


Les journalistes les plus attachés à leur mission parlent volontiers de leurs « lecteurs ». Plus rarement de leurs « clients ». Comme si le mot était tabou, voire indécent. Pourtant, un lecteur est aussi un client. Comme un magazine est un produit, un produit d’ailleurs artisanal, qui n’a de raison d’être que s’il est lu.
C’est cette conviction qui nous a accompagnés pour repenser notre formule. Des articles plus courts, pensés pour conduire à l’essentiel. Non pas pour céder à la vitesse ambiante qui désormais gouverne nos quotidiens, mais pour donner davantage à lire, dans des rythmes de vie où tout va toujours plus vite.
Car dans une routine saturée d’écrans, de notifications et de fenêtres pop-up, l’enjeu se situe aussi dans l’expérience.
Proposer une expérience différenciante, voire sensorielle, où le format, la qualité du papier, la mise en page ou encore la typographie offrent ce que le digital ne permet pas toujours : une pause consciente loin de l’instantanéité qui balaie souvent le temps de réflexion et la possibilité de prendre de la distance.
Lire un magazine, c’est s’offrir une parenthèse. Un moment de recul, de nécessaire respiration, parfois même de déconnexion. C’est une expérience, oui,
tout comme celle dont nous parlons ce mois-ci dans notre dossier consacré à l’expérience client.
Lire Paperjam, c’est aussi rejoindre une communauté qui fait le choix résolu de pointer des solutions plutôt que les problèmes, pour déclencher quelque chose : une réaction, positive ou critique, une prise de conscience, une volonté d’agir.
Depuis 2022, l’audience du magazine a bondi de 55 % pour atteindre 157.900 lecteurs par numéro, selon l’étude Presse 2025 menée par l’Ilres et Kantar Belgium. Merci à nos lectrices et à nos lecteurs pour leur confiance.
C’est parce que nous croyons à cette expérience-là, celle du lecteur, que nous restons convaincus d’une chose : nous avons encore tant de pages à écrire ensemble. Car si l’information défile à toute allure, le papier reste...
040 Expérience & Émotions - L'art de l'hospitalité
048
Théorie-pratique-réalité : triptyque de l’expérience dans le luxe
052 L'impact des espaces dans l'experience client : cinq lieux, cinq approches
062 Love Brands, Love Banks
070 A digital journey in real estate : towards greater personalisation
074 Turning customer experience into growth
080 L'expérience patient, nouveau moteur des systèmes de santé
Jamais seul(e) face à l’injustice sociale.
L’ALEBA est là pour vous écouter, vous conseiller et vous aider.
Pour toujours mieux vous défendre !
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de Jamblinne
Dans l’actualité du mois écoulé, la thématique du logement continue à occuper une place prépondérante et le gouvernement a rappelé en faire une de ses priorités. Du côté des entreprises, la saison est aux distinctions, entre récompenses et awards dans tous les secteurs d’activité ! Sur la place financière, l’automne ne rime pas avec morosité mais avec cryptomonnaie: le Luxembourg devient le premier État de la zone euro à investir une part de son fonds souverain en Bitcoin.
15.09 — 15.10
In the past month’s news, housing has remained a central issue, with the government reaffirming it as one of its top priorities. In the business world, it’s awards season, with accolades handed out across all sectors. Meanwhile, on the financial front, autumn in Luxembourg is anything but gloomy--crypto is in the spotlight, as the country becomes the first eurozone state to invest part of its sovereign wealth fund in Bitcoin.
Débat.
Les députés ont fait avancer les travaux parlementaires relatifs à la proposition de révision de la Constitution en vue de protéger davantage le droit à l’avortement par son inscription dans la Constitution, provoquant un débat dans la société civile. Une avancée qui serait, selon le cardinal Jean-Claude Hollerich «un jour triste dans l’histoire du Luxembourg». La position d’un homme d’Église. Celle de la députée ADR Alexandra Schoos n’est pas plus favorable... 15.09
Logement.
En 2024, l’État a conventionné 504 logements abordables supplémentaires, portant le total à 4.226 selon le rapport 2024 du Fonds spécial pour le logement abordable. Dans une interview à Paperjam, le 7 octobre le ministre du Logement a détaillé sa vision de la politique du logement et a notamment indiqué que le plafonnement des loyers restait d’actualité. 18.09
À suivre.
Greenflow.
Porté par GPSS et Soler, Echo-Wave devient le premier projet luxembourgeois financé par l’Innovation Fund européen. Objectif : produire de l’hydrogène vert dès 2027à Kehlen, via une combinaison d’éolien et d’agrivoltaïsme, en réponse aux besoins de l’industrie lourde. 16.09
Scan.
Le ministre de l’Intérieur Léon Gloden (CSV) a présenté le projet de loi sur l’introduction de l’ANPR, un système de reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation qui permettra à la police grand-ducale d’enregistrer les plaques d’immatriculation des véhicules circulant sur le réseau routier et de les comparer avec les bases de données nationales et internationales.
« Nous ne créons pas un État de surveillance, nous renforçons la sécurité. Grâce à la reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation, nous franchissons une étape supplémentaire et importante dans la lutte contre la criminalité transfrontalière et organisée.»
Leon Gloden
24.09
4,5 %
Les prix des logements ont progressé de 4,5 % au deuxième trimestre comparé au même trimestre de l’année précédente.
‒ + 7,1 % pour les maisons existantes
‒ + 3,2 % pour les appartements anciens
‒ + 2,8 % pour les appartements en VEFA.
« On observe toutefois beaucoup de variabilité trimestrielle. Le trimestre précédent était marqué par une légère baisse tandis qu’au deuxième trimestre, toutes les séries sont en hausse. Le regain d’activité a pu avoir un effet mécanique sur les prix, c’est pourquoi il faudra regarder attentivement les chiffres du 3e trimestre pendant lequel l’activité devrait en théorie se replier », avertit le Statec. 25.09
Logi(sti)c. Décrit comme disposant de l’expérience et d’une connaissance approfondie des problématiques économiques et logistiques, Tom Baumert , le CEO de Luxembourg Confederation prend la succession de Carlo Thelen à la présidence du Cluster for Logistics. L’organisation fédère 130 acteurs pour renforcer la position du pays comme hub logistique intercontinental. 26.09
Upcycled.
Le ministère de l’Environnement et Hëllef um Terrain ont annoncé poursuivre la mission de Lët’z Refashion, qui offre un espace d’information et de développement des compétences autour de l’upcycling. Les deux parties s’engagent aussi dans le projet Luxembourg Upcycling Initiative, dont l’objectif est de donner une seconde vie aux uniformes professionnels. Selon une étude du List, au Luxembourg, l’achat de vêtements représente 621 kg d’équivalent CO₂ par personne et par an, soit la catégorie des biens de consommation qui génère le plus. Le List indique aussi que l’upcycling permettrait de réduire 87 % des impacts environnementaux par rapport à des produits neufs. 29.09
Influenceuse.
L’eurodéputée Tilly Metz (déi Gréng) est placée sur la troisième marche du podium des eurodéputés les plus influents, selon l’agence Burson Global. Un classement basé sur des critères tels que l’expérience, le poste occupé au sein du groupe parlementaire, la visibilité médiatique ou encore la capacité à élaborer un texte législatif. Les autres eurodéputés luxembourgeois arrivent loin derrière : Marc Angel (95e place), Charles Goerens (156e), Isabel Wiseler-Lima (236e), Martine Kemp (517e) et Fernand Kartheiser (590e). Dans le classement de l’influence par pays, le Luxembourg se classe 16� . 02.10
Choc budgétaire.
Le Conseil national des finances publiques chiffre à 13,4 milliards d’euros le surcoût de l’effort de défense luxembourgeois d’ici à 2035 pour atteindre l’objectif Otan de 5 % du revenu national brut. Une trajectoire qui découle de la décision prise lors du sommet de La Haye en juin et qui quadruple les dépenses en dix ans, bouleversant la planification budgétaire du pays. 06.10
Sonndesfro.
Selon le dernier Sonndesfro réalisé par TNS Ilres pour le Wort et RTL, le CSV est en moins bonne posture que lors des dernières élections législatives Si les électeurs avaient dû voter le dimanche suivant le sondage, ils auraient sanctionné le parti de Luc Frieden, qui aurait perdu quatre sièges, soit un recul de 4,8 % par rapport aux élections d’octobre 2023. 07.10
En haut : nombre de sièges remportés en octobre 2023
En bas : nombre de sièges selon le dernier « Sonndesfro »
Budget. Le ministre des Finances Gilles Roth, a présenté un budget qui cherche à concilier discipline et solidarité. Fiscalité allégée, logement abordable, santé et famille renforcées : 46 % du budget sera consacré aux politiques sociales. Le ministre évoque aussi un « PIB bien-être », nouvel indicateur à mettre en regard de dépenses telles que les 4,9 milliards d’euros alloués à la lutte contre la pauvreté, au logement et à la redistribution des revenus. 08.10
« Nous apprenons à mesurer autrement la prospérité. Les chiffres économiques ne suffisent plus; il faut aussi tenir compte du bien-être des citoyens.»
Logement.
Le rapport de l’Observatoire de l’habitat fait ressortir deux chiffres clés sur la situation luxembourgeoise : les prix des logements ont baissé de 16,3 % entre fin 2022 et 2024, et ceux des terrains à bâtir de 14,9 % sur la même période. Depuis la mi-2024, la tendance est plutôt à la stabilisation. Juste avant la Semaine du logement, Gilles Roth avait, entre autres, annoncé 2 milliards d’euros d’investissements sur quatre ans pour renforcer l’offre de logements abordables dans le cadre du budget 2026. D’autres mesures sont également prévues pour soutenir les ménages et relancer la construction. Enfin une éclaircie ? 10.10
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Ranked.
Le Luxembourg se classe 23e au niveau mondial et 14e au niveau européen dans le Global Innovation Index 2025 de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), en recul de trois places. Alors que l’Europe domine le haut du classement, le pays est appelé à renforcer ses capacités R&D pour rester dans la course. 16.09
Forces (+) Faiblesses (-)
4e Institutions
10 e Productions créatives
21e Sophistication des entreprises
23e Sophistication du marché
53e Production de connaissances et technologies
57e Infrastructures
Multifonction.
Anniversaire.
AI-Friendly.
Selon une enquête FEDIL–L-DIH–Luxinnovation, 63 % des entreprises luxembourgeoises interrogées ont déjà atteint un niveau avancé d’adoption de l’IA ou de l’IA générative. Mais les défis structurels persistent : manque d’expertise, fragmentation de l’écosystème, gouvernance encore incomplète. 114 entreprises avaient été interrogées. Selon Luxinnovation, le constat dressé à la suite de cette étude « témoigne d’une réelle volonté de transformation digitale, avec huit entreprises sur dix du secteur manufacturier qui anticipent des gains tangibles en termes de réduction des coûts et d’efficacité opérationnelle. » 21.09
Cactus lance un nouveau centre commercial multifonctionnel à Esch/ Lallange. Un projet à 150 millions d’euros qui permettra de créer 150 nouveaux emplois. Il abritera un supermarché de 7.000 m2, un drink shop, une galerie marchande de 15 magasins et 67 logements. Ce nouvel espace sera inauguré le 29 octobre. « Avec Lallange, nous n’ouvrons pas seulement un centre commercial, mais un lieu qui répond aux besoins d’aujourd’hui et qui est construit pour l’Esch de demain », a déclaré le directeur général de Cactus, Laurent Schonckert.
Pour ses 50 ans, le groupe de construction Costantini affiche ses ambitions et renforce sa gouvernance, avec le renouvellement de son Comité de direction et la mise en place d’un conseil de surveillance. Le groupe vise une nouvelle dynamique et se fixe de nouveaux objectifs pour les prochaines années, passer de 210 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel à 250 millions, et de 850 à 1.000 collaborateurs. Un témoignage de résilience dans un secteur en crise. 24.09
Greenwin.
23.09
Le Luxembourg a brillé lors du GreenTech Solutions Summit à l’Umwelt-Campus Birkenfeld, où Luxinnovation était co-organisatrice. Six entreprises luxembourgeoises ont été mises en avant dont deux d’entre elles ont atteint la finale (LICA Innovation et Terra Matters). H2oVortex est elle lauréate d’un GreenTech Solutions Awards pour sa solution de traitement durable de l’eau dans le refroidissement industriel 26.09
Coût
Niveau moyen de numérisation insuffisamment avancé
Manque d’expertise
Données indisponibles et / ou préoccupations liées à la qualité des données
Manque de soutien de la direction
Problèmes réglementaires ou liés à la conformité
Cas d’usage mal identifiés
Retour sur investissement incertain
Préoccupations liées à la propriété intellectuelle, à la sécurité des données et à la vie privée
Nécessité d’une supervision humaine
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Audacieux.
