 46

Mar-Sam : à partir de 19h, dernière commande 20h45 celest-bar-restaurant.com

Claude Barbet

Bouchon Lyonnais et Cuisine Familiale

4, avenue du Général Brosset - 69390 Vourles

T 04 72 41 01 06

Lun-ven midi et jeu-ven soir - Week-end sur privatisation lecepebouchon-vourles

LES BRUNCHS DU PAVILLON HôTEL***** & SPA

3, rue Georges Bassinet - Charbonnières-les-Bains

T 04 78 87 79 79

Ouvert le dimanche midi www.pavillon-rotonde.com pavillonhotelspa HOTEL

LES GARÇONS BOUCHERS

Catherine Dhinaun et David Mollard

Steakhouse - MaîtreS restaurateurS

Halles de Lyon Paul Bocuse - Lyon 3e

T 04 72 40 08 59

Restaurant

LES OLIVIERS

Alexandre Tamburini

Rencontre entre créativité et raffinement

Golden Tulip Lyon Ouest & Spa **** 145, chemin de Paisy - Limonest

T 04 87 74 10 13

Lun-Ven : Midi & Soir - Samedi : Soir uniquement

LE THÉODORE BISTROT DES HALLES

Marco Chopin

Cuisine lyonnaise à l’hôtel dieu 21-23, quai Jules Courmont - Lyon 2e T 04 78 82 38 49

Ouvert 7/7 midi, le soir sur réservation à partir de 40 pers. www.garconsboucherslyon.com

LES 3 DÔMES

Restaurant

Jérémy Ravier cuisine gastronomique avec vue panoramique (dès 32€ le midi)

Sofitel Lyon Bellecour - 20, quai Gailleton - Lyon 2e T 04 72 41 20 97

Ouvert du lundi au samedi, midi et soir www.les-3-domes.com @sofitellyon

ANGELO

Antonio Salvati (Chef)

Cuisine de tradition italienne méditerranéenne

Restaurant italien

Boscolo - 11, quai Jules Courmont - Lyon 2e T 04 87 25 72 10

Ouvert 7/7 : Petit déjeuner jusqu’à 11h - 12h-15h déjeuner 15h-19h aperetivo - 19h-22h diner angelorestaurant

Lun-sam : midi et soir 12h-22h et dim midi

Le Théodore le.theodore

Restaurant - club

THE RIVIERA

Christophe Gerbaud

Restaurant Français, Cuisine traditionnelle

28, rue de la plage - Collonges-au Mont-d'Or

T 04 72 27 82 91

Du mardi au vendredi midi - Du jeudi au samedi soir theriviera-collonges

Brasserie L’ AFFAIRE DU 6

Edith Rosay

Cuisine traditionnelle (midi) et bar à tapas (soir)

63, cours Vitton - Lyon 6e T 04 78 89 49 24

Du lundi au vendredi service continu - Samedi midi

Samedi soir uniquement sur réservation jusqu’à 20h

bistrot

Gérard Cormoreche, président du Crédit

Mutuel Sud-Est, Gaspard et Geoffroy Cormoreche (SARL Cormoreche)

Gilles Darricau (Hub des Sécurités à Ecully), François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, et Christian Termoz-Mazan, maire de Lyon 6e par intérim

Ginon, président de GL events et Yann Roubert, président de la Ligue Nationale de Rugby

LES TRIBUNES VIP

LOU RUGBY VS RACING 92

Après une saison 2024-2025 en demiteinte, le LOU se doit de montrer un nouveau visage cette année. Mission réussie, avec une victoire écrasante face au Racing en ouverture du Top 14 (32-7). Peutêtre est-ce le signe d’une résurrection ou d’un nouvel élan qui mènera le LOU Rugby vers les sommets. Toujours est-il que les Lyonnais avaient conclu le précédent exercice sur une ultime défaite face au... Racing (47-34). Trois mois plus tard, et malgré l’absence de certains cadres, les Rouge et Noir ont manifestement serré la vis et trouvé les ingrédients pour performer.

À LA CLÉ, QUATRE ESSAIS ET UNE ÉCLATANTE REVANCHE (32-7).

Le LOU entame surtout ce nouvel exercice avec un succès bonifié sous les yeux du nouveau gouverneur militaire, le général Alain Lardet et du président de la LNR Yann Roubert. Une manière de donner un peu plus d’épaisseur aux déclarations de MarcAntoine Ginon, dont les ambitions avouées sont de replacer le LOU Rugby parmi les cadors du championnat. Voire mieux. Car le président du LOU en est persuadé : ses protégés peuvent « ramener le Bouclier de Brennus à Lyon dans les trois ans à venir ». Un rêve, un espoir, que la meute devra entretenir toute la saison. De bon augure pour la nouvelle directrice de la communication du LOU Rugby Camille Leroy qui succède à Catherine Arbaud

> Prochain match à Gerland

LOU Rugby – Perpignan

samedi 11 octobre à 16h35

Nathalie Devillers (GL Events) et Justine Barrière, lycéenne
Ludovic Dalstein (SG private banking), Sandrine Crosse, Christophe Gerber (Or en Cash)
Olivier Deral (M Com) et Marc-Antoine Ginon, président du LOU Rugby
Marion Mary (Traiteur Serge Magner), Sophie Moreau (Courir pour elles) et Marylene Brun (Traiteur Serge Magner)
Olivier
Maxime Gouzou, Martin Meliande, Catherine Arbaud, Baptiste Couilloud et Alexandra Fratti (LOU Rugby)
Jacqueline Ginon (Domaine Panery) et Christine Tissot
Le général Gilles Darricau et son épouse Anne-Catherine, Alain Lardet, nouveau gouverneur militaire de Lyon et son épouse Maylis, le général Pierre Chavancy et son épouse Florence
Texte : Jean-Marie Nauleau avec Morgan Couturier
Photos © Bertrand Perret

OL LÉGENDES

L’AMOUR DU (NOUVEAU) MAILLOT

Cinq mois après avoir officialisé la création de l’association OL Légendes, les anciennes gloires du club se sont donné rendez-vous à l’Hôtel de Région pour présenter leurs nouvelles tuniques. Le point de départ d’une nouvelle aventure.

Ils connaissent par cœur leurs couleurs, le rouge et le bleu, qui magnifient ce blason frappé du lion. Ils l’ont même fait briller et l’ont amené au sommet. Mais puisque le club les autorise à renouer avec ce logo, les légendes ont l’intention de se sublimer. Et comme à leurs plus belles heures, ces anciennes gloires se devaient d’avoir un maillot. Leur maillot. Mission réussie, avec la complicité de l’équipementier Adidas et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. « C’est

Texte : Morgan Couturier – Photos © Lyon People

une aventure tournée vers la transmission, le partage et le rayonnement », a ainsi présenté Cris, désigné capitaine de la toute neuve association OL Légendes.

BIENTÔT

DES RENCONTRES DE GALA ?

Et même si celle-ci s’est largement rapprochée des dirigeants du club, en dépit de quelques querelles internes, l’association endossera donc ses propres couleurs. Si l’on peut regretter qu’OL Légendes n’ait pas adopté la très réussie tunique collector des 75 ans, les Légendes se pareront de maillots aux fines rayures rouges pour la tunique domicile. Un design radicalement différent de l’équipe fanion et ses bandes rouges et bleues. Des dégradés de rouge et de bleu accompagnent, eux, le maillot extérieur noir.

Reste que l’important est ailleurs, à savoir dans cette perspective réjouissante de revoir les Govou, Laigle, Gonalons, Balmont, Bex et autres Chanelet représenter à nouveau l’Olympique Lyonnais. « On a besoin de toute la famille OL. La carrière d’un joueur ne s’arrête pas après sa carrière professionnelle »,

a souligné le directeur général, Michael Gerlinger. En attendant de renouer avec les joutes européennes, face aux légendes anglaises, espagnoles ou italiennes, les anciennes gloires de l’OL font déjà la fierté de toute une région. Comme à l’époque. « C’est un moment important pour nous. C’est un peu un redémarrage », a ainsi validé Renaud Pfeffer, en qualité de vice-président à la Région, délégué au sport. Place au jeu. Et à de nouveaux succès ?

La coordinatrice de projet
Sandra Chiritian, présente le nouveau maillot
Serge Bex et le nouveau maillot extérieur

tassinlademilune.fr

DÉCOUVREZ LA PROGRAMMATION

JEUNE PUBLIC DE TASSIN LA DEMI-LUNE

Billetterie en ligne atrium-tassin.fr

GRAND PRIX AUVERGNE-RHÔNE-ALPES LYON

RENOUE

AVEC L’ÉLITE DU TENNIS

Un an après avoir dit adieu à l’Open Parc, Lyon s’apprête à renouer avec un « très grand tournoi de tennis ». Baptisé Grand Prix Auvergne-Rhône-Alpes, ce dernier prendra ses quartiers dans le cadre luxueux de la LDLC Arena pour organiser « le plus bel ATP 250 du monde ».

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard et Studio Calo

L’annonce du jour a fini de convaincre l’assistance : en matière de parole donnée, Thierry Ascione fait très rarement offense à ses promesses. L’intéressé semble même mettre un point d’honneur à les honorer très rapidement. Pour preuve, le retour dès le mois d’octobre 2026, d’un tournoi de tennis de standing ATP 250 dans la capitale des Gaules, un an à peine après la disparition du défunt Open Parc. Le Lyonnais s’y était engagé. Mais la difficulté à s’insérer dans un calendrier extrêmement chargé, avait laissé poindre l’idée d’une longue période de carence. Il n’en sera finalement rien. Le fondateur de All in Group a officialisé la bonne nouvelle : Lyon renoue avec les joies de joutes tennistiques de haut niveau, en accueillant du 18 au 25 octobre 2026, un nouveau tournoi ATP 250. Le tout, organisé au cœur de la LDLC Arena. « L’ATP (Association of Tennis Professionals) a été très impressionnée par la salle », a d’ailleurs souligné le directeur du futur... Grand Prix Auvergne-RhôneAlpes. « Ce sont des mots qui font rêver », insista Laurent Wauquiez, l’ex-président de la Région détestant l’usage de l’acronyme « AURA ».

LE ALL IN

COUNTRY CLUB PARFAIT COMPLÉMENT AU TOURNOI

Une subtilité pour les uns, mais un réel intérêt pour le conseiller spécial et son successeur, Fabrice Pannekoucke, « l’événement ayant vocation à rayonner à l’international ». « On veut créer un événement qui pourra plaire au plus grand nombre, avec des conditions de jeu exceptionnelles », ajouta de son côté JoWilfried Tsonga, partie prenante du projet. D’autant qu’en récupérant la date du tournoi de Marseille (lire ci-contre), le Grand Prix Auvergne-Rhône-Alpes vise désormais à s’installer de manière pérenne sur le circuit. Quitte à monter en gamme au fil des années, fort de son écrin décinois. « Désormais, on a un tournoi qui nous appartient à 100%. On sera déjà assez attractif pour proposer un plateau digne d’un ATP 500. Nous sommes très ambitieux et n’avons pas de limite de catégorie de tournoi », présenta encore Thierry

Ascione, alors que le futur central pourra accueillir jusqu’à 11 000 spectateurs (un 2e court de 650 places sera monté en parallèle, avant de disparaître à partir du vendredi au profit d’un espace VIP, ndlr). La billetterie ouvrira dès la fin d’année 2025.

Lyon vole la vedette à Marseille

À Marseille, le bruit courrait depuis quelques mois : l’Open 13 Provence va bel et bien disparaître à compter de l’an prochain, sept mois après sa dernière édition. Si le tournoi pouvait jusqu’alors se targuer d’avoir accueilli Roger Federer, Medvedev ou Andy Murray, le Palais des Sports était néanmoins devenu trop désuet au regard des exigences de l’ATP. Lyon en a alors profité. La succession fut d’autant plus facile que Thierry Ascione dirigeait jusqu’à présent l’organisation du tournoi. Un grand remplacement qui a évidemment fait le bonheur de Laurent Wauquiez, ravi que Lyon accueille « le troisième grand tournoi ATP de France, le seul qui ne soit pas à Paris ». Une semaine après la victoire de l’OL sur l’OM, le conseiller spécial à la Région Auvergne-Rhône-Alpes en a même profité pour glisser un tacle subtil, mais dans les règles à ses homologues des Bouches-duRhône : « il y a les territoires qui poussent et il y a les autres ». Du côté de Marseille, on appréciera…

< De gauche à droite :

Wilfried Tsonga, Thierry Ascione, Alexandre Aulas, Laurent Wauquiez et Fabrice Pannekoucke

MAISON DU BASKET POSE DE LA PREMIÈRE PIERRE

Un an après la présentation du projet, la Maison du Basket a entamé sa construction, avec la pose symbolique de sa première pierre à Saint-Priest.

Le complexe de 3460 m 2 espère désormais accueillir ses premiers shoots en septembre 2026.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

L’impatience a beau être un défaut, on ne saura reprocher aux amateurs de ballon orange de céder à l’excitation des premiers dribbles et des premières rencontres. Et même si le président de la Ligue régionale de basket, Joel Scomparin leur avait donné rendez-vous dans deux ans, à la présentation du projet, en septembre 2024, la beauté de celui-ci rend l’attente évidemment plus difficile à supporter. Elle pourrait néanmoins

rapidement s’estomper, alors que la première pierre de ce vaste complexe de 3460 m2, huit demi-terrains et 230 m2 d’espaces de réception vient d’être posée.

Par la voix de Patrick Bouchet, les futurs pensionnaires ont même pris date : une livraison de cette Hoops Factory fin juillet 2026, pour une ouverture au mois de septembre. « Ce projet est un véritable symbole de notre engagement pour le sport.

Il sera aussi un lieu de vie et de partage », a ainsi présenté le directeur associé d’Actipole Immobilier, sous les yeux du maire de SaintPriest, Gilles Gascon, ravi de compléter son offre de sport, sur l’avenue Mendès-France, avec le soutien de la Région Auvergne RhôneAlpes. « La ferveur monte », dixit cette fois Joel Scomparin, malgré les gouttes. De quoi espérer un nouveau dicton : première pierre pluvieuse, construction heureuse ?

Gilles Gascon, maire de Saint-Priest, Marc-Antoine Ginon, président du LOU Rugby, Marie-Christine Plasse, présidente du Comité Régional Olympique et Sportif d'Auvergne Rhône Alpes et Renaud Pfeffer, vice-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, délégué au sport

Chassard, directeur de la Ligue Auvergne Rhône-Alpes de Basket, Jean Cellier (Ligue Auvergne Rhône-Alpes de Basket) et Adrien Bravo (Crédit Mutuel)

de

Renaud Pfeffer, vice-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, délégué au sport et Jean-Pierre Hunckler, président de la Fédération Française de Basket-Ball (FFBB)

Patrick Bouchet (Actipole Immobilier), Joel Scomparin, président de la Ligue Auvergne RhôneAlpes de Basket-Ball, Marie-Christine Plasse, présidente du Comité Régional Olympique et Sportif d'Auvergne Rhône Alpes, Elodie Simonet (Actipole Immobilier), Renaud Pfeffer, vice-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, délégué au sport et Gilles Gason, maire de Saint-Priest

Patrick Bouchet (Actipole Immobilier), Renaud Pfeffer, vice-président de la Région AuvergneRhône-Alpes, délégué au sport et Jean-Pierre Hunckler, président de la FFBB

L’équipe Actipole Immobilier autour de Johan Revillon et Patrick Bouchet
Un délicieux catering assuré par Thomas, Istvan, Ruan et Romain Salles (Mobbar)
Julien Bourgeois (Dynamic View), l’architecte Marc Favaro (Agence Afaa) et Marco Polisson (Lyon People)
Joel Scomparin, président
la ligue AURA de basket et Patrick Bouchet (Actipole Immobilier)
Pierre-Yves
Sandra Chiritian (Crumbs) et Julien Bourgeois (Dynamic View)
Jean-Pierre Hunckler, président de la FFBB, Nordine Grhib, directeur développement LDLC ASVEL et Gilbert Lamothe (CDOS)
Marie-Christine Plasse, présidente du Comité Régional Olympique et Sportif Auvergne Rhône Alpes et Sandra Chiritian (Crumbs)
Cécile Piccin (Hoops Factory) et Stéphanie Pioger, 1ère vice-présidente de la FFBB
Damien Delabre (Cabinet Axa), Matthieu Fleury (Axa Lyon Foch) et Joel Scomparin, président de la Ligue Auvergne Rhône-Alpes de Basket-Ball

Les 16 Évènements

QU’IL NE FALLAIT PAS RATER !

PARTENAIRES DU DÎNER DES AUTHENTIQUES LES CLÉS DE JULIETTE

Ils sont vingt. Vingt bistrots lyonnais tendance bistronomie – talent dans l’assiette, convivialité et prix contenus – à avoir été retenus par le très convoité comité de sélection des Authentiques présidé par Marc Jean. Vingt bistrots qui seront honorés en grandes pompes à l’Abbaye Paul Bocuse le 6 octobre 2025 par plus de 420 privilégiés. Les Paget, Fargeton, Côte, Jeff Têtedoie, Lacombe, Allardon, Benayoun, Gautier, Therriaud, en seront, avec les Toussaint, Jambon, Gagnaire ou Hébrard, et quelques autres. Un beau plateau pour une soirée d’anthologie dans une Abbaye remasterisée pour l’occasion en plus grand bistrot du monde avec en point d’orgue deux rendez-vous du cœur : un hommage à « Chocho » (Schauffeur Mogny), et un bingo géant dédicacé à la lutte contre la maladie d’Alzheimer, pour soutenir l’engagement de Christelle Bardet. Jamais à court d’une occasion de réunir ses amis, Mr Jean a profité de la célérité de l’artiste Bur à finir la toile qui signera l’événement pour la présenter à chacun de ses fidèles partenaires mardi 16 septembre aux « Clés de Juliette », improbable havre de paix et de souvenirs ressuscité par Simon Hoayek au cœur de Vaise. PL