PreZero Lamesch a posé la première pierre de son futur centre de tri intelligent à Bettembourg, avec l’objectif de transformer jusqu’à 70.000 tonnes de déchets par an grâce à l’IA et à la robotisation. Concrètement, quatre bras articulés analyseront et identifieront chaque matériau, tandis que des trieurs optiques de haute précision permettront de différencier les ressources. 22.09
Défense.
Le fabricant britannique North Defence, spécialisé dans les véhicules militaires légers, installe son siège européen et une usine au Luxembourg. Son fondateur, Oliver North, prévoit 50 emplois d’ici à trois ans et y transfère sa propriété intellectuelle, en ciblant les marchés de l’UE et de l’Otan. 25.09
« L’approche du Luxembourg à l’égard des entreprises en général est extrêmement impressionnante, et la proximité de l’Allemagne et de la France, tout en conservant sa propre identité, est également exceptionnelle. »
Performance.
EY Luxembourg boucle son exercice 2025 sur une croissance à deux chiffres et un chiffre d’affaires record de 457 millions d’euros. Les managed services et les fonds alternatifs confirment leur rôle moteur. Alban Aubrée prend, par ailleurs, la relève d’Olivier Coekelbergs, promu à un poste européen stratégique. 26.09
Relais.
Alice Camblat prend la tête de Hays Luxembourg, succédant à Pierre Gromada, promu à l’executive board France–Luxembourg–Maroc. Avec plus de dix ans d’expérience dans le recrutement, l’executive search et la consultance informatique, ainsi que cinq ans de fonctions de direction, la nouvelle country head s’est imposée comme une experte reconnue du marché luxembourgeois. Cette nomination s’accompagne d’investissements ciblés dans les branches « travail temporaire » et « consulting », afin de répondre aux besoins évolutifs des entreprises locales. 29.09
Vinçotte, le bureau de contrôle luxembourgeois, a remporté le Prix du progrès économique durable, décerné par la Fondation Alphonse Weicker avec l’INDR. L’entreprise, dont la mission est de vérifier la conformité des bâtiments et de mener des contrôles de sécurité et environnementaux, s’est démarquée avec son projet « EcoMobilité : vers une inspection plus responsable ». Guidée par une idée : l’inspection technique peut aussi être un levier de durabilité. Le projet consiste à intégrer des véhicules électriques dans sa flotte, à optimiser les trajets et à réduire les émissions. 02.10
Sproochpower.
Alors que le luxembourgeois recule dans le monde du travail, Anne Beffort s’impose comme sa meilleure ambassadrice. Récompensée aux Benelux Enterprise Awards 2025, sa plateforme Luxembourgish with Anne a déjà accompagné plus de 5.000 apprenants, avec un taux de réussite de 93 % au Sproochentest. 09.10
Award.
Louis-Marie Piron, fondateur de Thomas & Piron, a été sacré « Personality of the Year » lors des Paperjam x LuxReal Awards. Quatre projets ont également été récompensés : La Coque (représentée par Robert Biel), la Philharmonie (Laurent Watgen), One on One (Adrien Cunin) et Axa CoRE Europe Fund (Laurent Ternisien, BNP Paribas). 02.10
Best CIO.
Nommé CIO of the Year en mai 2024, Olivier Ramlot, jusqu’alors CIO de laBIL, rejoint le cabinet Arendt. « Jesuis honoré de rejoindre Arendt à unmoment aussi clé de son parcours digital. J’ai hâte de collaborer avec les équipes pour renforcer la fiabilité et la résilience de nos systèmes, et accélérer la transformation digitale au bénéfice de nos clients », a-t-il réagi. 14.10
Ascension.
From senior business analyst to Chief Information Officer in just three years, Christine Huberty now leads IT at Bil. A former Clearstream executive, she succeeds Olivier Ramlot and will support the bank in strengthening its core technology infrastructure. 16.09
Tokenised.
Brussels-based Keyrock has acquired Turing Capital to launch its asset and wealth management division in Luxembourg. The goal: offer onchain investment strategies to institutional clients, expanding its crypto trading business into traditional finance. 17.09
Luxembourg on 1 October, succeeding Stephan
Expansion.
Banque Internationale à Luxembourg (BIL) has opened its new private banking branch in Paris, now fully operational. The goal: to serve wealthy clients and family offices with the group’s Luxembourg-based expertise. A key milestone in its 2025–2030 strategy. 21.09
Spuerkeess holds onto the top spot in Luxembourg’s mobile banking market with a score of 62%, according to Sia Partners’ 2025 benchmark. But BIL is catching up fast: its app jumped to 58%, up 20% in a year, thanks to major improvements in customer support, credit features, and usability. BGL BNP Paribas follows at 49%, with Raiffeisen trailing behind at 31%. 23.09
HSBC has chosen Luxembourg to roll out its tokenised deposit service in Europe, with the goal of speeding up international transfers and liquidity management through blockchain. A strategic expansion that strengthens the country’s position in programmable finance. 23.09
Consolidation.
European Capital Partners (Luxembourg) has completed the acquisition of Eurinvest Partners SA, thereby strengthening its presence in Belgium. With Stalco SRL joining the capital and €2.5 billion in assets under management, ECP is accelerating the build-up of an independent, Luxembourg-anchored European asset manager 24.09
Eurobound.
ING, UniCredit and seven other banks are creating a company in the Netherlands to launch a euro-denominated stablecoin, fully compliant with the MiCA regulation. Launching in 2026, the goal is instant, programmable, cross-border payments— and stronger European digital sovereignty.
Greener.
25.09
The European Investment Bank (EIB) plans to double its climate adaptation financing to €30 billion between 2026 and 2030. Notably, extreme weather events across Europe this summer caused at least €43 billion in economic losses. The second phase of the EIB’s “Climate Bank Roadmap” also includes a €17 billion initiative to help 350,000 SMEs invest in energy efficiency. 30.09
TENDER ALERT SERVICE
Les marchés publics européens et internationaux, à portée de clic. Définissez vos critères et recevez des opportunités adaptées. Gain de temps, nouveaux marchés, 1 €/jour.
Waystone has completed the acquisition of BIL Manage Invest from Banque Internationale à Luxembourg, a move expected to increase its assets under management in the Grand Duchy by around 15%. The CSSF has given its approval. BIL Manage Invest will be integrated into Waystone’s Luxembourg operations and renamed Waystone Fund Management, before eventually being merged with the existing management company. 02.10
Idea.
According to the ABBL, tokenised IBANs could represent a strategic breakthrough for Luxembourg. By reducing exposure to sensitive data during transfers, this concept under discussion at the European level combines security, GDPR compliance and cross-border efficiency — three pillars of the Luxembourg financial model. 09.10
Queen-tet.
Quintet Private Bank becomes the first Luxembourg-owned bank to be named Best Private Bank in Europe at the 2025 Private Banker International Awards. The accolade recognises its profitability, strategic partnership with BlackRock, and leading role in shaping the future of European private banking. 10.10
“This distinction reflects the commitment, collaborative spirit and client focus of our colleagues.”
Coinbase has appointed Jean-Baptiste Graftieaux as Senior Country Director for its Luxembourg entity, now the group’s central hub for MiCA regulation compliance. A strong signal of Luxembourg’s role in shaping Europe’s crypto-finance framework. 10.10
Luxembourg becomes the first eurozone state to invest part of its sovereign wealth fund in Bitcoin. The FSIL now holds 1% of its portfolio in crypto ETFs, under a policy allowing up to 15% in alternative investments. The decision was announced by Gilles Roth during the 2026 budget presentation. 11.10
Axa Luxembourg has activated 24/7 emergency housing coverage for victims of domestic violence — automatically included in all home insurance policies. An immediate, confidential response, designed with local associations to fill a critical gap in the system. 14.10
1,168 cases of domestic violence recorded in 2024 in Luxembourg, according to the Ministry of Gender Equality.
Instant.
Buckaroo will take over Payconiq’s Luxembourg portfolio at the beginning of 2026 under an agreement with the European Payments Initiative. The Netherlands-based payment provider will oversee the local launch of the pan-European app Wero in mid-2026, promising instant, secure and harmonised payments across Europe. 14.10
Ala Presenti, co-founder of Investre, won the Start-Up Award at the 2025 Women in Tech Europe Awards in Brussels. The prize recognises her role in developing Moniflo, a Luxembourg fintech that democratizes investment through blockchain and fund tokenisation. 15.10
*Long range Single motor. Autonomie basée sur la norme WLTP. WLTP: 17.6-23.0 kWh/100 km et CO₂: 0 g/km. Information environnementale: polestar.com Autonomie
Donnons priorité à la sécurité.
Depuis près d’un siècle, Banque Raiffeisen offre un service inspiré de l’hôtellerie : disponibilité, confiance et accompagnement personnalisé à chaque étape de la vie de ses clients.
Depuis presque 100 ans, nous plaçons l’humain au cœur de la relation bancaire, avec un conseiller dédié, proche, joignable et attentif pour chaque client. Comme un concierge dans un hôtel, toujours disponible et prêt à anticiper les besoins, nos conseillers offrent un accompagnement personnalisé fondé sur la confiance.
Avec l’un des réseaux d’agences les plus étendus du pays, complété par nos Business Hubs, réservés à notre clientèle professionnelle, nous maintenons un lien physique essentiel. Pour comprendre réellement les besoins de nos clients, rien ne remplace l’échange direct et la présence sur le terrain.
Un service d’exception ne se limite pas à répondre aux besoins immédiats : il s’agit aussi d’accompagner les projets de vie sur le long terme. Comme un hôtel de confiance où l’on aime revenir, Banque Raiffeisen souhaite rester le partenaire durable de ses clients, à chaque étape de leur vie.
De gauche à droite : Luc Vandivinit (Voyages Vandivinit), Michel Oestreicher (Conseiller
Banque Raiffeisen), Charel Vandivinit (Voyages Vandivinit)
À l’image d’un hôtel qui sait anticiper les attentes, nos conseillers prennent le temps de connaître chaque client et peuvent même se déplacer lorsque la situation l’exige.
Un hôtel ne se contente pas d’offrir un lit ou un service impeccable : il laisse un souvenir, une émotion, un moment dont on se souvient longtemps. La relation bancaire devrait suivre la même logique. À la Banque Raiffeisen, nous voulons que chaque interaction, qu’il s’agisse d’un conseil, d’un accompagnement dans un projet de vie ou simplement d’un échange, laisse une trace positive. Parce que ce sont ces expériences qui construisent la fidélité et transforment une relation bancaire en une véritable relation de confiance.
Comme dans l’hôtellerie où les outils technologiques facilitent l’expérience sans jamais remplacer l’accueil personnalisé, nous croyons que le digital doit rester un facilitateur et non un substitut.
Et si la véritable qualité de service reposait davantage sur un accompagnement humain enrichi par des solutions technologiques modernes ?
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Conversation avec Fred Neuen
Président de la FilmAkademie, Fred Neuen est aussi le cofondateur de Radar, société de production et studio de création. Il y dirige des projets innovants reliant cinéma et divertissement interactif.
Maëlle Hamma , Journaliste Jan Hanrion, Photographe
Le 11e Filmpräis consacrera le cinéma luxembourgeois le 22 novembre. Fred Neuen, le nouveau président de la Filmakademie, dont les membres sélectionnent les films à récompenser, lève le voile sur cette édition et sur les enjeux du secteur.
Le Filmpräis reflète la vivacité de la production audiovisuelle luxembourgeoise. Que montre la sélection 2025 ?
Que le cinéma luxembourgeois se diversifie de plus en plus et qu’il est de plus en plus qualitatif. C’est aussi lié à l’arrivée d’une nouvelle génération. Il y a dix ans, on avait peut-être une dizaine de courts-métrages. Ils sont un peu le baromètre du talent local, là où les jeunes réalisateurs font leurs premiers essais. Ces réalisateurs commencent aussi à faire leur long-métrage. Je pense que cela peut changer la dynamique au niveau international.
Quelles sont les nouveautés pour cette 11e édition ?