2 3

TROPHÉE DE GOLF DES RESTAURATEURS

GOLF DU CLOU

Depuis deux décennies, le Resto Golf n’a rien perdu de son enthousiasme. Avec seize établissements différents représentés sur les greens du Golf du Clou, la compétition imaginée par Claude Bazetoux, a même confirmé tout son attrait. Avec près de 72 joueurs réunis sur le parcours du Golf du Clou, ils furent même nombreux à abandonner leurs batteries de cuisine pour leurs fers 7 et autres putters. À la clé, souvent, d’innombrables récompenses pour les participants. Mais au jeu de l’adresse, ce sont bien le restaurant du Golf de la Sorelle (vainqueur en brut) et la brasserie majolane La Jacquière (lauréate en net et venue avec trois équipes), qui surent tirer leur épingle du jeu face aux établissements lyonnais Casier à Vin, Brasserie de la Bière, Chez Hugon, Le Lafayette, O’Capot à Caluire et le Bistrot de la place à Écully. MC

MAIER HORLOGERIE INAUGURATION G SHOCK

En présence du fondateur historique de la marque, la maison Maier a inauguré sa nouvelle boutique G-Shock, le 18 septembre dernier. Un écrin de choix pour l’enseigne du groupe Casio, laquelle a trouvé en Lyon, le pied-à-terre idéal pour poursuivre son implantation sur le marché français. « Lyon est la deuxième plus grande ville de France. C’est pour cela que l’on a choisi la ville pour installer notre deuxième boutique sur le sol français », a ainsi présenté le fondateur Kikuo Ibe, exceptionnellement de passage entre Rhône et Saône pour inaugurer ce nouveau showroom de 35 m2. Mais alors que la gestion de ce point de vente flambant neuf a été allouée à Jean-Louis et Arthur Maier, la marque espère tirer profit de ce nouvel ancrage. Et ce, alors que la clientèle française ne cesse de se passionner pour ces montres au design octogonal, réputées pour leur robustesse et leur affichage de l’heure à la seconde près. MC

Texte : Philippe Lecoq et Morgan Couturier Photos © Lyon People et L. Roiron

SALON AUTOMOBILE DE LYON LA SOIRÉE AVANT-PREMIÈRE

L'événement auto de l'année a terminé sur les chapeaux de roues avec près de 100 000 visiteurs. Nos reporters ont croisé le tout Lyon dans les allées d'Eurexpo, le soir de l'ouverture.

C’est un savoureux paradoxe. Les Lyonnais continuent de plébisciter le salon consacré à l’automobile que les écologistes veulent bannir de la cité. À l'issue d'une première journée consacrée à l'accueil des médias spécialisés nationaux et internationaux, l’organisatrice du salon pour GL events, Anne-Marie Baezner a pu savourer l'affluence de son avant-première. Toute la ville est là. Il est 18h et c'est déjà l'effervescence sur les stands des exposants. Les hôtesses se refont une beauté (bien que ce ne soit nullement nécessaire) avant le briefing des chefs des ventes élégamment costarisés et gominés, tandis que les extras des traiteurs débouchent les bouteilles de champagne et lustrent les canapés. Les premiers guest font leur entrée et découvrent les espaces (cocktail) des 50 constructeurs répartis de façon similaire sur 20 000 m2. Petites citadines, berlines, SUV, sportives, familiales... il y en a pour tous les goûts. La quasi-totalité de la profession est présente à l'exception de trois marques de la perfide Albion (dont une qui m’est chère).

LES ABSENTS

Du (beau) monde pour les enseignes allemandes Audi (Groupe GCA - Famille Coquillat) et BMW (Altitude – PierreEdouard Dieu) qui ont le vent en poupe. Chez Mercedes, les Big boss du groupe Chopard et de la marque à l’étoile posent pour notre photographe devant le nouveau GLC 400 4 Matic 100% électrique, non loin du modèle AMG GT APXGP, star du film F1 avec Brad Pitt. En face, chez Suzuki, un Richard Drevet en mode estival et sa fille Nina accueillent leurs invités pour fêter une bonne nouvelle : le rachat de la concession Mazda au groupe Vulcain. Ce sont désormais

5 marques qui sont dans son giron de l’entrepreneur villeurbannais, partenaire du Comité Miss Grand Lyon.

SUR L'ESPACE

RENAULT, LE SOURIRE EST DE RIGUEUR

Les revival R5 et R4 font le bonheur des visiteurs, notamment Alain Audouard, président du COFIL-Eurexpo, et d’Alain Guillaume, ancien commissaire d'Epoqu’Auto *. Sous le regard attentif d’Arnaud Rimbert, directeur régional RRG et Guillaume Sicard, directeur général de la marque au losange. Chez les Japonais, ambiance identique. Et pour cause, le leader nippon Toyota (68 sites de production et 380 000 collaborateurs dans le monde) a de quoi séduire les visiteurs : le groupe Autosphere présente en avant-première le tout nouveau Toyota CHR+. Sa commercialisation est annoncée pour le début 2026. Sérénité et

Texte : Marco Polisson – Photos © Bertrand Perret

notoriété. Deux marqueurs du groupe MG qui s’affiche fièrement sur les maillots de l’Olympique Lyonnais qui nous gratifie d’un début de saison époustouflant. Sa présidente Michèle Kang a fait une apparition remarquée sur l’espace MG où elle a retrouvé Marc-Antoine Ginon, président du LOU Rugby (leader du Top 14).

L’ESPACE PRESTIGE,

COFFRE À JOUETS

DES ADULES

Pour la toute première fois au Salon Automobile de Lyon un hall entier (le numéro 5) est dédié aux voitures de prestige. 8 marques présentent leurs dernières nouveautés : Aston Martin et Lotus (Chopard), Bentley-Lamborghini, Ferrari (Gauduel), Maserati et McLaren et Porsche Sans oublier les incroyables hypercars Aspark à 3 490 000 euros l’unité. Chez Aston Martin, autour du nouveau DB5, Frédéric Blanc a

le sourire et la tête dans les cartons. Exit le magnifique écrin de l'avenue Foch, à deux pas des restaurants Le Président et L’Habit Rouge : Aston Martin et Lotus déménagent rue Marietton, sur l’ancien site Mercedes à compter du 1er janvier 2026. À quelques encablures, et au petit trot, ambiance mercato chez Ferrari et Porsche, les deux marques premium très appréciées des Lyonnais (qui les gardent bien au chaud chez Trident ou Carsup). Habitués du salon de Lyon, les anciens collègues Jean-Rodolphe Guigonnet et Jacques Revello sont désormais face à face. En mode gentlemen. Sur leurs espaces, comme chez Mc Laren (avec la Senna), Lotus (en Evija, hypercar 100% électrique) et Maserati (autour de la GT2 Stradale), les visiteurs en ont pris plein les yeux.

* Le second salon français du véhicule de collection se tiendra à Eurexpo du 7 au 9 novembre 2025

Les équipes de direction de Mercedes et du groupe Chopard
Guillaume Sicard, directeur général Renault France et Arnaud Rimbert, directeur plaque RRG Lyon devant la nouvelle R4 e-tech electric
Stand Renault : Alain Audouard, président du COFIL-Eurexpo, Arnaud Rimbert, directeur régional RRG et Alain Guillaume, ancien commissaire d'Epoqu’Auto
La team Centre Porsche Lyon avec le Chef Gilles Reinhart (Paul Bocuse)
Le tout Lyon est au rendez-vous
Frédéric Joubert, directeur général adjoint du groupe Autosphère, François Le Creff, directeur du pôle Toyota Lexus Rhône-Alpes, et Etienne Gaudon, directeur des ventes sociétés pour les marques Toyota, Lexus, du groupe Autosphère
Stand BMW : Pierre Édouard Dieu, Benjamin Lespinasse et Clément Charvier (BMW altitude 69) devant le nouveau X3
Justin Delorme, patron de McLaren Lyon
Guy Bouvier et Stéphane Abate, sur le stand Maserati
Stand Ferrari : Arnaud Gauduel et Jean-Rodolphe Guigonnet (Gauduel Sport)
L’équipe Suzuki en présence de M. Yoshimya, CEO Suzuki France et Richard Drevet, président Richard Drevet mobilités
Charles Mathex, Audrey Monnot (Groupe Chopard) et Nico (Lyon People)

SALON AUTOMOBILE DE LYON

Marc Jean, organisateur du Dîner des Authentiques, Marco Polisson, rédacteur en chef Lyon people, le journaliste Gérard Angel et Claude Polidori, président des Halles de Lyon
Nicolas Winckler (Lyon People) et Franck Hernandez, fleuriste
Gérald Avakian, adjoint au maire du 6e, Christian Termoz-Mazan, premier adjoint au maire du 6e et son épouse Catherine
Michele Kang, présidente de l'Olympique Lyonnais sur le stand MG
Marc Antoine Ginon, président du LOU Rugby et Michele Kang, présidente de l'Olympique Lyonnais
Stand Audi : Julien Françon (Audi) et Edouard Coquillat, directeur général GCA
Quentin Chopard, sur le stand Lotus. La marque britannique est désormais distribuée par le groupe Chopard
Sylvain Sanchez (Banque Populaire), Aurélien Armanini (Smart Brotteaux) et Nicolas Winckler (Lyon People)
Frédéric Blanc, directeur de la concession Aston Martin Lyon
La team Miss Grand Lyon avec leur partenaire Richard Drevet
L'équipe du salon Epoqu’Auto
Stand Suzuki : Richard Drevet et sa fille Nina, devant un e-Vitara, full électrique
Margaux Nivolet et Martin Bargy (Centre Porsche Lyon)
La team GL events : Virginie Argoud, Agnès Desgrange, Isaure Rodet
Philippe Brossette, président de la fondation Berliet
Stéphane Albrègue, directeur communication Ferrari Lyon, Alix Chalus (Sauvannet) et Philippe Besson (Le Tout Lyon)
Alistair et Sigourney Lain (Groupe Jean Lain mobilités)
lyon people
octobre
104
Stand Maserati : Justin Delorme, directeur général de Symbol Cars et Stéphane Abate, general manager Maserati Lyon

SALON AUTOMOBILE DE LYON

LA NOUVELLE PORSCHE 911 TURBO S SOUS LE FEU DES PROJECTEURS

Faisant honneur à l’espace prestige qui lui fut attribué, le Centre Porsche Lyon s’est affirmé comme l’une des vedettes du Salon Automobile de Lyon. L’ aura de la nouvelle 911 Turbo S n’est pas étrangère à cette réussite.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard et Simon Raveneau

La marque avait promis « un frisson sans limite » à la découverte de sa 911 Turbo S. « Un rêve d’une Porsche 911 poussé à l’extrême » que les amoureux de la firme allemande ont pu toucher du doigt. Dès le premier soir, ils furent près de 200 en effet, à succomber à l’idée de découvrir ce bolide de 711 chevaux, capable d’avaler le 0 à 100km/h en 2,5 secondes.

Véritable star du stand Centre Porsche Lyon, représenté par son nouveau directeur, Jacques Revello, la sportive est donc venue réaffirmer

tout le prestige de la marque, évidemment placée dans l’espace premium du salon. Mais outre sa révélation, le public aura également eu le loisir d’apprécier les courbes musclées de la Porsche 992 GT3 RS Manthey Racing, exposée sur la place des Hypercars, aux côtés de la Porsche 963, classée deuxième des derniers 24 Heures du Mans. Et ce, sans oublier l’exposition du dernier Macan électrique, du Taycan, du Cayenne ou de la Panamera. Soit autant de raisons de craquer devant l’élégance de ces belles allemandes.

lyon people • octobre 2025 • 106
Jean-Michel Raynaud (Reynaud avocats), Raoul El Khoury (Centre Porsche Lyon) et Franck Cavaillon (Veolys Conseil)
Jacques Revello, directeur du centre Porsche Lyon, le chef Gilles Reinhardt (restaurant Paul Bocuse) et Alexandre Blein (Centre Porsche Lyon)
Martin Bargy (Centre Porsche Lyon), Florentino Garcia et Pascale Garcia
Jacques Revello, directeur du Centre Porsche Lyon, Arthur et Jean-Louis Maier (Maier Horlogerie) partenaires du Centre Porsche Lyon
Jacques Revello entouré de Laurence Bouville et de Laurent Favetto
La team Centre Porsche Lyon avec le Chef Gilles Reinhart (Paul Bocuse), partenaire de centre Porsche Lyon derrière la Porsche 911 turbo S (992.2)
Guy Benhamou, accompagné de ses fils, Arthur et Jordan, Fabrice Iafrate, directeur général délégué du Casino Lyon Pharaon et Noémie Hodister (Centre Porsche Lyon)
Emmanuel Bosle, directeur général Golden Tulip Lyon Ouest et Jacques Revello, directeur du Centre Porsche Lyon
Martin Bargy (Centre Porsche Lyon) avec ses clients, Jérôme Forat (Cabinet Segaud) Frédéric Vetrano (SEIORA), Hugo Vetrano et Florian Ney
Julien Pochard (Centre Porche Lyon) et Michel Morey (cabinet MDL)
Nelly Morel (Naam) et Arnaud Morel (ATI)
Le chef Christophe Allardon, son épouse Chrystèle (Restaurant Allardon) et Romain Puyfages (Centre Porsche Montélimar)
Stéphane Cazorla (Comaplex), Delphine Carzola et Jacques Revello, directeur du Centre Porsche Lyon

GROUPE CHOPARD

INAUGURATION DE L’IMPRESSIONNANTE CONCESSION MERCEDES-BENZ LYON DARDILLY

Véritable bijou architectural, la nouvelle concession Mercedes-Benz de Dardilly s’affirme déjà comme l’une des plus grandes de France. Un cadre de prestige pour mettre en évidence les derniers modèles de la marque. À commencer par le nouveau CLA 100% électrique.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

Il ne manquait que cette plaque inaugurale, remise par le président de Mercedes-Benz France, Pierre-Emmanuel Chartier, pour que la nouvelle concession de Dardilly ne prenne vie, forte de son design futuriste et de son plafond étoilé. Avec ce nouvel écrin de 13 500 m2, le Groupe Chopard s’est donc doté d’un showroom d’exception, où la technologie des véhicules se conjugue idéalement à la digitalisation de la concession.

L’inauguration du site en fut d’ailleurs la preuve, les clients de la marque pourraient rapidement s’attacher à cet écrin où le public est accueilli « de manière qualitative et dans les meilleures conditions ». Il pourrait

d’ailleurs ne pas trop tarder à reprendre la route du chemin de la Bruyère, alors que la soirée fut l’occasion de lever le voile sur le dernier Mercedes CLA 100% électrique et ses 870 kilomètres d’autonomie.

Un symbole de la philosophie avant-gardiste de la firme stuttgartoise, mais aussi de la part de rêve que peuvent insuffler Quentin et Érik Chopard. La présence de la Mercedes AMG GT Coupé en fut une ravissante démonstration. Pas étonnant dès lors, que la marque séduise Tony Parker, dont l’équipe, la LDLC ASVEL portera désormais le blason allemand sur son maillot. Un joli tir groupé, en somme !

Erik Chopard, président du Groupe Chopard
Tony Parker présente le nouveau maillot de l'équipe LDLC Asvel en compagnie de Quentin Chopard, Vanessa Goillerey et Erik Chopard
Pierre-Emmanuel Chartier, président directeur général Mercedes Benz France
Rose-France Fournillon, maire de Dardilly
Tony Parker, pour officialiser le partenariat avec LDLC Asvel
Quentin Chopard, vice-président du Groupe Chopard
109 • octobre 2025 • lyon people
Vanessa Goillerey, directrice du pôle MB sud
Laurent Carrion (Groupe Carrion), Charles Couty (Tonic Radio), Stéphane Morot-Sir (LDLC ASVEL) et Alexandre Jeannerod (Euro Sono)
Benjamin Gouteyron (Mercedes-Benz France), Jean-Claude Pietrocola (Trophée Ovalgreen), André Juanaberria (Mercedes-Benz France) et Daniel Villarreal (CPME Auvergne-Rhône-Alpes)
La team Groupe Chopard
La team Groupe Chopard
Daniel Rutter et Michel Etienne
Le street artiste les Gants Noirs
Renaud Brunet, Guillaume Priester (Mercedes-Benz Groupe Chopard) et Ronan Brunet (Dynamo)
Erik Chopard, président du Groupe Chopard et la maire de Dardilly, Rose-France Fournillon coupent le ruban en présence de Pierre-Emmanuel Chartier, PDG Mercedes Benz France, Eric Chopard et Vanessa Goillerey

INAUGURATION

COURTYARD BY MARRIOTT LYON EUREXPO STADIUM UN HÔTEL “IRRESISTIBLE” !

Neuf mois après avoir accueilli ses premiers clients, l’hôtel Courtyard by Marriott Lyon Eurexpo Stadium s’est livré à la traditionnelle soirée d’inauguration. Une date symbolique pour le groupe Dalofi, dont le nouvel écrin genassien, situé à deux pas d’Eurexpo, affiche déjà un encourageant taux de remplissage.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

Tant pis si le micro eut du mal à marcher, comme pour prolonger le plaisir, Philippe Dalaudiere est parvenu à ses fins. Il a su se faire entendre, remarquer aussi, alors que s’érigeait devant lui, le dernierné de son groupe Dalofi, l’hôtel Courtyard by Marriott Lyon Eurexpo Stadium. Un établissement à la décoration raffinée, érigé « à côté de tout » et dans la « plus belle ville de l’Est Lyonnais », valida le maire de Genas, Daniel Valéro

Désormais, c’est donc sur les ruines d’un ancien garage automobile que le public peut allégrement profiter du confort des 108 chambres ou suites de l’hôtel, tout en appréciant les mets du restaurant Parker, confié au chef Vincent Salinas et au pâtissier,

Jonathan Chatenoud. Une escouade quatre étoiles pour le directeur, Sébastien Cardon, propulsé aux manettes de cet écrin sublimement dessiné par l’architecte Xavier Misery et mis en valeur par Celine Moscheni de l’agence Moha. En effet, si les visiteurs ont plaisir depuis le 20 décembre dernier, à travailler ou à se sustenter dans les magnifiques alcôves du hall principal, Philippe Dalaudiere est, lui, déjà parvenu à faire du Courtyard by Marriott Lyon Eurexpo Stadium, un lieu apprécié par la clientèle. « Un bâtiment majestueux », dixit le président de la CCI Lyon Philippe Valentin, dont le carnet de réservations affiche déjà complet en à peine neuf mois. Des débuts rêvés en somme.