Nous avons mis en place une nouvelle catégorie : celle du meilleur scénario. Il y avait une demande des auteurs et cela fait sens, car de plus en plus de scénarios sont écrits ici par des auteurs luxembourgeois, alors que ces 20 dernières années, on disait que la faiblesse du Luxembourg, c’était justement le manque de scénaristes.
Quelle est la réputation du Luxembourg à l’international ?
Nous sommes très connus pour nos coproductions, pour la qualité de nos productions et les compétences de nos techniciens. La prochaine étape sera la reconnaissance de nos réalisateurs et de nos auteurs.
Quel rôle joue la Filmakademie ?
Elle est l’équivalent de l’Académie des Césars en France. Nous comptons 400 membres actifs et avons pour mission de promouvoir le cinéma luxembourgeois et l’éducation à l’image. En tant que président, je veux désormais travailler sur le local, car je trouve que le cinéma
L’industrie du cinéma en chiffres
37
Salles de cinéma dans 13 établissements.
69M€
Chiffre d'affaires généré par les entreprises de la filière en 2022.
226
Entreprises actives dans la filière de la production audiovisuelle et du film.
598
Emplois directs dans la filière de la production audiovisuelle.
+ de 800 Films produits depuis 2000.
luxembourgeois n’a pas encore de lien avec le public luxembourgeois. Mettre en avant nos comédiens, nos réalisateurs.
Quel est le plus gros défi qui s’impose à la filière actuellement ? Il est global : c’est la distribution et le financement du cinéma qui sont en train de changer, notamment avec la montée en puissance des plateformes qui ont chamboulé ces systèmes.
L’IA dans le cinéma, ça donnerait quoi ? Elle change un peu la donne au niveau de la créativité. Mais je pense qu’elle est inévitable : un jour il y aura des films 100 % réalisés avec l’IA, comme tout ce qui relève de l’entertainment selon moi. Mais je pense qu’en face, il y aura un regain du cinéma d’auteur, parce que le spectateur veut voir et sentir l’humain derrière.
Comment décrire le paysage cinématographique luxembourgeois ? Il repose sur trois piliers : l’animation, les productions d’auteurs
luxembourgeois et les coproductions. L’animation fonctionne très bien à l’international. Pour les coproductions, nous gagnons des prix à Cannes, à Berlin, à Venise ! Le prochain grand défi sera de mettre en avant et de valoriser les auteurs luxembourgeois.
Le Luxembourg se fait aussi de plus en plus remarquer dans la réalité virtuelle (VR). Pourquoi est-ce intéressant ?
Tout à fait, le Film Fund a très tôt misé dessus. Nous avons été parmi les premiers et sommes aujourd’hui considérés comme des pionniers dans ce secteur, qui est fascinant et qui ouvre la voie à d’autres innovations, notamment sur les jeux vidéo. C’est la prochaine grande étape selon moi.
On s’éloigne du film, pourquoi cet intérêt pour le jeu vidéo ?
Le Luxembourg aux Oscars !
Le film « Breathing Underwater » (Hors d'haleine), premier long métrage du réalisateur luxembourgeois Eric Lahmène produit par Samsa Film représentera le Luxembourg aux Oscars 226 dans la catégorie « Best International Feature ». Un drame qui met en lumière la résilience des femmes. La cérémonie aura lieu le 15 mars 2026.
Parce que c’est la suite logique. Le jeu vidéo est un média qui, rien qu’en termes financiers, fait plus de chiffres que le film et la musique combinés ! C’est un peu un développement inévitable et c’est une nouvelle façon de raconter des histoires. Les fonds audiovisuels dans les pays voisins investissent d’ailleurs dedans. Cela peut permettre de créer de nouveaux ponts et les studios d’animation sont quasiment prêts à en faire. La VR fait d’ailleurs déjà le pont entre le film et le jeu vidéo. Lors du dernier appel lancé par le Film Fund, quatre projets de prototypes ont été retenus.
Comment imaginez-vous le cinéma luxembourgeois dans dix ans ?
On peut s’imaginer avoir quelques réalisateurs sortis au niveau international, de nouveaux acteurs.
catégories et les nommés du Filmpräis 2025 :
Meilleur court-métrage de fiction, animation ou documentaire
— A Walk Into The Afterlife (Jiyun Jeong)
— Huss (Laurent Prim)
— Linda, Linda! (Kiyan Agadjani)
— Matin Brun (Carlo Vogele)
— Mia Mio (Roxanne Peguet)
Meilleur scénario
— C yril Bossmann (Alles Fësch / Deep In The Bowl)
— Eileen Byrne (Marianengraben)
— Eric Lamhène, Rae Lyn Lee (Hors D’haleine)
— Frédéric Zeimet, Loïc Tanson (Läif A Séil)
— Lukas Grevis (D’land Am Schiet / The Land In The Shadows)
Meilleur long métrage luxembourgeois de fiction, animation ou documentaire
— Hors D’haleine (Eric Lamhène)
— Läif A Séil (Loïc Tanson)
— Marianengraben (Eileen Byrne)
— Poison (Désirée Nosbusch)
— Spiked (Caroline Origer)
Meilleur long métrage de fiction ou documentaire en coproduction
— All We Imagine As Light (Payal Kapadia)
— Fanon (Jean-Claude Barny)
— Reflet Dans Un Diamant Mort (Hélène Cattet, Bruno Forzani)
— Ingeborg Bachmann – Journey Into The Desert (Margarethe Von Trotta)
— La Cache (Lionel Baier)
Des récompenses seront aussi décernées dans les catégories : meilleure musique originale, meilleure interprétation masculine et féminine, meilleures contributions créatives.
Meilleur long métrage d’animation en coproduction
— Den Angelo Am Wonnerbësch (Into The Wonderwoods) –Vincent Paronnaud, Alexis Ducord
— Fox And Hare Save The Forest –Mascha Halberstad
— Kensuke’s Kingdom (Le Royaume De Kensuké) –Neil Boyle, Kirk Hendry
— Stitch Head –Steve Hudson, Toby Genkel
— Slocum Et Moi (A Boat In The Garden) –Jean-François Laguionie
Meilleure série ou production transmédia de fiction ou documentaire
— Dangerous Truth (Barbara Eder)
— Draw For Change! (Alaa Amer, Alisar Hasan, Vincent Cohen, Guillaume Vanderberghe, Karen Vázquez Guadarrama, Ana Moisenko, Sama Pana, Nada Riyadh)
— Finisterra (Guilherme Branquinho, Leone Niel)
— Marginal (Loïc Tanson)
— Move – Season 5 (Julie Schroell, Eileen Byrne, Heiko Lange, Sylvia Camarda, Elif San)
Meilleure série ou production transmédia d’animation
— Alles Fësch (Deep In The Bowl) (Julien Renault, Ghayth Chegaar)
— Dino Mite (Sandra Schiessl, Cherifa Bakhti)
— La Vie De Château (My Life In Versailles) (Clémence Madeleine-Perdrillat, Nathaniel H’limi)
— Les Quiquoi (The Miniwhats / D’quatschkäpp) (Eugène Boitsov)
— Mères Anonymes (Hélène Friren)
Meilleure œuvre immersive
— Ceci Est Mon Cœur –Nicolas Blies & Stéphane Hueber-Blies (A_bahn)
— Oto’s Planet –Gwenaël François (Skill Lab)
— The Dollhouse –Charlotte Bruneau & Dominic Desjardins (Wild Fang Films)
— Champ De Bataille –François Vautier (Digital Voodooh)
— Ito Meikyu –Boris Labbé (Les Films Fauves)
— Mamie Lou –Isabelle Andreani (Skill Lab)
Conversation avec Romain Labé
Depuis son arrivée à IML Romain Labé veut contribuer à renforcer les synergies entre santé,recherche et industrie, comme ici à la Healthcare Week Luxembourg.
Secrétaire général d'Innovative Medicines Luxembourg, Romain Labé est aussi président de la Luxembourg Medicines Verification Organisation et pharmacien de métier. Sa mission : contribuer à faire venir les traitements innovants jusqu’aux patients en créant des synergies avec l’écosystème.
Maëlle Hamma , Journaliste Romain Gamba , Photographe
« Plus de 5 0 % des innovations autorisées en Europe arrivent au Luxembourg. »
Les membres effectifs sont des sociétés actives dans le secteur des médicaments à usage humain au Luxembourg.
Toutes actives dans le domaine de la recherche pré-clinique ainsi que dans chacune des quatre phases de la recherche clinique, on retrouve parmi celles présentes sur le sol luxembourgeois, quelques leaders mondiaux, comme l’américain Pfizer et le britannique GlaxoSmithKline (GSK); mais aussi des laboratoires du monde entier MSD Luxembourg (EtatsUnis), Servier (France), Will-Pharma (Belgique) ou encore Menarini (Italie).
80 à 90 %
C’est la part de médicaments délivrés au Luxembourg et qui viennent de Belgique. 7 à 17 % viennent d’Allemagne et environ 3 % de France.
Vous avez pris la tête d’IML il y a tout juste un an. Quoi de nouveau depuis ?
Notre mission principale ne change pas : s’assurer, en discutant avec les différents acteurs de l’écosystème, que les innovations thérapeutiques arrivent jusqu’aux patients luxembourgeois. Une évolution que j’ai voulu porter en arrivant, c’est aussi d’être beaucoup plus actifs dans cet écosystème.
Que représente l’industrie pharmaceutique innovante au Luxembourg ? Le footprint est aujourd’hui assez limité, mais il se développe : c’est notre mission, jouer un rôle de facilitateur, pour faire reconnaître le Luxembourg dans ce secteur. Nous fédérons 65 membres, qui représentent environ 90 % de l’industrie pharmaceutique innovante.
De quoi parle-t-on quand on parle de médicament « innovant » ? On parle de traitements utiles sur des aires thérapeutiques très impactantes, comme le diabète, le cancer, les maladies inflammatoires, etc. Notre focus se situe sur des molécules qui vont véritablement changer la vie des patients.
Quelle est la position du Luxembourg dans l’écosystème européen ? Le ministère de l’Économie a adopté une bonne stratégie au niveau des données de santé : celle de faire de la data de qualité plutôt que de masse.
C’est une piste intéressante pour que le pays puisse se démarquer et devenir un centre d’attraction solide pour cette industrie. Cela pourrait aussi améliorer la pharmacovigilance, car si nous avons accès plus facilement à des données anonymisées, nous pourrons mieux mesurer les effets des médicaments et leur efficacité. Mais plus globalement, on sent un intérêt grandissant. Nous, en tant que facilitateur, recevons beaucoup de demandes, de questions. Aujourd’hui, un peu plus de 50 % de toutes les innovations autorisées en Europe arrivent jusqu’ici : on est au-delà de la moyenne européenne, mais loin de l’Allemagne ou de l’Italie, par exemple.
Vous êtes aussi président de LMVO, de quoi s’agit-il ?
C’est l’organisme de vérification des médicaments au Luxembourg. Chaque médicament au Luxembourg et partout en Europe a un identifiant unique sur sa boîte. À chaque fois qu’un médicament arrive chez le grossiste, dans la pharmacie hospitalière ou en officine, on le scanne pour vérifier ce numéro de série unique et s’assurer que ce n’est pas une contrefaçon.
On ne fabrique pas de médicaments au Luxembourg ?
Non, on en distribue, et je crois qu’il n’est pas d’actualité d’en fabriquer.
La création d’une Agence nationale des médicaments se précise
Déjà lancé en 2019, le projet de création d’une agence luxembourgeoise des médicaments et produits de santé (ALMPS) a fait l’objet d’un nouveau projet de loi déposé en janvier par la ministre de la Santé Martine Deprez (CSV) compte tenu de l’évolution du cadre règlementaire en Europe, et pour mieux prendre en compte les besoins du secteur. « Actuellement, les médicaments, les produits de santé et les produits cosmétiques relèvent des missions de la Direction de la santé. Les ressources humaines limitées disponibles au niveau de la Direction de la santé pour exercer les importantes missions de surveillance, de contrôle et d’évaluation dans le domaine des médicaments et des produits de santé est susceptible d’exposer le Luxembourg à des risques de santé publique. L’environnement réglementaire européen notamment s’est étoffé et complexifié au cours des dernières années et il est primordial que le Luxembourg dispose d’une autorité compétente dotée des moyens nécessaires pour répondre aux
nouvelles contraintes », est-il justifié dans l’exposé des motifs du projet. La future agence aura pour mission d’évaluer, surveiller et contrôler les médicaments et les produits de santé de leur développement à leur mise à disposition aux utilisateurs. Cela concerne aussi les dispositifs médicaux. À la suite de l’avis du Conseil d’État en juillet et de ses oppositions formelles pour des raisons de sécurité juridiques, de nouveaux amendements ont été déposés début octobre. Le dossier est toujours en commission et le Conseil d’Etat devrait rendre un avis complémentaire prochainement.