Alexandre et Kiara (Courtyard by Marriott Lyon Eurexpo Stadium)
François Tercinier (Hôtel Courtyard), adjoint de direction, Daniel Valéro, maire de Genas, Philippe Dalaudiere, président du groupe Dalofi, Philippe Valentin, président de la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne et Sébastien Cardon, directeur du Courtyard by Marriott Lyon Eurexpo Stadium
Florent Bonenfant, Nelly Thao My et Pierre Gonzalez (Crédit Agricole Centre-Est)
Jacques Bugieux, Laurent Boyer (CIC Lyonnaise de Banque) et Jean-François Delettre (groupe hôtelier Galata)
Philippe Dalaudiere (Dalofi, groupe hôtelier) entouré de Ali Ben Hamad, Franck Bouillard et Mounir Delli (MD Lease)
Mélanie Albanel (Sport Five) et Serge Bex (Olympique Lyonnais)
Joanna Aymard, responsable des événements (Hôtel Courtyard) et Damien Veron (LDLC Arena)
Alexandre Pierson (Dima), Hélène Maillet, directrice des opérations (Dalofi), Emilie Siaud (Moha Architecture d’Intérieur) et Evariste Barré, directeur technique (Dalofi)
Philippe Dalaudiere, président du groupe Dalofi
Daniel Misery (Beati) et Maître Sonia Fallot, notaire (Chevreux Lyon)

64,5 m² de vie patrimoniale Ultra-Prime

Cours Vitton, Lyon 6e - Triangle d’Or

DPE B / GES A

Niché au sommet d’un immeuble d’époque, cet appartement a été restauré avec une précision rare.

Matériaux nobles, lumière naturelle omniprésente, technologie discrète : chaque détail y célèbre l’art de vivre patrimonial dans sa plus haute expression contemporaine. Kévin Guitton -

CIRQUE IMAGINE

LE GRAND (ACTE) HUIT

Inspiré des années folles, l’acte VIII du Cirque Imagine laisse apparaître un univers résolument romantique et poétique. Toujours porté par la musique, le chant et des costumes sublimes, ce nouveau cabaret-spectacle ne laisse pas indifférent. Mieux, il impressionne.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

Non, le Cirque Imagine n’est pas « une petite fête clandestine », en dépit de cet univers des années 20 choisi pour habiller son nouvel acte. Le 8e du nom en l’occurrence, joué dans l’intimité de ce chapiteau où se dévoile un véritable show cabaret-cirque. Parce que sous ce dôme vaudais, « la vie y est toujours... magic » ! Un terme bien connu des habitués, qui reconnaissent en sa prononciation, la présence sur scène, du toujours délirant David Massot. Le maître des lieux est de retour aux affaires, comme pour mieux incarner ce saut dans le passé que propose cet Acte VIII. Résultat, le Cirque Imagine « n’est peut-être pas le plus grand cabaret du monde, mais il attire du monde ». Et les applaudissements. Ils furent d’ailleurs nombreux à l’heure de saluer le contenu de ce nouveau spectacle, où l’énergie contagieuse de l’as des diabolos, Tony Frebourg, se mêle à l’élégance des acrobaties

aériennes de la jeune Nora. Une note de poésie retrouvée dans le charme des danseuses voire dans les déroutantes pirouettes aux barres fixes de l’impressionnant Pasha. Le Cirque Imagine poursuit sa montée en puissance. La découverte d’une nouvelle chanteuse, Marine Demichel, y est sûrement pour beaucoup. Alors derrière les assiettes préparées par le nouveau traiteur (la maison Pignol), on s’attache, comme captivé par la scène. « C’est un lieu pour partager ce que l’on aime », dixit David Massot. Dans le lot, l’artiste a une évidente pensée pour sa femme, Anastasiya, de retour de blessure et qui continue la direction artistique et mise en scène des spectacles. Mais aussi pour son équipe, dont la poignante présentation finale soulève les cœurs. À chacun son histoire, son parcours. Fort de ses talents, le Cirque Imagine peut en être sûr : il est capable d’assurer, sans craindre d’être « envoyé à Saint-Etienne » !

lyon
Joseph, Isabelle, Bianca, Lucie, Leelou, Magali et Baptiste Pignol (Maison Pignol)
Anastasiya Massot entourée d’Olga Samsonova, Caroline Ferro (Caisse d'Épargne Rhône-Alpes) et Delphine Molle (Aéroports de Lyon)
Françoise et Jean-Paul Pignol (Maison Pignol) entourés de David et Anastasiya Massot (Cirque Imagine)
Jean-Marc Doussain, ancien joueur au LOU Rugby et Mathilde Chapoutier (Maison Chapoutier)
Guillaume Rovira (Maison Chapoutier), Maître Vincent Durand (Active Avocats) et Maître Stéphanie Seneterre-Durand (Notaire Lyon Bugeaud)
François Garcia (La Sphère des Possibles), Baptiste Forien (Renault Trucks), Dany Morsilli, Christelle Poirier, Bernard Buffard (La Sphère des Possibles) et Karine Forien (Renault Trucks)
Clémence André, Florence Chappuis et Blanche Savereux (Lyon Tourisme et Congrès)
Adrien Almodovar, Abdel Dossou et Antoine Younan (Lyon Tourisme et Congrès)
Isciane Maton, Coraline Simonutti, Marie Cellier et Zoé Vieira (Cirque Imagine)
Veronica Valle, Nadia Alibay (Docteur Clown) entourée de David et Anastasiya Massot (Cirque Imagine)
Valérie Ducaud, Antoine Younan et Mélina Subileau (Lyon Tourisme et Congrès)
Quentin Thome (Woodstower), Jérôme Laupies, Zahera Taguine (Médiatone) et Alexandre Queneau (Ninkasi)
Régine Cataldo-Faure et son Marie Antoine (Les Cars Faure), entourés de David et Anastasiya Massot (Cirque Imagine)
113 • octobre 2025 • lyon people

Paul Chabrillat, trésorier de l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne-Rhône-Alpes, Laurence Biboud, présidente de la communication de l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne-Rhône-Alpes et Damien Cartel, président de l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne-Rhône-Alpes

CONGRÈS NATIONAL DE L’ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES LA NUIT DU F&K

Alors que Lyon accueillait le 80e congrès national de la profession, l’Ordre des Experts-Comptables AuvergneRhône-Alpes s’est octroyé une parenthèse de relâchement, sur la piste du F&K. On ne peut célébrer les 80 ans de la profession sans s’accorder quelques célébrations et, le temps d’une soirée, laisser, les corps souffler et les esprits se relâcher. Ravi d’accueillir le 80e congrès de l’Ordre, les équipes du CROEC et son président, Damien Cartel, auront donc réussi leur mission : organiser un rendezvous d’exception tout en offrant aux expertscomptables de la région et aux partenaires, un « beau moment de convivialité », sur la terrasse du F&K. Il faut dire que l’Ordre des Experts-Comptables Auvergne-Rhône-Alpes l’avait promis, ce rendez-vous national serait aussi l’opportunité de conjuguer l’expertise des quelque 8 900 congressistes avec « l’art de vivre incomparable » de la capitale des Gaules. Outre les allées d’Eurexpo, ses 310 exposants et ses réponses à la vaste et épineuse question de « l’adaptation, durabilité et numérique », Lyon put ainsi offrir un aperçu plus atypique de ses richesses. En bonus : une nuit revivifiante à l’aube d’un troisième et dernier jour d’un Congrès que l’Ordre des ExpertsComptables Auvergne-Rhône-Alpes annonce d’ores et déjà comme historique.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Jean-Luc Mège

Aurélie Fayet, Octavie Véricel, Coralie Lemaitre-Guille, Jocelyn Rivoire (Ordre des Experts-Comptables Auvergne-Rhône-Alpes)

Stéphanie Gresle (Ordre des Experts-Comptables AuvergneRhône-Alpes), Stéphane Van-Hoof (CRCC Lyon Riom), Cédric Desachy (1er vice-président de la CRCC