DEPREZ Ministre de la Santé
Mais il y a un axe à creuser dans la recherche. D’ailleurs, on note depuis quelque temps qu’il y a beaucoup moins d’essais cliniques au Luxembourg, mais aussi en Europe, au profit de la Chine ou des ÉtatsUnis. C’est un axe sur lequel nous voulons travailler, et nous demander comment le Luxembourg peut indirectement participer à la fabrication des innovations, via ces essais cliniques.
L’utilisation des données de santé fait parfois peur à l’opinion publique. Que dire aux citoyens ?
Le RGPD est garant de la protection des données, et tout le monde dispose d’un droit de refus de collecte ou d’utilisation de ses données. Si je me place du point de vue du patient, je pense que cela a aussi des avantages, rien que pour la vaccination. Beaucoup de gens ont perdu leur carnet de santé et ne savent plus où ils en sont. Ensuite, lorsqu’il s’agit d’utiliser des données à des fins de recherche, les données sont anonymisées, et le projet European Health Data Space va dans ce sens, en encadrant leur utilisation.
Comment voyez-vous l’industrie pharmaceutique luxembourgeoise dans 10 à 15 ans ?
J’imagine un footprint plus développé, qui serait dédié et tourné vers l’IA, le quantique et l’analyse de data avec les supercomputers. Une terre d’innovation pour pré-modéliser des molécules, pré-analyser les interactions que peuvent avoir les molécules avant qu’on aille dans le cycle de recherche plus normal. Parce que demain, les premières étapes d’analyse des molécules se feront avec des ordinateurs dotés de puissances de calcul incroyables, capables d’anticiper via les digital twins.
Contenu sponsorisé par Spuerkeess
Avec ce partenariat, Françoise Thoma, CEO de Spuerkeess, et Yves Stein, CEO d’Edmond de Rothschild, posent les bases d’une alliance inédite pour rendre l’investissement plus accessible et durable.
Spuerkeess vient d’annoncer un partenariat
inédit avec la banque privée Edmond de Rothschild. L’objectif : permettre au plus grand nombre d’accéder aux meilleurs produits d’investissement.
Nous avons rencontré Françoise Thoma et Yves Stein, les CEO des deux établissements.
Vous annoncez un partenariat inédit, peut-on en retracer la genèse et l’ambition ?
Françoise Thoma : Spuerkeess et la banque Edmond de Rothschild sont en bonne coopération depuis longtemps. Nous partageons une vision et des valeurs communes, une histoire similaire aussi, mais surtout un ancrage local fort dans l’économie réelle. Voilà le contexte de départ dans lequel s’inscrit ce partenariat.
Yves Stein : Nos ADN respectifs présentent des similitudes, mais aussi des caractéristiques propres qui sont complémentaires . Ainsi, lorsque nous avons eu l’occasion de collaborer de façon informelle, les clients ont immédiatement perçu cette complémentarité et sa pertinence. Ils disposaient d’un côté d’une banque d’État solide, avec sa palette de services, et de l’autre, d’une maison d’investissement à l’expertise reconnue dans les classes d’actifs spécialisées.
FT : Les banques doivent être des facilitateurs, des partenaires dans la
« Ce partenariat reflète no tre volonté constante de démocratiser l’investissement de qualité. En conjuguant notre proximité avec l’expertise mondiale d’Edmond de Rothschild, nous offrons à nos clients une opportunité unique, quel que soit leur niveau de patrimoine. »
Françoise Thoma
mise en œuvre des projets de leurs clients . Mais même si la banque est dite « universelle », elle ne peut pas tout faire. Les partenariats comme celui que nous initions aujourd’hui sont donc indispensables.
Spuerkeess est avant tout connue pour être la banque d’État, un leader du retail. Pourquoi vouloir à présent « interpeller » les investisseurs ?
FT : Dans un contexte économique marqué par l’incertitude, la stabilité du Luxembourg continue d’attirer les investisseurs. Dès lors, il est important pour nous d’être proactifs, de proposer à l’ensemble de nos clients des solutions qui s’adaptent à l’époque que nous vivons.
YS : Le rapport Draghi a mis en avant la nécessité pour l’Europe d’investir dans l’économie réelle. Il faut donc démocratiser l’investissement . Réunir les expertises et rapprocher les établissements financiers, s’inscrit dans cette volonté d’encourager l’investissement de manière durable et responsable.
En quoi la banque Edmond de Rothschild est-elle apparue comme le partenaire idéal ?
FT : Nous voulions proposer quelque chose de vraiment novateur. La banque Edmond de Rothschild est le partenaire idéal pour répondre à une telle ambition au vu de son expérience en la matière. Concrètement, cela signifie s’adjoindre les services d’un acteur qui rejoint nos objectifs et perspectives, mais qui est en mesure d’offrir des classes d’actifs auxquelles le grand public n’a pas toujours accès.
YS : Cela fait plusieurs décennies maintenant que la banque Edmond de Rothschild interagit avec des partenaires institutionnels, en leur fournissant des solutions d’investissement sophistiquées, répondant aux besoins de leurs clients. Nous disposons donc d’un historique qui illustre d’une part la performance de ces solutions, et d’autre part leur grande pertinence avec de tels partenaires
En trois mots-clés, quelle est la valeur ajoutée de cette offre ?
FT : Le premier est flexibilité, c’est une offre qui s’adapte aux enjeux de l’époque, aux situations parfois mouvantes que nous pouvons connaître. Le second mot-clé est accessibilité, l’offre est destinée à tous nos clients, pas seulement aux investisseurs aguerris
« Nous proposons une s olution d’investissement patrimonial solide, capable de s’adapter aux réalités économiques. »
Yves Stein
Enfin, le troisième mot-clé est durabilité : grâce à sa certification ESG, notre offre incarne pleinement cette exigence et vise à convaincre notre clientèle que l’investissement responsable constitue un véritable atout.
À quels développements futurs cette alliance pourrait-elle donner lieu ?
FT : Nous avons d’autres pistes de réflexion, qui vont être guidées par les besoins de nos clients et ceux de l’économie plus globalement. Nous sommes donc plus que jamais à l’écoute, proactifs dans notre approche. En revanche, il est important de ne pas se précipiter, de bien réfléchir et de tester. YS : Les perspectives et les potentialités sont en effet nombreuses. Chaque fois que nous nous mettons autour d’une table, des idées et des solutions émergent de nos discussions. Notre réflexion va donc se poursuivre, avec pour seul et unique but de répondre aux besoins des clients luxembourgeois.
Conversation with Mélanie de Jamblinne
Mélanie de Jamblinne, Director of Luxembourg Art Week, photographed at the Villa Vauban alongside a contemporary work by Lucien Wercollier, Enlacement. Umarmung. Embrace.
A
Luxembourg Art Week director
Mélanie de Jamblinne embodies a thoughtful and accessible vision of art. The contemporary art fair, taking place from 21 to 23 November, aims to bridge the local scene with international networks.
“A nyone can feel something when facing a work of art, no matter their background.”
Was there a specific moment or encounter when you thought: “I want to work in the art world”?
Yes. During a one-year exchange programme in New York, I met someone who has since become a very close friend. He already knew he was going to work in the art field. That was when I realised that art could be more than a passion; it could become a profession.
At the time, no one around me had chosen this path, so that encounter was truly decisive. Later, while visiting certain exhibitions, I remember thinking: “This is amazing. I’d love to be part of this world.” It all came together gradually. I went on to complete a master’s degree in art history, even though I didn’t work in that field right away. But that meeting was really the turning point.
What makes Luxembourg Art Week stand out from other international art events?
Luxembourg Art Week was founded not only as a contemporary art fair but also as a platform to bring together the Luxembourg art scene, its institutions, artists and cultural players. Founder Alex Reding had the idea to invite galleries, along with their artists, whether local or international,
In public buildings in Luxembourg, a legal provision requires contracting authorities like the state, municipalities and public institutions to allocate at least 1% of construction costs to integrating artworks within the building or in its surroundings.
Luxembourg Art Walk
Art takes over the city’s public spaces with the Art Walk, which runs until 23 November.
Sculptures and installations line an open route from the central station to Boulevard Royal, accessible day and night and easy to follow thanks to the tram. The initiative turns the capital into an openair gallery. A leaflet with a map of all points of interest is available in galleries, cultural institutions and select cafés across the city.
to create encounters with the public and to give the local scene international visibility. The event’s distinctiveness also lies in Luxembourg’s geographic location: it’s a small country at the intersection of several borders. Our audience is, of course, Luxembourgish, but also Belgian, French, German and sometimes come from even further. This diversity, the breadth of the public, is what attracts international galleries.
What’s your long-term vision for Luxembourg Art Week?
Our goal is to strengthen what has been built over the first 10 editions and to establish Luxembourg Art Week’s position on the European scene. We already attract galleries and collectors from Paris, Brussels, Berlin, Vienna and even, at times, from North America.
This year, we are including a focus on Montréal, and in the future, we may go beyond Europe. We also aim to expand our base of visitors and collectors. That’s why we’re launching the Collecting 101 programme, which is designed to introduce people to collecting and to challenge the idea that art is inaccessible. Many works are available starting at €500 or €1,000. We want to show that there is something for every taste and every budget, and to inspire people to take that first step toward buying art.
Luxembourg is also a financial hub. In your view, what role can art play there?
Art can certainly be seen as a social connector or as an investment. But I believe people should, above all, buy works that they truly love, pieces that they want to live with every day. Some people see art as a form of investment, but it’s important to remember that it remains an uncertain market.
What matters most is buying with the heart. If one day you sell without a loss, all the better, but that should never be the only motivation. And as with any investment, it’s wiser not to put all your eggs in one basket.
More broadly, what place do you think art holds in Luxembourg society today?
I believe that culture, and art in particular, has taken on an increasingly important role, especially since Luxembourg City was a European Capital of Culture in 1995. Institutions such as the Philharmonie, Mudam, Casino Luxembourg and Konschthal have emerged, reflecting a genuine political will to support culture. The Luxembourg public does participate, though we still hope to draw more attendees. The ministry of culture has also conducted research to better understand barriers to access and to improve cultural accessibility.
Personally, I deeply believe that art is for everyone. Anyone can feel something when standing before a work of art, regardless of their background or knowledge. That belief is what drives me to work in this field.
Contenu sponsorisé par House of Training
Muriel Morbé, CEO de la House of Training, incarne l’esprit de curiosité et d’apprentissage continu qui guide l’institution.
La House of Training fête ses 10 ans et présente son nouveau catalogue de formations. À cette occasion, elle dévoile également une campagne de communication qui met en avant l’esprit de curiosité, via une série de questions aussi étonnantes que détonantes. Nous les avons reprises à notre compte et posées à sa CEO, Muriel Morbé.
Tout grand saut de compétences commence-t-il par un petit pas de curiosité ?
C’est en effet le grand message que nous souhaitons véhiculer pour célébrer nos 10 ans d’activité. La Curiosité est un moteur de l’apprentissage, une vertu qui nourrit l’agilité, stimule l’innovation et renforce la compétitivité et l’impact. Au-delà de notre mission de formation, nous avons aussi pour rôle de sensibiliser les acteurs économiques à l’impact stratégique de la formation et à l’importance de cultiver la curiosité comme moteur d’apprentissage et d’adaptabilité. C’est d’autant plus important dans un monde qui change, où l’adaptation à la nouveauté n’est pas une option, pour qui souhaite rester performant dans la durée. Notre mot d’ordre demeure : « Never Stop Learning » !
C’est le nombre d’inscriptions enregistrées par la House of Training depuis sa création. +250 000
À propos de changement, s’étonner de l’Intelligence Artificielle, est-ce une réjouissance bien naturelle ? Si les choses se sont accélérées depuis la crise sanitaire et l’émergence de l’IA, les changements remontent en fait à bien plus longtemps.
Les défis restent nombreux : la révolution technologique que nous venons de citer, mais l’on pourrait aussi parler de durabilité, de pénurie des talents ou encore de transition générationnelle sur le marché du travail.
Faut-il s’en réjouir ou s’en émouvoir ? Bien sûr, c’est tout à fait naturel d’être surpris. Mais là aussi, il faut rester curieux et ouvert face à ces nouveautés. C’est doté d’un tel état esprit, d’enthousiasme et de positivité, que l’on percevra alors ces défis comme des opportunités. Se fermer et vouloir résister reviendrait à se battre contre des moulins.
Nous avons fait évoluer notre offre de formations 2026 dans ce sens. Si je prends à nouveau l’exemple de l’IA, nous disposons de formations dédiées à ce sujet. Mais ce sujet infuse aussi dans bien d’autres formations de manière moins spécifique. Ce n’est plus seulement un thème technologique, mais une approche sectorielle globale !
C’est le nombre de jours/ hommes de formations menés par la House of Training depuis 2015. +550 000
Alors que la Gen Z débarque sur le marché du travail, peut-on dire que les grands écarts générationnels favorisent l’agilité professionnelle ? Comme toutes les générations avant elle, celle des « digital natives » a été façonnée par son environnement. Aujourd’hui, quatre générations cohabitent dans les entreprises. Chacune apporte son expérience, ses méthodes et sa vision. Je vois clairement les différences entre les compétences des plus expérimentés et celles des plus jeunes comme une véritable force, une opportunité de gagner en agilité et en flexibilité pour les organisations. À condition que l’esprit collaboratif et l’écoute soient présents, il n’y a aucune raison de penser que ces contrastes rimeraient avec conflit, bien au contraire, ils stimulent l’apprentissage mutuel.
À cet égard, notre réseau de plus de 800 formateurs incarne lui aussi cette variété d’âges.
Diriez-vous finalement que la formation professionnelle continue est une déformation professionnelle bienvenue ?
Cette question exprime à nouveau l’importance du « Never Stop Learning ». La formation professionnelle continue est un levier stratégique de la compétitivité.
Une grande partie des entreprises en a conscience et encourage leurs collaborateurs à se former. Elle favorise la mobilité interne, ouvre des perspectives de carrières enrichissantes, et attire les nouvelles générations en quête d’évolution.
Faire bénéficier tous les acteurs de l’économie d’un tel saut de compétences demeure notre mission principale, depuis 10 ans et pour la décennie à venir. Afin d’y parvenir toujours plus efficacement en 2026, nous avons renforcé notre offre de formations. Parmi les nouveautés, citons l’offre Higher Education, qui met à disposition des entreprises luxembourgeoises l’excellence académique de grandes Business School ou Universités : HEC Liège, l’ICN Business School, l’Université de Lorraine ou Solvay Lifelong Learning, entre autres.
Des nouvelles offres voient le jour, sur des enjeux majeurs comme l’IA dont nous avons parlé, mais aussi sur la Cybersécurité, la Gouvernance ou encore le Risk Management. Enfin, notre offre de formation Supply Chain & Transport se voit renforcée.
Découvrez notre catalogue de formations 2026
L’expérience client n’est plus seulement un petit bonus : elle est au cœur de toute stratégie des marques qui réussissent. Dans l’hôtellerie et dans le luxe, elle se mue presque en un art qui convoque tous les sens, avec ses propres codes, oscillant entre subtilité et exclusivité. Les espaces aussi deviennent des leviers d’émotions, dessinés pour raconter une histoire et renforcer la relation. Même les secteurs a priori les plus éloignés de cette notion d’émotion, comme la banque ou l’immobilier, se réinventent, s’inspirant des love brands ou exploitant le digital pour enrichir leur parcours clients. Car l’expérience n’est pas seulement la satisfaction ; elle est parfois un moteur de croissance, un vecteur de différenciation.
Customer experience is no longer just a nice extra — it lies at the heart of every sucessful brand strategy. In hospitality and luxury, it has evolved into an art form that engages all the senses, with its own codes, balancing subtlety and exclusivity. Spaces, too, have become emotional drivers, designed to tell a story and strengthen relationships. Even sectors seemingly far removed from the notion of emotion — such as banking or real estate — are reinventing themselves, taking inspiration from love brands or using digital tools to enrich their customer journeys. Because experience is not merely about satisfaction; it can also be a growth engine and a powerful differentiator.
Derrière les murs chargés d’histoire de la Villa Pétrusse, l’hospitalité se pratique comme un art, au millimètre près. À la tête de cette demeure, la General Manager, Stéphanie Raimbault veut offrir une expérience dans laquelle le luxe se veut discret, fondé sur l’attention et la sincérité du geste. Ici, chaque détail compte : un mot glissé sur la table de chevet, un tissu minutieusement choisi, une atmosphère pensée comme une parenthèse hors du temps…
En tant que General Manager, quelles sont vos fonctions ?
Je me vois un peu comme la maîtresse de maison. Je suis au cœur de tout ce qui se vit dans l’hôtel, avec une présence très forte sur le terrain, là où tout se joue : dans le sourire d’un accueil, dans un mot échangé au petit-déjeuner, dans un détail que l’on ajuste pour que tout soit parfait. L’opérationnel, pour moi, ce n’est pas seulement de la gestion, c’est cette alchimie délicate entre rigueur et émotion, entre organisation et générosité. Mais tout cela ne peut exister sans les équipes. Elles sont l’âme de la maison. Mon rôle est de les accompagner, de les faire grandir, de m’assurer qu’elles se sentent bien et fières de ce qu’elles offrent aux clients. Lorsqu’elles sont heureuses, cette énergie se ressent immédiatement. Et puis, il y a aussi un travail plus en coulisses : collaborer avec nos propriétaires et la société de gestion pour faire vivre l’identité du lieu.
C’est vous et vos équipes qui êtes en contact direct avec les clients. Que peut apporter une entreprise externe en matière d’expérience client ?
Elle permet de se bonifier les uns les autres, dans le sens où nous avons chacun une expertise à amener. Et lorsque l’on arrive à conjuguer nos spécialités, nous sommes d’autant plus forts, puisque l’on couvre un spectre plus large et sommes donc plus pertinents dans ce que nous faisons. Nous travaillons main dans la main : c’est un beau travail d’équipe, avec des personnalités complémentaires.
Selon vous, qu’est-ce qu’une bonne expérience client ?
C’est celle où nos convives se sentent comme sur un petit nuage doux
et confortable durant toute la durée du séjour. Le personnel de maison doit être présent dans les moments opportuns, avec élégance et la juste tonalité dans les échanges. Nous devons déceler les besoins en les ayant anticipés. L’expérience doit proposer ce charme indéfinissable, qui ne s’explique pas mais se ressent. C’est lorsque tout est impeccable : le tissu est doux, l’odeur agréable, l’atmosphère harmonieuse et l’on vous propose une petite menthe, juste au moment où vous y pensiez ! Et puis, à la fin, quand l’invité repart en amenant avec lui un souvenir marquant, c’est que l’on a tout gagné.
Être à la Villa Pétrusse est déjà une expérience en soi tant le lieu est empreint d’histoire. Comment trouvez-vous la bonne stratégie d’expérience client qui colle avec le lieu ? Avant toute chose, notre souhait a toujours été de rester dans le « vrai » et dans la sincérité, en cohérence avec l’histoire de la propriété. À la Villa Pétrusse, nous proposons une immersion dans la vie d’une famille bourgeoise. Plusieurs générations y ont vécu et cette bâtisse du XIXème siècle est maintenant classée monument national. C’est donc une chance et un honneur de pouvoir opérer dans une maison qui fait partie du patrimoine luxembourgeois. Puisqu’il s’agissait d’une demeure familiale et que nous voulons en garder l’esprit, nous l’opérons comme une maison, où l’on aime recevoir.
C’est-à-dire ?
Nous recevons toutes les personnes qui séjournent chez nous comme nous accueillerions des invités. Nous voulons prendre soin d’eux, leur demander si tout s’est bien passé, s’ils ont fait bon voyage, s’ils sont bien installés. Leur proposer d’ouvrir
« Le client du luxe recherche avant tout une histoire à vivre.»
les bagages, de défroisser les vêtements… Nous disposons d’un service de butler. Voilà l’état d’esprit « maison bourgeoise » que nous souhaitons faire vivre ici. La configuration des lieux nous aide, puisque lorsqu’on circule dans la propriété, on ne se sent pas vraiment dans un hôtel, mais dans une demeure privative et élégante. Nous voulons promouvoir ce « luxe discret » : un lieu confidentiel, mais plein d’attentions. Du côté du service, nous nous intéressons à nos hôtes, à leurs raisons de séjour, pour mieux les comprendre.
Comment ?
Dès leur arrivée, nous les accompagnons en chambre. Nous souhaitons instaurer une forme de complicité avec nos invités, les découvrir afin de leur offrir une expérience véritablement personnalisée.
Les qualités humaines du personnel sont donc importantes. Comment les formez-vous à cette vision de l’hospitalité ?
La formation, bien sûr, est essentielle. Nous aimons infuser nos valeurs aux membres du personnel de maison, les inspirer à une hospitalité généreuse. Tout se joue déjà au moment du recrutement. J’ai la chance d’avoir vécu des expériences qui me permettent de savoir comment bien mener un recrutement, comment déceler la bonne attitude, la passion, la gentillesse naturelle et le sens du service. Ce n’est pas donné à tout le monde. Je privilégie parfois une personne avec un peu moins d’expérience, mais dotée d’une belle attitude et d’une véritable envie de faire plaisir. Cela, on ne peut pas l’apprendre. Le savoir-faire technique, lui, s’enseigne. Une chose est certaine : toute notre équipe est composée de personnes profondément bienveillante,
« La tendance est au quiet luxury, au slow living. »
qui aiment sincèrement faire plaisir. C’est un métier d’humains, j’insiste.
Vous évoquiez la complicité et la personnalisation. Comment trouvez-vous l’équilibre entre ces exigences et le respect de l’intimité du client ?
Nous voulons offrir une expérience personnelle sans être intrusifs. Être personnel, c’est s’intéresser à l’autre, creuser un peu, avec une curiosité mesurée. Cela demande une vraie intelligence émotionnelle pour cerner l’état d’esprit et les envies du client. Par exemple, une personne qui a voyagé pendant des heures n’aura pas forcément envie de discuter. Ce sont des choses que nous devons savoir percevoir. Cette adaptabilité se développe avec l’expérience, mais repose aussi sur une sensibilité naturelle. Cet esprit de maison de famille et de demeure confidentielle, c’est vraiment l’ADN de la Villa Pétrusse.
Vous qui évoluez dans ce milieu depuis de nombreuses années, comment les attentes des clients ont-elles évolué ?
Dans le luxe, les attentes ont changé. Autrefois, le service était très formel, distant ; aujourd’hui, il repose davantage sur la proximité et l’échange. Le client du luxe recherche avant tout une histoire à vivre. Mes expériences à l’international m’ont appris à reconnaître, selon l’origine du client, ce qui définit pour lui un service exceptionnel. Par exemple, on ne salue pas un client japonais comme un client américain. D’un pays à l’autre, d’un moment à l’autre, tout change. C’est tout le défi des maisons d’hospitalité : comprendre le besoin en face de soi, avec cette approche de maîtresse de maison qui ressent ce dont son invité a besoin.
Vous parliez des petites attentions qui font la différence. Avez-vous des exemples concrets ?
Récemment, nous avons accueilli un client passionné de voitures de collection. Nous sommes allés lui acheter un coffee table book sur ce thème, déposé sur sa table basse avec un petit mot personnalisé. Cela peut aussi être de choisir les couleurs préférées d’une invitée pour un bouquet de fleur, de recoudre un bouton décousu retrouvé dans la chambre, d’encadrer une photo de famille et la déposer sur le chevet… De petites attentions qui font une grande différence.
L’hôtellerie de luxe a-t-elle beaucoup évolué ces dernières années ?
Qu’est-ce qui reste immuable ?
La qualité reste la première attente : l’attention aux détails, la sensibilité, l’atmosphère. Ce qui a vraiment changé, c’est l’intérêt croissant des voyageurs pour les maisons à taille humaine. Les boutique hôtels sont nés de cette tendance, et on reste dans cette recherche d’expériences plus personnelles. Les convives cherchent du sens, et s’intéressent de plus en plus à la durabilité. La tendance est au quiet luxury, au slow living : prendre le temps, profiter, observer les petits détails, apprécier l’instant. Après le Covid, cette quête d’équilibre de vie s’est renforcée. Cela va de pair avec les destinations vertes, offrant une parenthèse hors du temps. En cela, le Luxembourg a beaucoup d’avenir dans le tourisme.