Bertrand Vigliecca (Vertycal) et Franck Rossi (Premier Monde)
Julien Panafieu (qintens), Barthelemy Casimir (CRCC Lyon-Riom) Marlène et Johan Audry (Exaur)
Hervé Granet, Sabine Marchesi, Gilles Gallego (Alpha Compta) et Pierre-Albert Laredo (Alpeo Annecy)
Nathalie Clemaron, Jérôme Slomian (Ifaura) et Audrey Richard (Seeccra)
Jacques Maureau, Virginie Maureau-Regaldo, Patrick Velay (Ordre des Experts-Comptables AuvergneRhône-Alpes) et Christophe Besson, président d’Ifaura
Jacques Maureau, Stéphanie Gresle, Christophe Perrier et Raphael Klein (Ordre des Experts-Comptables Auvergne-Rhône-Alpes)
Christophe Robillard (Orial), Marjorie Lanier (Crédipro), François-Régis Chabert (Fralxr), Olivier Raulin (A&A Conseil) et Gilles Claus
Rémy Reinhardt, Frank Coursolle, Elise Fustinoni, Amélie Panier, Jérémy Renchy, Morgan Saclier et Nathalie Battaglia (Ordre des Experts-Comptables Auvergne-Rhône-Alpes)
Lyon-Riom), Pierre Coulon (Arthaud & Associés) et Martin Baumstak (Agilibf)
lyon people
octobre

UNIS NIGHT

LES PROFESSIONNELS DE L’IMMOBILIER LA JOUENT COLLECTIF

Pas de grève mais une nouvelle manifestation festive pour les professionnels de l’immobilier, réunis au Matmut Stadium pour la 2e édition de l’UNIS Night. Ce n’est plus une révélation, Patrick Lozano aime s’amuser de l’actualité. Alors lorsque ce dernier voulut saluer le succès de cette nouvelle soirée des partenaires, le président de l’UNIS Lyon Rhône ne put s’empêcher de s’amuser des chiffres. Et de ce décompte propre aux manifestations. « Nous sommes plus de 500 selon la Police. La CGT n’a pas eu le temps de compter », plaisanta ce dernier, en ce jour de mobilisation nationale. Qu’importe le nombre, l’UNIS Night a assuré l’essentiel : confirmer sa réputation de soirée conviviale, au cours de laquelle les professionnels de l’immobilier prouvent d’année en année que le « contact humain est dans l’ADN de l’UNIS » « Notre réseau de partenaires est important et de qualité. Cette soirée est un hommage à notre collaboration », poursuivit le maître du jeu, au cœur de la mêlée. Dans le « temple du rugby lyonnais », Patrick Lozano aura surtout partagé son immuable bonne humeur, garante d’un optimisme contagieux, en dépit du contexte actuel. Car malgré ses difficultés, le monde de l’Immobilier sait qu’il n’est pas le plus à plaindre. Preuve en est, cette délicate attention à l’association Enfant Bleu Lyon et sa directrice, Muriel David, mobilisées pour venir en aide aux enfants maltraités. Tous solidaires, le ciel est plus bleu. Même dans la nuit de l’UNIS Night.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

lyon
Olivier Dumas (UNIS Lyon-Rhône), Patrick Lozano, président de l’UNIS Lyon-Rhône, Muriel David (Association Enfant Bleu Lyon) et Mathieu Pedrini (Régie Pedrini)
François Soulier, président UNIS Loire et Patrick Lozano, président UNIS Lyon-Rhône
Sophie Truscello (Odealim), Jérémie Dumont et Marine Coudeyras (Bumper)
Jacques Pedrini (Régie Pedrini), Patrick Lozano, président UNIS Lyon-Rhône et Maître Rémy Samson, notaire
Patrick Lozano, président UNIS Lyon-Rhône entouré de Maître Alexandra Goumot-Neymon, avocate, Laurence (Oralia), Marie-Hélène Quantin (Cabinet ACS) et Maître Hugues Ducrot, avocat
Marielle Esclatine, déléguée régionale de l’UNIS entourée de Benoît de Montgrand (SLCI), Maître Olivier Guitton, avocat et Sylvain Richerd (Régie Simonneau)
Roland Terrier, président de l'UNIS Auvergne, Cécile Carron (Régie Carron) et Julien Coulard (Lônes)
Joffrey Hup, Lou Gallego, Virginie Decia-Mathiolon et Zoé Lang (Prisme Consulting)
Elodie Bros et Angélique Chanut (Serrurerie Arnaud)
Marielle Esclatine, déléguée régionale de l’UNIS Lyon-Rhône et Patrick Lozano

EXALTO DARDILLY 2.O

LE PARC DE LOISIRS SE PREND AU JEU DU RENOUVEAU

Six ans après sa création, le centre Exalto de Dardilly a choisi de se réinventer pour poursuivre sa montée en gamme. Le parc espère séduire les grands enfants et l’installation d’un corner Pizza Cosy devrait grandement y participer.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard

L’univers du loisir n’est donc jamais fatigué.

« Ça bouge très vite, alors on se renouvelle très souvent », eut même validé le grand patron, Luc Peyre, à l’heure de donner une nouvelle vie à son parc Exalto de Dardilly. Le multiplexe de loisirs indoor a donc fait le choix de la nouveauté. D’un renouveau où chaque espace a été repensé. « Tout a été rénové », a d’ailleurs tenu à saluer le président du groupe Altiplano, la meilleure illustration se trouvant au dernier étage, là même où l’enseigne Pizza Cosy a choisi d’installer son four et les préparations de ses 18 recettes.

« On passe en mode restaurant. Avec eux, on a retrouvé les mêmes valeurs d’expérience

client », dixit encore Luc Peyre, désormais associé aux dirigeants stéphanois, Florent Mercier et David Cellier. Une restructuration nécessaire, alors qu’Exalto 2.0 souhaite attirer de plus en plus d’adultes. « On veut vraiment s’identifier comme LE loisir des Lyonnais », présenta d’ailleurs l’enseigne, désormais dotée d’une décoration plus lumineuse et d’espaces plus décontractés. Mais aussi de nouvelles activités. Le site se prête désormais aux compétitions de fléchettes, en attendant l’arrivée de l’été prochain d’un Action Game. Les prémices de la création d’un nouveau parc ? Aux aventuriers de mettre la main sur la réponse !

Didier Ricard et François Guison (Banque Populaire)
Philippe Guénot, architecte et Loïc Rome (Axignis)
Les fondateurs de Pizza Cosy, David Cellier et Florent Mercier au micro, Luc Peyre, président du Groupe Altiplano et Fabrice Deygas, associé du Groupe Altiplano
Franck Proton (Actu Lyon), Sandra Ansermoz et Stéphane Codevelle (BFM Lyon)
Laure Teissier (Groupe Altiplano), Gérald Goujon et Frédéric Ferraro (Radio Scoop)
Marielle Chappe, Didier Schuller (EDF) et Florence Schuller
Manon Contassot (Indy) et Julie Roux (Klepierre)
Laurence Gaudart (Skimania), Luc Peyre, président du Groupe Altiplano et Fabrice Deygas, associé du Groupe Altiplano

LANCEMENT À LIMONEST

Hello

LA PREMIÈRE OPÉRATION TERTIAIRE DE LINÉA CONSTRUCTION

Après deux années de travaux, le campus Hello a officiellement ouvert ses portes au cœur de Techlid à Limonest. Un programme de 8000 m 2 de bureaux réalisés par Linéa Construction Immobilière, dans lequel sa maison-mère, le groupe Courteix, a décidé de prendre ses quartiers.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard

Qu’importe la durée, cela valait le coup d’attendre. Derrière ses courbes travaillées et ses longues baies vitrées, le campus Hello se fait remarquer. Autant par la taille de cette opération que par la qualité de ses trois bâtiments en R+2 édifiés sur une parcelle paysagère. Une belle entrée en matière pour Linéa Construction Immobilière, la filiale du groupe Courteix.

Blotti entre les cèdres centenaires, le programme Hello n’a d’ailleurs pas mis longtemps à séduire les entrepreneurs. Parmi eux, Gilles Courteix, dont le groupe a décidé de quitter son siège historique de Tassin-la-

Demi-Lune pour investir un peu moins de 2000 m2. Salué par le maire Max Vincent, le complexe Hello présente surtout un taux de commercialisation impressionnant malgré son jeune âge.