Quelle place occupe le digital dans vos activités où l’humain est essentiel ?
Nous utilisons les outils digitaux pour alléger certaines tâches administratives et libérer du temps à nos employés, afin qu’ils se consacrent davantage à l’expérience client.
citroen.lu
Citroën ë-C5 Aircross 17 - 17,4 kWh/100 km – Autonomie 520 km - 680 km (WTPL)*
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C’est le nombre d’hôtels dans le pays qui sont classés quatre étoiles. On en trouve aussi quatre classés cinq étoiles.
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C’est le nombre d’établissements bénéficiant du label d’excellence Relais & Châteaux dans le pays : la Villa Pétrusse et son restaurant le Lys ; ainsi que l’Hôtel Le Place d’Armes et son restaurant La Cristallerie.
Finalement, la technologie nous permet d’humaniser encore plus notre service.
À trop vouloir bien faire en matière d’expérience client, quelles sont les erreurs à éviter ?
Parfois, le mieux est l’ennemie du bien. Nous aimons connaître nos hôtes et il peut être d’usage de prendre des notes sur des préférences de nos convives. Le risque est de vouloir trop consigner, et compromettre l’authenticité de la relation client. Si cette intention part d’un bon sentiment, elle peut paradoxalement créer un malaise chez le client. En cherchant à offrir une expérience trop parfaite, on risque de perdre ce qui fait la richesse d’un accueil sincère et humain.
Anne Knepper, Mathias Hameeuw et Davide Sorvillo.
Au Public House, la next gen dépoussière l’expérience client
Ouvert en juin 2023 dans l’enceinte du Casino Luxembourg, le Public House veut offrir une autre expérience de la gastronomie, centrée sur des valeurs. À sa tête, le trio formé par la Jeune Cheffe de l’Année Gault & Millau Anne Knepper et ses deux compères, Davide Sorvillo et Mathias Hameeuw, entend promouvoir l’artisanat, la transparence et la durabilité.
« Offrir une expérience qu’on ne retrouve que très rarement, voire pas du tout, au Luxembourg. » Voilà ce qui guide le trio à la tête du Public House, installé depuis deux ans dans les salons Saint-Hubert du Casino. Et cela se joue d’abord dans les assiettes, avec la façon dont la cheffe Anne Knepper conçoit ses plats, mais aussi dans le choix des vins.
Une expérience qui va au-delà du pur aspect gastronomique. Certes, on vient au Public House pour dîner, mais aussi et surtout pour passer un bon moment dans un environnement hors du commun. « L’ambiance, c’est aussi tout ce qui vient autour : le choix de la musique, la luminosité, au-delà du gustatif », souligne Mathias Hameeuw.
Le trio a réussi un pari : allier une offre à la fois décontractée et exigeante. Loin du costume-cravate, l’équipe veut offrir une atmosphère familiale et tisser un lien sincère avec ses clients. Avec l’ambition de fidéliser sa clientèle sur un marché luxembourgeois relativement restreint. Pour cela, elle mise notamment sur les newsletters et les réseaux sociaux afin de faire rayonner son offre et maintenir un contact permanent avec les habitués. Attentif aux feedbacks, le trio met un point d’honneur à prendre en compte les retours de ses clients. Des remarques souvent plus constructives lorsque l’avis est sollicité après l’expérience, par mail par exemple, que lorsqu’un serveur demande directement si tout s’est bien passé.
« Par exemple, nous avons déjà reçu des remarques sur l’offre de boissons trop restreinte. Au départ, nous ne voulions servir que des vins nature, mais nous avons réalisé que cela pouvait être intéressant pour certains, mais pas pour tout le monde. Nous avons donc adapté la carte pour proposer un équilibre entre vins naturels, conventionnels et plus classiques, afin qu’il y en ait pour tous les goûts. »
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Dans le domaine de l’horlogerie de luxe, l’expérience client se déploie selon ses propres codes, avec une approche différente. Sans tout dévoiler de ce qui fait la spécificité de son activité, Robert Goeres livre sa notion de l’expérience client, développée au rythme d’une trotteuse : avec régularité, sans jamais s’arrêter.
En matière d’expérience client dans le luxe ou le haut de gamme, « la première grande erreur, c’est de s’imaginer ce que veut le client », lance Robert Goeres, patron de Goeres Horlogerie, dont l’activité a été scindée l’an dernier en trois entités autonomes : Patek Philippe, Rolex et Tudor. Trois marques, chacune avec son positionnement et ses exigences spécifiques en marketing ou en service, ce qui se traduit directement dans l’expérience client.
Une expérience sur mesure, sans cesse repensée, qui se décline à trois niveaux, explique Robert Goeres.
« Il s’agit d’un triptyque : la théorie, ce que l’on apprend ; la pratique, ce que le vendeur fait ou doit faire ; et enfin la réalité, celle du client. » Et c’est là que commence tout l’enjeu de l’expérience dans ces secteurs haut de gamme. « Car on ne connaît pas vraiment la réalité du client. Qui a déjà dépensé plus de 80.000 euros pour acheter un objet et peut prétendre savoir comment le client le vit ? Nous devons donc partir d’un principe clair : nous n’en savons rien. »
Dans la foulée, si vous lui demandez de détailler très clairement les axes de sa stratégie client, Robert Goeres vous répondra sans détour qu’il n’en sait rien. Pourtant, c’est bien une approche qu’il défend depuis quinze ans. « En 2009, nous nous étions posé une question simple : pourquoi certains vendeurs réussissent et d’autres pas ?
Nous avons travaillé sur cette question avec nos fournisseurs et avec le cabinet de conseil Porsche Consulting, mais aussi en multipliant les visites de boutiques dans différents pays. Pour nous, c’est ça, l’expérience client : une remise en question permanente, observer ce qui se fait ailleurs et mettre rapidement en pratique. »
Des travaux pour renforcer l’expérience client Il précise : « Dans la client experience, plus le prix monte, plus c’est difficile, car au-delà de certaines sommes, nous ne vivons pas nous-mêmes cette expérience. Mais nous avons tout de même notre base claim : l’excellence, avec l’ambition de faire toujours mieux. Il y a une certaine analogie avec le sport : le dépassement, l’exigence d’aller plus loin dans le service et de faire davantage. »
C’est d’ailleurs le principe appliqué actuellement dans la boutique Rolex, fermée pour travaux, alors que sa configuration n’avait même pas encore dix ans. « Les attentes changent et nous voulons anticiper. Cela fait aussi partie de l’expérience client », dit-il en évoquant les matériaux ou l’éclairage, qui ont beaucoup évolué ces dernières années et participent directement à l’impression ressentie par le client dès son entrée en boutique. En tant qu’entrepreneur confronté à l’expérience client, Robert Goeres
« On vend quelque cho se dont on n’a pas vraiment besoin. »
se heurte à une réalité : l’heure s’affiche partout – dans la rue, les voitures, les smartphones ou presque tout appareil électronique. « Finalement, on vend quelque chose dont on n’a pas vraiment besoin ; on est dans le nice to have plutôt que dans le must have. Ce qui signifie qu’en réalité, on vend bien plus qu’une montre : on vend une valeur ajoutée, celle que l’objet apporte en soi, et c’est ce que nous pouvons offrir. »
C’est là que la notion d’émotion entre en jeu. Elle implique de mobiliser
les cinq sens pour offrir une expérience mémorable : la vue, avec des espaces visuellement cohérents avec l’image de la marque, qu’elle soit épurée ou ostentatoire ; l’odorat, via une atmosphère olfactive correspondant à l’univers de la maison ; le toucher, celui des matériaux nobles ; l’ouïe, avec une ambiance sonore maîtrisée ; et même le goût, par la qualité du café ou de la boisson servie. « Tous ces éléments doivent être pensés dans un point de vente », résume Robert Goeres. Autant de détails difficiles à transmettre par le canal digital, qui a pourtant bouleversé le commerce ces dernières années.
Une veille permanente et le souci du détail « Le commerce a beaucoup changé
ces dix à quinze dernières années, particulièrement après le Covid. Depuis, la hausse du commerce en ligne modifie la consommation. Il est, par exemple, devenu normal de payer d’abord et de recevoir son produit ensuite. C’est un changement fondamental par rapport au commerce de détail. De la même façon, le client d’aujourd’hui s’informe davantage : il sait ce qu’il veut, sait comment l’obtenir et se montre plus exigeant, ce qui remet aussi en question le métier de vendeur », observe Robert Goeres. D’où l’importance d’une veille permanente pour mieux cibler les attentes. « Chez nous, la veille est constante, partout, tout le temps. C’est une culture au sein de notre entreprise : cela passe par nous, avec ma famille,
en vacances ou en visite, mais aussi par nos collaborateurs. » Ces derniers, cinquante au total, suivent chaque année 68 heures de formation. Plus que des cours théoriques, Robert Goeres leur propose des expériences particulières : voyager en avion privé, séjourner dans un grand hôtel ou déjeuner dans un restaurant gastronomique. Objectif : vivre l’expérience de « l’autre côté » et mesurer l’importance de l’accueil, de l’accompagnement et de la personnalisation – voire de l’hyperpersonnalisation. « Par exemple, l’emballage est essentiel. Il ne s’agit pas seulement d’un contenant. Nous voulons que, lorsqu’un client ouvre son produit, il vive une expérience. Pareil pour les factures : nous choisissons un papier particulier. Rien ne doit être négligé. »
Mode et saveurs : la nouvelle recette du luxe
Toujours dans l’univers du luxe, une tendance prend de l’ampleur (mais pas encore au Luxembourg), avec des maisons de haute couture qui prolongent l’expérience de marque dans un domaine bien éloigné de leur savoir-faire : la gastronomie. Plus que des vêtements ou des accessoires, elles veulent vendre un style de vie, et la gastronomie ou, plus globalement, l’hospitalité constituent une manière efficace d’y parvenir.
Une méthode qui sollicite davantage de sens et qui fait recette sur les réseaux sociaux et auprès de leurs utilisateurs. Dior, par exemple, avec son restaurant Monsieur Dior, dirigé depuis mi-septembre par le chef triplement étoilé Yannick Alléno, mais aussi sa pâtisserie baptisée le Jardin ou encore son café. Une façon de faire vivre le style de vie à la française cher à Christian Dior. Une formule qui fonctionne aussi auprès des touristes, en incarnant le patrimoine culturel et artistique. Louis Vuitton propose également une offre similaire avec le Café Maxime Frédéric , dans un décor luxuriant face à la Seine. Cette stratégie présente d’autres avantages : elle permet de créer de nouveaux points de contact avec une clientèle qui ne viendrait pas forcément acheter une robe ou une paire de chaussures. Les points de vente deviennent alors des lieux de destination, où l’on vient justement chercher une expérience.
WINNER LOGO
En matière d’expérience client, les espaces représentent bien plus qu’une fonctionnalité ou une esthétique. Sur le plan stratégique, ils participent à créer une perception, voire une émotion, et incarnent aussi les valeurs d’une marque ou d’une entreprise. Le lieu devient un vecteur narratif pour raconter une histoire, et se hisse alors comme un symbole d’innovation, de prestige, de convivialité ou de durabilité. L’espace n’est finalement plus un simple « contenant » : c’est un acteur de l’expérience client qui, pensé stratégiquement, devient un levier puissant de différenciation, de fidélisation ou de création de valeur. Focus sur cinq lieux qui veulent offrir davantage.
Le complexe GridX a été inauguré le 18 septembre. À l’intérieur, d’autres espaces vont prochainement ouvrir leurs portes.
Concept inédit, inauguration en grandes pompes et promesse d’une « destination multi-expérience », GridX veut concentrer plusieurs offres dans un même lieu (mobilité, retail, événements, gastronomie, art et hôtellerie). Le projet de la famille Giorgetti fait ainsi naître un nouveau concept au Luxembourg : le retailtainment, tendance qui conjugue retail et entertainment.
« La nouvelle génération de la famille Giorgetti a beaucoup voyagé, notamment en Asie, et là-bas, le commerce ne se limite plus à vendre des produits. En fait, il faut se démarquer pour attirer des visiteurs malgré la montée du commerce en ligne. Nous voulons donner à nos visiteurs l’impression d’avoir découvert quelque chose et notre infrastructure (plus
industrielle, plus ouverte et plus lumineuse) se différencie volontairement des centres commerciaux classiques.
L’objectif de GridX est de proposer un lieu unique où les visiteurs peuvent vivre une expérience immersive et individuelle », détaille la head of marketing and communication de GridX, Stéphanie Schleich.
L’ensemble abrite des activités artisanales et commerciales (140 cellules) avec un food hall de 400 places ; des espaces événementiels ; 10.600 m² de bureaux, un business centre de 900 m², un hôtel de 133 chambres et un park house d’une grande capacité. Bref, GridX voit grand, et aurait aussi de quoi se positionner comme destination attractive pour le tourisme d’affaires au Luxembourg.
La notion d’expérience client est ainsi au cœur du développement du projet. « Elle a été conçue de manière holistique en plaçant le visiteur au cœur de chaque décision. GridX a pour vocation d’évoluer dans le temps en fonction de ses ouvertures, des besoins de ses visiteurs et des synergies entre les partenaires. Par exemple, un client de notre car storage peut décider de séjourner à l’hôtel et convier d’autres passionnés d’automobile pour un lunch dans un cadre où la mobilité est bien représentée ; une entreprise peut réserver des salles de notre business centre et organiser ensuite un team building ; ou encore une famille peut nous rendre visite le week-end et profiter des musées (dont les ouvertures sont prévues en novembre), des magasins ouverts ou de pop-up stores thématiques », détaille la head of marketing.
Plusieurs tendances ont influencé la création du projet né en 2013, lors de l’acquisition du terrain à Wickrange. « L’idée a toujours été de créer un lieu unique qui offrirait bien plus qu’un espace de shopping. On peut dire que GridX est une sorte de micro-village. La recherche croissante d’expériences plutôt que de simples produits doit rester notre force et nous restons attentifs à ce qu’il se fait ailleurs . »
La conception du lieu a été pensée de façon à répondre aux besoins, aux désirs et aux spécificités de la clientèle luxembourgeoise. « Par exemple, le Luxembourg est le pays européen qui a la plus grande densité de véhicules par habitant : environ 696 voitures pour 1.000 habitants, et on sait aussi que les Luxembourgeois entreprennent en moyenne 5,5 voyages par an, en quête de nouvelles expériences », illustre Stéphanie Schleich. Si à GridX, la voiture est star, le complexe devrait toutefois bénéficier de son propre arrêt de tramway
Au sein de GridX, à chaque espace sa fonction, le tout formant une sorte de « micro-village ».
et permettre un accès aux amateurs de mobilité douce. Mais il faudra être patients puisque le nouveau tracé ne verra le jour qu’en 2035. Avant cela, deux nouveaux espaces sont encore en projet et devraient prochainement voir le jour à GridX : le Giolabs, un centre d’art numérique conçu pour offrir un lieu d’expérimentation à l’industrie culturelle luxembourgeoise. L’espace de 1.200 m² comptera dix salles pour une capacité totale de 500 personnes et proposera des expériences visuelles, sonores et interactives. L’espace Galeria 610, galerie imaginée en partenariat avec le Museo Nazionale dell’Automobile de Turin, présentera des collections de véhicules d’exception.
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Installé à la Cloche d’Or, PwC a déjà placé la barre haut en matière d’expérience client. Le Big Four offre à ses clients 18 salles modulables et équipées, 13 salles de formation ainsi qu’un Experience Center qui abrite notamment son GenAI Business Center. « Cette collaboration innovante et stratégique marque notre investissement pour aider nos clients, leurs entreprises et les organisations à prospérer dans la révolution
GenAI en cours. Ce lieu permet des échanges dynamiques très valorisés par nos clients et les participants des sessions d’immersion qui y sont organisées », indique Amélie Bazin, senior associate marketing & communication.
L’entreprise propose également à ses clients des formules de repas à la carte et l’accès à un bar au cœur de l’Atrium, que l’équipe de PwC se plaît à appeler la « place du village ». « Nos clients, qui répondent à nos enquêtes de satisfaction, mentionnent spécifiquement leur appréciation sur des éléments tels que l’accueil personnalisé, les repas de qualité et un concept meeting/lunch
particulièrement pratique », souligne Amélie Bazin.
L’entreprise veut aussi travailler sur l’expérience collaborateurs, avec un restaurant d’entreprise, un mini-market et une offre de conciergerie, ou encore une salle de repos. Le bâtiment accueille également des événements spécifiques dédiés aux collaborateurs.
Dans son futur bâtiment Campus, qui sera livré en 2027, PwC dédiera deux étages entiers à l’accueil de ses clients, avec un véritable restaurant situé au Top Floor et donnant accès à une large terrasse. Au rez-de-chaussée, une « place » intégrera aussi un coffee bar et des options de restauration.
Au rez-de-chaussée, un espace commun est appelé « place du village » par les collaborateurs de PwC.
Début 2026, deux nouveaux espaces vont ouvrir dans les locaux d’Arendt, notamment une salle de repos et un espace de rencontre et de discussion pour les collaborateurs et les clients.
Chez Arendt & Medernach, l’expérience client se traduit par des espaces d’accueil où l’art et le confort occupent une place centrale. L’objectif du cabinet : offrir une expérience différenciante, en s’inspirant des codes des grandes banques privées et de l’hospitalité, habituellement réservés à d’autres secteurs.
« Nous avons été pionniers dans notre secteur à proposer une galerie d’art photographique intégrée à nos locaux, ainsi qu’un service de butler chargé de veiller aux attentions personnalisées pour chaque visiteur. Notre objectif est d’offrir un accueil qui va au-delà des standards habituels,
en créant une atmosphère chaleureuse, raffinée et propice à l’échange. Cette démarche, initiée depuis plusieurs années, bien avant que le sujet ne devienne une tendance, reflète notre volonté de placer la relation client au cœur de notre identité et de notre stratégie », explique le directeur marketing et communication d’Arendt, Julien Delpy.
En février, Arendt inaugurera deux nouveaux espaces pensés pour renforcer le bien-être de ses collaborateurs et offrir à ses clients une expérience différente.
Le premier, une salle de repos dédiée au staff, proposera un cadre apaisant
pour se ressourcer au cœur de la journée. Ce lieu, pensé comme une parenthèse, s’inscrit dans une démarche plus large de qualité de vie au travail. Le second, plus inattendu, prendra la forme d’un speakeasy contemporain. Situé au sous-sol et accessible par un chemin discret, cet espace confidentiel accueillera aussi bien les collaborateurs que les clients dans une ambiance feutrée et décalée. Ce lieu hybride, à mi-chemin entre convivialité et sophistication, incarne une nouvelle manière de recevoir : plus informelle, mais toujours élégante.
Le bâtiment Icône a été pensé comme un espace collaboratif et de rencontre.
Ces lieux qui dépassent la fonction d’espace pour symboliser davantage, Bertrand Geoffroy, Luxembourg country director de BesixRED, en cite un autre. Le développeur immobilier a conçu Icône, qui accueille le nouveau siège de Société Générale Luxembourg à Belval.
« Nous avons voulu créer un lieu qui dépasse la fonction d’un simple immeuble de bureaux pour devenir une expérience de travail unique.
Conçu par les architectes Foster + Partners avec Beiler François Fritsch, Icône place l’expérience humaine au centre. Son grand atrium lumineux et végétalisé constitue le cœur vivant du projet : il relie les deux ailes, favorise la circulation et crée une continuité entre intérieur et extérieur. De nombreuses passerelles, terrasses suspendues et espaces informels invitent à la collaboration, aux rencontres spontanées et au travail
créatif. L’intégration paysagère, avec plus de 450 plantes, contribue à une atmosphère apaisante et inspirante. La transparence des façades et les vues multiples renforcent ce sentiment d’ouverture, tout en connectant le bâtiment à la ville et à son héritage industriel », décrit Bertrand Geoffroy. Le bâtiment bénéficie par ailleurs d’une certification BREEAM Excellent et incarne aussi une approche durable.
0 g/km 17,1 - 18,1 kWh/100 km
Peugeot Care garantie est un programme couvrant les pièces principales de votre véhicule, activé lorsque vous décidez d'entretenir votre voiture dans le réseau Peugeot, conformément à notre programme d'entretien. Il est valable jusqu'au prochain entretien programmé et jusqu'à 8 ans ou 160 000 km, au premier des deux termes échus, étant précisé que la garantie légale n’est pas limitée par ces termes, selon les conditions du programme disponible dans votre point de vente. Peugeot Allure Care Garantie est disponible sur la dernière génération de la gamme Peugeot 100 % électrique. Ce programme ne limite pas les droits du consommateur dans la cadre de sa garantie légale. E.R.: Laurent Barria - Stellantis Belux SA - Avenue du Bourget 20 Boîte 2 - B-1130 Bruxelles Belgique, inscrite à la BCE sous le numéro 0403.461.107 - IBAN: DE 64512106990160000009 - Tél: +32 78 15 16 15
Transformé, voire métamorphosé, un îlot de bâtiments historiques de la Vieille Ville de Luxembourg abrite depuis dix ans le Bierger-Center, le centre d’accueil des citoyens qui rassemble tous les services de la Ville dédiés à la population et à l’état civil. Le projet, porté par les architectes-urbanistes STDM, consistait à transmettre les notions d’ouverture, de service, de communication et de proximité dans un espace de 2.000 m², avec un défi supplémentaire : respecter au maximum les structures historiques existantes.
Au-delà des structures, le bâtiment dispose d’un passé riche. L’espace a abrité par le passé le logement du gouverneur de la forteresse, puis le premier siège de la BIL, ou encore un foyer pour filles et personnes âgées. Aujourd’hui, l’espace sur quatre niveaux appartient au bien commun. À l’intérieur, architectures ancienne et contemporaine ne font plus qu’une. Le bureau d’architectes a travaillé sur les lignes, avec du bois linéaire en relief qui résout aussi les contraintes acoustiques. La passerelle, élément clé du bâtiment, suit ce même principe.
L’espace d’accueil, d’un standing bien plus élevé que les autres espaces de ce type, a été pensé à partir de besoins concrets et observés au quotidien par les services de la Ville. Aujourd’hui, l’espace est largement digitalisé, avec un système d’accueil par tickets afin de gérer les flux. Modernité et praticité obligent, le site de la Ville de Luxembourg permet même de connaître le temps d’attente au guichet selon les types de démarches à effectuer.
Helix se distingue
Le bâtiment Helix, situé à la gare, est nominé pour les MiesEU Awards 2026. Le nouveau siège de Post montre, avec excellence, la possibilité d’associer patrimoine historique, développement durable et architecture contemporaine pour créer un lieu de travail responsable et centré sur l’humain.
« Au cœur du projet se trouve la rénovation soignée du bâtiment Accinauto, classé monument historique du milieu du XXe siècle, dont la toiture et les volumes ont inspiré le nouveau design, en réutilisant et en intégrant des structures existantes », indique le cabinet Metaform Architects. Le bâtiment de 27.700 m² hors sol accueille 850 collaborateurs et est certifié DGNB Platinum, le plus haut niveau de cette certification. Pour Shahram Agaajani, cofondateur du bureau
d’architectes à la tête du projet, le bâtiment symbolise la victoire du pluralisme sur l’individualisme.
Il a été conçu de façon à faciliter les contacts et les échanges entre les différents services de Post, ce qui s’est traduit dans l’installation d’un escalier ouvert et de façades intérieures vitrées. Certaines salles de réunion offrent une vue sur l’espace de vente de Post, créant ainsi un lien entre les clients et le personnel. À l’étage, un espace modulable de 300 m² peut être aménagé de façon flexible. On y trouve aussi une cafétéria pour les salariés, ainsi que The Cloud, une salle de conférence avec vue sur la ville, et D’Kantin, un espace de restauration offrant une vue à 360° sur la capitale. Côté bureaux, l’aménagement a également été pensé pour favoriser la lumière naturelle.
In a market where competition is intense and services are largely intangible, trust and relationships take precedence. The customer experience therefore plays out on several levels: in physical branches, through digital channels and via human interaction. Each bank has its own approach.
At the beginning of the year, Spuerkeess unveiled an advertising campaign that plays on emotions and relational bonds.
“ People connect with brands that share their values.”