« Ce projet complexe permettra de démontrer le savoir-faire de nos compagnons », a ainsi présenté Gilles Courteix. De bon augure pour la suite et pour Linéa Construction Immobilière, dont le directeur général délégué François-Xavier Delfour a déjà annoncé le lancement de nouvelles opérations. À commencer par un projet : rénover... l’ancien siège du groupe.

lyon people
Jacques Berthou, ancien sénateur-maire de Miribel et Max Vincent, maire de Limonest
François Xavier Delfour (Directeur Général de Linea Construction Immobilière)
Gilles Courteix entouré de Thierry Sciallano (ex – CIC Lyonnaise de Banque ) et de Beatriz Arruga-Oleaga (BNP Paribas)

Maître Cédric Bornard, avocat (Léga-cité), Maître Stéphane Bonnet (Léga-cité) et François Pichon (Operandi)

Gilles Gravin (AM2G), Thomas Parra (PSO ingé) et Jean-Philippe Decorzent (GPM ingénierie)

Valentin, président de la CCI Lyon Métropole, Gilles Courteix, président du groupe Courteix et Jean-Marie Martino, directeur général de la CCI Lyon

Odile Floxoli (BNP Paribas), Jean-Michel Dumontet (Courteix), Beatiz Arruga-Oleaga et Franck Melscoet (BNP Paribas)

Frank Dreidemie (Archigroup), Jean-Marie Martino, directeur général de la CCI Lyon Métropole, Maitre Olivier Barlet (Notaire Ecully), Gilles Courteix, président du groupe Courteix, Pascal Fèvre, président de BNP Paribas AURA et Philippe Valentin, président de la CCI Lyon

François Xavier Delfour (Directeur Général de Linea Construction Immobilière), Noémie Courteix (Directrice Générale du Groupe Courteix), Thierry Sciallano (ex-CIC Lyonnaise de Banque), Franck Dreidemie (Archigroup) Max Vincent (Maire de Limonest), Gilles Courteix (Président du Groupe Courteix) et Beatriz Arruga-Oleaga (BNP Paribas)

Métropole
Clémentine Auzols (Métropole de Lyon) et Mélissa Vachet (Mairie de Champagne-au-Mont-d’Or)
Laura Gudefin, Sohane Bouacid, Alex Aver et Capucine Duvivier (Régie Générale de Lyon)
Sophie Mezin (Omnium) et Marion Sansavini (Arrivetz)
Philippe Valentin, président de la CCI Lyon Métropole et Mathieu Courteix (Courteix Bâtiment)
Jocelyn Fontanel (Fontanel Groupe), Yannick Lewi (Cetis) et Loulou Aubonnet (Aubonnet et Fils).
Samuel Minot (Groupe Minot), président de la FFB AURA et l’architecte Thierry Roche (Atelier Thierry Roche & Associés)
Frank Dreidemie (Archigroup), Maitre Olivier Barlet (Notaire Ecully), Gilles Courteix, président du groupe Courteix et Pascal Fèvre, président de BNP Paribas AURA
Gilles Courteix, président du groupe Courteix, Pascal Fèvre, président de BNP Paribas AURA, Benoit Barioz, chirurgien-dentiste et Jean-Marie Martino, directeur général de la CCI Lyon Métropole
François Berthou (HOPE Asset management), Anthony Jeanbourquin, directeur général MEDEF Lyon-Rhône et Céline Jeanbourquin
Philippe
Métropole
Nicolas Blanchard, Maeva Messalti, Michaël Balay et Audrey Rondet (Groupe Courteix)

MEDEF LYON-RHÔNE

RETOUR SUR « LA RENCONTRE DES ENTREPRENEURS : ÇA MATCH ! »

Plus de 2 000 dirigeants, entrepreneurs, jeunes et partenaires se sont retrouvés le 16 septembre à La Sucrière pour une nouvelle édition de « La rencontre des entrepreneurs : ça match ! ». Un moment fédérateur, placé sous le signe de l’échange, du partage et d’une énergie communicative. Magie et optimisme ont rythmé la journée. Si le talentueux illusionniste Mathieu Stepson a ébloui le public, c’est surtout l’élan collectif insufflé par le MEDEF Lyon-Rhône et par son président Gilles Courteix qui a marqué les esprits. Tous ont démontré que, malgré un contexte incertain, l’entrepreneuriat reste une formidable source de dynamisme, d’innovation et d’espérance. L’événement a donné des clés, mais surtout l’envie de continuer à avancer ensemble. Telle est l’ambition de cet événement, « La rencontre des entrepreneurs : ça match ! », où les

temps d’échanges permettent de partager les doutes, de mettre des mots sur un échec et de valoriser les réussites. Tous impactés à leur échelle, les quelque 2000 participants présents ont donc eu le droit de s’exprimer, de bénéficier de moments d’écoute, dans un climat marqué par la recherche de stabilité et de cohésion. Dès lors, si les jeunes purent également tirer leur épingle du jeu en se rapprochant des entrepreneurs, ces derniers auront eu le plaisir d’évoquer en profondeur les « problématiques de fond qui impactent l’entreprise d’aujourd’hui et de demain ». À commencer par l’épineux défi de l’intelligence artificielle. « Quel équilibre pour l’entreprise de demain » ? Le MEDEF LyonRhône a fait apparaître des pistes. L’événement a rassuré. Là est toute la magie du rendez-vous.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel
lyon people • octobre 2025 • 120
Dominique PON (La Poste Groupe)
Masterclass
Marie Drucker (journaliste-animatrice) et Gilles Courteix, président du Medef Lyon Rhône
Espace Village Hub Innov' Terrasse extérieure La Sucrière
Gilles Courteix (Medef Lyon Rhône) et le magicien Mathieu Stepson
Damien Dumas, Thomas Perrin et Thierry Fayette (Groupe APICIL)
Laurent Jouisse (HYPERIA Banque), Didier Bruno (Caisse d'Epargne Rhône Alpes) et Marc Do-Van-Tuan (Crédit Agricole Centre-Est)
Marie Drucker (journaliste-animatrice), Karine Jacquemart (Foodwatch), Cédric Fechter (Aéroports de Lyon) et Sébastien Jean (CNAM)
Thibault Lefèvre (Sanofi)
Dr Luc Julia (Renault)
Gérald Jasmin (Adecco)
Bruno Voland (UIMM), Général Alain Lardet (Gouverneur militaire de Lyon),
Audrey Hénocque (1ère Adjointe au Maire de Lyon déléguée aux finances, à la culture et aux grands évènements), Grégory Doucet, Maire de Lyon, Norbert Fontanel (BTP Rhône), Marc Poisson (URSSAF), Bruno Bernard (Président Métropole de Lyon), Gilles Courteix (Medef Lyon Rhône)et Stanislas Lacroix (ALDES)
Laurent Abitbol, Président du Groupe Marietton, Havas Voyages et Selectour et parrain de l’édition 2025 du TOP 500 des Lyonnais

LA RENTRÉE DES LYONNAIS

LES PROFESSIONNELS DE L’IMMOBILIER AU DOMAINE 1838

Direction Brignais pour les professionnels de l’immobilier, réunis comme chaque année, le 3e jeudi de septembre. Une rentrée on ne peut plus animée.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Alexandre Moulard

Cinq ans maintenant que le rendez-vous séduit, allant même jusqu’à renforcer son pouvoir d’attraction d’année en année. Les acteurs sont d’ailleurs les mieux placés pour le savoir : une relation se construit sur le long terme. Mais à l’aube de leurs noces de bois avec cette traditionnelle soirée de rentrée, les acteurs lyonnais de la promotion immobilière ont dû néanmoins réviser quelques classiques, en changeant de lieu pour leurs agapes.

Stéphane Tezier (Vitalys), Thomas Jean-Louis (SLTP) et Alexandre Paltretti (DME) ont mis le cap au Sud, en direction du dépaysant Domaine 1838. Un écrin de choix et une vaste terrasse propice à la réussite de l’événement, où l’ambiance festive des lieux ne cesse de renforcer les liens. La profession en a besoin. Mais le temps d’une soirée, la voilà à la fête !

Les boss de la soirée : Grégory Fin, Stéphane Tezier, président du groupe Vitalys, Thomas Jean-Louis, président de SLTP et Alexandre Paltretti, gérant de DME
François Travers (Fontanel), Matthieu Lapierre (Diagonale), Olivier Diebolt (Diagonale) et Jean-Pierre Blache (Diagonale)
Thibaud de Brisoult (PAC Création Architectes), Stéphane Barral et Wilfried Buratto (Alva)
Carole Deplechin (Modelys), Nicolas Chevegnier (Sogeprom), Benoit Manevy (Manwin), Delphine Martin (Cardinale Promotion) et Juilen Radix (GC2E)
Léon Duperray (Equaterre), Julien Finet (Quartus), Thomas JeanLouis, président de SLTP, Benjamin Vialet (Sogeprom) et Christophe Pomel (Equaterre)
Bertrand Madamour (PBC) et Christian Mermet (BM Développement)
Céline Grifo (BBC), Pierre arzel (BBC), Lila Gorlier (6e Sens) et Émilie Galloux (Diagonale)
Ghislain Dugas (LNC), Christine Marrié (Noaho), Sébastien Jalaguier (LNC) et Guillaume Marone (Courteix Bâtiment)
Lila Gorlier et Sandrine Train (Samotra)
lyon

6E SENS IMMOBILIER INAUGURATION DE 6PARK PIERRE

Spécialiste des projets de revitalisation des territoires, 6e Sens Immobilier vient d’inaugurer un nouveau parc d’activités à Oullins Pierre-Bénite. Nom de code : 6PARK Pierre

Photos © DR / Barbara Tournaire

Depuis le 19 septembre dernier, au bout de la zone des Lônes, vestige d’une industrie disparue, 6PARK Pierre s’y dresse offrant aux entreprises un nouveau lieu d’implantation en plein renouvellement.

Sous l’impulsion de 6e Sens Immobilier, la friche s’est métamorphosée en un parc d’activités de 5 700 m2, réparti en quatre bâtiments modernes et modulables. Ici, artisans, PME ou sociétés de négoce trouvent un cadre taillé sur mesure, pratique et sécurisé, où les 81 places de stationnement et les volumes lumineux traduisent une même volonté : conjuguer efficacité et confort au quotidien.

ENCORE QUELQUES

CELLULES

DISPONIBLES

« 6PARK Pierre, c’est l’histoire d’une friche devenue un lieu de vie économique, pensé pour accueillir des entreprises locales et leur offrir des solutions concrètes », a souligné Nicolas Gagneux, président de 6e Sens Immobilier, avant de rappeler avec humour que « quelques cellules restent encore disponibles... tout doit disparaître ! ».

Autour du maire Jérôme Moroge, de l’architecte Jean-Philippe Charon et de nombreux partenaires, l’inauguration a été l’occasion de remercier les premiers occupants (Smart Sign, Lameo, ACM Menuiserie et Jérémy Walter Martin), déjà installés sur le site.

Pour les sociétés en recherche de nouveaux locaux, plusieurs lots de 530 à 620 m2 sont encore proposés, avec accès de plain-pied et mezzanine. Des surfaces prêtes à l’emploi, dans un environnement qui conjugue proximité, modernité et dynamisme économique.

GARE DE PERRACHE

VERNISSAGE DU FESTIVAL

AIRT DE FAMILLE

Habitué à transformer des lieux emblématiques de Lyon en véritables espaces d’exposition, le festival Airt de Famille a décidé d’investir la gare de Perrache. Un site que 40 artistes prennent à leur compte de façon à proposer une 4e édition ô combien immersive. Après le musée des Tissus ou la galerie des Terreaux, l’évènement artistique créé par Gaëlle Viegas investit donc l’historique site du 2e arrondissement, avec la ferme intention de poursuivre cette promesse donnée en 2022 : « vous émerveiller » En effet, un an après avoir séduit plus de 40 000 personnes, les visiteurs devraient être nombreux à répondre à l’appel de cette nouvelle exposition. Mais aussi et surtout de son sens de la métamorphose. Avant de s’adonner progressivement à une cure de jeunesse, la gare de Perrache s’apprête donc d’ores et déjà à présenter des dessins plus colorés et raffinés. « C’est une véritable invitation aux rêves », promet l’organisatrice.

Texte : Morgan Couturier -

© Bertrand Perret

Photos
lyon people • octobre 2025 • 124
Chrystele Miettaux, Laurent Dousson, les Toki, concepteurs de la scénographie et de la fresque sur la façade de l'exposition AiRT de famille, accompagnés de Stéphanie Olive (Réseau d'entreprises APADLO)
Camille Fourquet (Neogroov), Alice Sauvage (ALSo), Sylvie Grandvaux (Rotary Lyon Lumière)
Clémentine Coing et Margot Dulac (Oren avocats)
L’artiste Florent Maestro (Maelstrom theory)
L’artiste Pierre-Jean Choquelle (Fouapa)
L’artiste Nicolas Badout
Jean Ulrich (Square SAS), Cécilie, devant son œuvre "le bonbon marché », Emmanuelle Col-Ulrich (Galerie Em'arts) et Ariane Loude, avocate
Caroline (Crédit Mutuel), Gaëlle Viegas et Fabio Morreale (Restaurant Famosa)
Gaëlle Viegas, organisatrice du festival Airt de Famille
Charlotte Viguier (Léon Grosse) et Marilyn Lacombe (Eiffage construction)
L’artiste France Mermet
L’artiste Alice Sauvage
L’artiste Modelaine Amblard

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COURRÈGES

MARIAGE

25/09/2025

5 – Ingrid Goutagny et Jérémie Breaud, maire de Bron

DISPARITIONS

Dans nos intentions de prière, Monsieur Bruno Malaval, papa d’Adrien et Arthur Monsieur l’abbé Daniel Vandenbergh

Monsieur le professeur Roger Levrat, papa de Delphine, Alexia, Adeline et Albrice

Monsieur Xavier de Mauroy, papa de Jérôme, Patrick, Thierry et Christian. Nous assurons leur famille et leurs proches de toute notre affection.

NOMINATIONS

AUVERGNE RHÔNE-ALPES TOURISME

Geoffrey Mercier succède à Romain Vuillerminaz au poste de directeur général d’Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme. Directeur de cabinet adjoint du président de Région, il a été pendant 10 ans chargé des relations et de la stratégie médias nationaux. Un job qui lui a permis de sillonner tous les territoires de la région en compagnie de Laurent Wauquiez puis de Fabrice Pannekoucke qui vient de nommer une nouvelle dircab : Laura Vachez

CONSEIL MÉTROPOLITAIN

Gilles Gascon, maire de Saint-Priest, président du groupe La Métro Positive, vient d’accueillir Andréa Orlando, nouveau conseiller métropolitain de la circonscription Plateau nord. Conseiller municipal de Sathonay-Camp, il est diplômé d’un Master 2 en droit public à l’université Panthéon-Assas à Paris.

AIN TOURISME

Aintourisme, présidé par Damien Abad, annonce le recrutement de Christophe Lavaut au poste de directeur. Il prendra ses fonctions à temps plein à compter du 3 novembre 2025 pour succéder à Emmanuel Visentin qui reste à la tête du Parc des Oiseaux. Dans l’intervalle, l’intérim est assuré par Loïc Bouali, directeur adjoint.

WTW ASSURANCES

Rejeton stylé d’une grande famille d’assureurs lyonnais qui avait pignon sur le boulevard des Belges, Emmanuel Perouse vole depuis une vingtaine d’années de ses propres ailes. Installé à Londres, il vient d’être nommé director broking de la division « General and Corporate Aviation » de la compagnie internationale de courtage en assurance Willis Towers Watson (WTW).

CORPS CONSULAIRE DE LYON

Le Bureau du Corps Consulaire est heureux de vous informer des nouvelles nominations suivantes :

Molly Barbee Mayfield a été nommée Consul des Etats-Unis d'Amérique

Amal Kaoua a été nommée Consul général d'Irlande

João Marco de Deus a été nommé Consul général du Portugal

Dorottya Novak a été nommée Consul de Hongrie

Roger Forneris a été nommé Consul (AH) du Kosovo

GILLES DUMONT-LATOUR

UNE GRANDE VOIX DU BARREAU DE LYON S’EST ÉTEINTE

Texte : : Rédaction LP – Photo DR / Archives familiales

Passionné de voile, l’avocat lyonnais Gilles Dumont-Latour a embarqué pour son ultime voyage le 29 juillet 2025, après avoir lutté jusqu’au dernier moment avec le courage, la force, la dignité et la sincérité qu’il affichait, dans un prétoire comme sur un terrain de rugby. De Gilles DumontLatour, tous ceux qui l’ont connu garderont en mémoire une prestance, un sourire, un œil pétillant, une voix forte... et cette envie chevillée au corps de toujours donner la priorité à l’humain. « C’est la clé de voute de ma vie. Aussi bien personnelle que professionnelle », expliquait-il. Autant de traits de caractère qui avaient fait de lui une personnalité reconnue et appréciée du Barreau de Lyon.

À 62 ans, ce Bourguignon, né à Mâcon et venu à Lyon pour enfiler la robe et prêter serment, s’en est allé, non sans avoir lutté.

Mais pouvait-il en être autrement pour ce passionné de rugby, qui avait longtemps foulé les pelouses de la région, lorsqu’il évoluait au poste de troisième ligne aile sous le maillot du club de Saint-Priest, assumant même pendant un certain temps le brassard de capitaine, ou au sein de l’équipe du Barreau de Lyon. Si ses parents et son frère Dominique avaient opté pour une carrière dans l’enseignement, c’est au service de la Justice qu’il avait choisi de se mettre, comme Patrick, son autre frère, avocat au Barreau de Mâcon jusqu’à son décès en décembre 2012. Devenu pénaliste par conviction au lendemain de sa prestation de serment, le 14 décembre 1989, Gilles DumontLatour avait, comme il aimait le dire lui-même, embrassé cette profession par passion et avec cette « soif de défendre et de vaincre qui ne s’étanchera jamais. Le goût de la justice. Ou plutôt du combat contre l’injustice. »

Du pénal au droit des affaires. Après une dizaine d’années dans le pénal, il avait décidé de se tourner vers le droit des affaires, pour essayer de concilier sa vie de famille ET sa vie professionnelle, autour de ses filles Julie et Lola, et Marie-Pierre, dont il partageait la vie depuis trois ans et qu’il avait épousée le 23 mai dernier. Sans délaisser totalement sa vocation originelle, mais en acceptant de ne plus en faire l’épicentre de son activité. Homme de conviction, il n’a jamais regretté ce choix, expliquant qu’il avait simplement tracé une autre voie pour exprimer sa passion du métier d’avocat. Différemment, mais avec une sincérité identique. La même honnêteté intellectuelle qui l’avait conduit à revenir aux sources ces dernières années, en enfilant de nouveau cette robe qu’il portait fièrement, pour reprendre sa place dans une salle d’assises et retrouver le stress qui monte, lorsque le président de la Cour, après l’intervention des parties civiles et les réquisitions de l’avocat général, reprend la parole et déclare d’une voix forte : « La parole est à la défense. »

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