Claude Faber, Marketing team manager, Spuerkeess
In a highly competitive sector, with products that aren’t easy to differentiate, banks rely on their brand image and the customer experience to position themselves. Trust is essential and many banks adopt the codes of “love brands,” which are brands that cultivate an almost intimate relationship with their clients.
At Spuerkeess, creating an emotional connection is not based on grand gestures, but “on consistency, authenticity and attention,” says Claude Faber, marketing team manager at the bank.
In 2020, Spuerkeess refreshed its brand identity “to reflect who we are today: a bank that’s both modern and deeply trusted. The new look and feel, combined with purpose-driven campaigns, helped us tell our story in a
more human and relatable way, one that resonates across generations.”
Best banking app four years in a row
The Luxembourg bank is convinced that a brand is truly loved thanks to everyday experiences. The bank, therefore, prioritises its digital services in order to make them reliable and truly useful. And it works. “Our S-Net mobile app, for instance, has just been named ‘Best Banking App’ in Luxembourg for the fourth year in a row by Sia Partners,” adds Faber. “It’s a recognition that reflects our commitment to making life easier for our customers.”
“Hyperconnected, it’s got a knack for making your life easier.” That’s one of the opening lines of Spuerkeess’ Thriving Together campaign, unveiled earlier this year. From the start, the bank makes its strategy clear: it’s a discourse built on relational and emotional connection. “Even when you don’t see it, it’s there,” the ad continues. “And when you need support, it’s there.” The bank is almost humanised to create closeness, far from the bureaucratic image it could otherwise convey. With Thriving Together, Spuerkeess embraces community-driven storytelling.
“We also know that people connect with brands that share their values,” Faber explains. “Our sustainability journey, from transparent reporting to joining the Net-Zero Banking Alliance, is about more than compliance. It’s about trust and doing what’s right for future generations. And because we’re rooted in Luxembourg, we actively support the country’s cultural, social and sporting life. We’re proud to be the official bank of the Škoda Tour de Luxembourg, where we sponsor the ‘Spuerkeess Bonus Sprint’ and help create inclusive experiences like children’s grandstands.”
Digital tools, human touch: the Indosuez WM philosophy
As the banking sector continues to evolve, customer experience is becoming a true differentiating factor, says Indosuez Wealth Management. The bank leverages digital and technological tools to enhance the client experience.
“We have adopted a resolutely customer-centric approach to the development of our digital tools. From identifying needs to co-building prototypes, our customers are fully involved in every stage of the process,” explain the representatives of Indosuez Wealth Management.
The bank has designed tailor-made solutions, such as Spektra, a secure digital space designed to support their clients in their investment decisions, and the redesign of asset summaries. “These projects are the result of constant dialogue with our early adopter clients, active listening and a commitment to continuous improvement. Beyond offering them a tool, we give them a voice.”
This enables the bank to stay aligned with its clients’ current habits while also anticipating those of tomorrow. Digital tools do not replace human relationships, says Indosuez. Rather, “they extend and strengthen them.”
This philosophy goes beyond the digital realm: it embodies Indosuez’s commitment to constantly listening to its customers to better support them over the long term.
Through the Spuerkeess Foundation, the bank supports local art, financial literacy programmes and social inclusion initiatives for young people. “These are not just sponsorships,” says the marketing team manager. “They’re ways of being present in people’s lives as a civic partner, not just a bank.”
“In the end, what makes a brand truly loved? It’s not just strategy or design, it’s people,” he concludes. “Our teams bring our values to life every day, and that’s what gives Spuerkeess its soul.”
Proximity and exclusive experience
This sense of closeness--and even emotional connection--with the client
is something Quintet Private Bank is also eager to nurture. Its latest advertising campaign, launched this summer, was directly shaped by client feedback. It is grounded in three words that define the firm and how it delivers value to the families it serves: time, proximity and heritage.
“Every detail, including the close-up visuals, was crafted to reflect the emotions and aspirations of those we serve,” explains Nicholas Nesson, group head of corporate communications. “The result is a campaign that’s not only visually refined but also emotionally resonant.”
This advertising campaign will be rolled out in the country, then across Europe in the coming months. But the
“ Every detail, including the close-up visuals, was crafted to reflect emotions.”
Nicholas Nesson, Quintet Private Bank
The “staff as customers” approach at Axa
For a company to deliver an outstanding customer experience, it must first provide one to its employees. That is the essence of the “staff as customers” concept, which first appeared in the 1980s under the name “internal marketing.”
Today, this principle is based on four key pillars:
— the mirror effect, whereby the experience employees live is directly reflected in the quality of service delivered to clients;
bank also wants to offer its clients meaningful experiences. “In early October, we will host a tailored event for over 25 clients around Les Voiles de Saint-Tropez, the historic regatta in the South of France known for its blend of tradition and energy. A few days later, we’ll collaborate with Ferrari’s official Luxembourg dealership to welcome some 15 clients for an experience focused on automotive
— stronger employee engagement, as they feel valued and empowered;
— an enhanced employer brand, particularly crucial in today’s war for talent;
— brand coherence, meaning a company must embody its values internally before promoting them externally.
At Axa, this logic is applied with real conviction.
“Employee experience and customer experience are deeply interconnected,” explain head of marketing & communication Mathieu Lafond and communication
craftsmanship and design. Rooted in our unique service proposition of time, proximity and heritage, these initiatives are designed to foster genuine connections. Each client will be accompanied by their client adviser throughout these luxury events, ensuring a memorable experience that supports deeper, long-term relationships.”
An experience for clients… and for employees.
At Banque Raiffeisen, a good client experience is built on genuine proximity with the customer. “Rather than an impersonal call centre, each client benefits from a dedicated adviser who is directly reachable and available to meet their needs,” explains Fanny Schlesser, head of corporate communication & happiness officer at Banque Raiffeisen. “As a cooperative bank, we work first and foremost in the interests of our clients, placing their concerns at the very heart of our actions. This approach translates into a personalised and attentive service.”
officer Élodie Gauquelin. “
A team member who feels good, recognised and supported will always be better equipped to listen to clients and deliver the experience they deserve.” This reasoning is especially relevant in the insurance sector. “How can we support our policyholders through life’s challenges if we ourselves do not know how to support our teams in theirs? Beyond fostering a culture of transparency, care and well-being, we have implemented a number of concrete initiatives and policies:
a psychological support hotline, a health and wellness platform, a telemedicine service, and the We Care programme, which gives Axa Luxembourg’s 350 employees the time, flexibility and support they need to manage life’s challenges--such as cancer, caregiving for a sick or dependent loved one, fertility treatments, miscarriage, menopause/andropause or domestic violence. And, of course, we also give them the opportunity to thrive by living their commitment to solidarity every day through our foundation, Axa Atout Cœur.”
“ We are convinced that a happy employee makes for a happy client.”
Fanny Schlesser, Raiffeisen
Raiffeisen wants to cultivate proximity with customers, particularly via social networks
Raiffeisen also applies the concept of “staff as customers.” The principle is straightforward: for a company to deliver an excellent client experience, it must first deliver an excellent employee experience. In other words, treat staff as you would treat clients-and recognise that a satisfied employee is also a powerful brand ambassador.
“We are convinced that a happy employee makes for a happy client. That is why we invest in the experience of our teams so they, in turn, can pass on this positive energy to our customers. In November this year, we will launch a new internal platform that improves communication, strengthens the sense of belonging and values our ambassadors. We also offer a wide range of initiatives around well-being and personal development, such as continuous training, recognition programmes and well-being activities led by our happiness officer as part of the ‘Thank God It’s Monday’ initiative,” the bank explains.
In a completely different sector, the consulting, planning and project management company Drees & Sommer also follows a strategy aligned with the codes of a love brand -- an aspirational and emotional brand.
“At Drees & Sommer Luxembourg, emotional ties to the brand are not a coincidence but the result of targeted strategic initiatives. Our customers see us not only as a service provider but as a partner who shares their values and supports their visions,” explains Birgit Kirchner, Senior Marketing Manager.
Drees & Sommer’s visual brand communication is its key tool for strengthening emotional connections. “A key instrument in strengthening emotional ties to our brand -- beyond bespoke events for specific customer groups -- is our visual brand communication. A prime example is our corporate video, which is purposefully used at trade fairs and customer meetings. It emotionally conveys our local roots, international expertise and our role as a sustainability pioneer, all under the guiding motto: ‘Create a world we want to live in,’” Kirchner adds.
The company also seeks to showcase its values and adopt a committed, responsible positioning. This, in turn, helps strengthen trust and deepen relationships with its clients. “Our awards -- such as winning the Vision Zero Award for our health protection programme -- also contribute to brand loyalty. They show that we take responsibility and live our values. The accompanying communication via press releases and social media strengthens identification with our brand and makes our attitude visible.”
Les œuvres d’art méritent une protection adaptée. Découvrez pourquoi une assurance spécialisée est indispensable pour préserver la valeur et l’intégrité de votre collection.
Qu’elles soient contemporaines ou classiques, les œuvres d’art représentent un patrimoine unique, à la fois financier et émotionnel. Contrairement à une idée reçue, la plupart des contrats d’assurance habitation n’offrent qu’une couverture limitée, voire inexistante, pour ces biens précieux. Pour protéger efficacement votre collection, il est essentiel de souscrire une assurance dédiée.
Les œuvres d’art sont exposées à de nombreux risques : casse, dégradation, vol, incendie, ou encore dommages lors du transport ou de la manipulation. Leur caractère unique les rend irremplaçables : une pièce endommagée ou perdue ne peut généralement pas être remplacée à l’identique. Seule une assurance spécialisée, comme « Fine Art by Hiscox » proposée par Foyer, permet de garantir leur valeur et d’assurer leur restauration en cas de sinistre.
Au-delà de l’indemnisation financière, une assurance Fine Art offre aussi des conseils, des recommandations, et l’accès à des spécialistes de la conservation et de la restauration. L’exemple du tableau « Le Rêve » de Picasso, accidentellement endommagé avant une vente record, illustre l’importance d’une telle couverture : grâce à l’assurance, l’œuvre a pu être restaurée et a finalement, quelques
années plus tard, trouvé acquéreur à un prix encore plus élevé.
Contrairement aux assurances habitation classiques, le contrat Fine Art couvre aussi les frais d’expertise, les acquisitions récentes, le transit international, et les déplacements pour exposition ou restauration. Il s’adapte aux besoins spécifiques des collectionneurs et protègent l’ensemble de leur patrimoine artistique (meubles, bijoux, vin, objets d’art et de collection...)
Pour une protection optimale, faites confiance à un assureur reconnu et bénéficiez de l’expertise de spécialistes en évaluation, conservation et gestion des œuvres d’art. Nos experts Fine Art sont à votre disposition pour vous accompagner et personnaliser votre contrat selon vos besoins.
Le secteur cinématographique vit une mutation profonde : essor du streaming, technologies immersives, nouvelles attentes du public.
Face à ces bouleversements, Kinepolis se positionne en pionnier et réinvente le cinéma pour en faire une expérience incomparable.
Une ambition claire : offrir l’ultime expérience cinéma
Présent en Europe et en Amérique du Nord, le groupe transforme chaque défi en opportunité avec un credo fort : « enrichir la vie des gens par le pouvoir du cinéma ».
La stratégie repose sur trois piliers : excellence opérationnelle, marketing centré sur le client et gestion immobilière performante — autant de leviers pour redéfinir l’expérience en salle.
L’innovation au cœur de la stratégie Excellence technologique : Kinepolis investit dans des technologies de pointe – Laser ULTRA, IMAX, 4DX, ScreenX – pour offrir une immersion sensorielle que le streaming ne peut égaler.
Expérience événementielle repensée : Grâce à l’analyse des attentes via son Indice de Satisfaction Client, Kinepolis adapte en continu ses offres. Avantpremières, concerts, soirées à thème ou événements signature tels que Ladies at the Movies et Baby & Me transforment la séance en moment de partage et de divertissement.
Diversification B2B : Les cinémas deviennent des espaces multifonctionnels pour séminaires, conférences, lancements de produits ou team buildings. Avec des équipements audiovisuels de pointe, un confort premium et des partenariats traiteur, Kinepolis propose aux entreprises des solutions immersives clés en main.
L’immobilier, levier stratégique et durable Kinepolis se distingue par la maîtrise de son parc immobilier, lui offrant une grande flexibilité pour moderniser, adapter ou redévelopper ses complexes.
« Le cinéma, c’est se laisser porter par une histoire, s’évader du quotidien et explorer une perspective différente.
Créer cet espace reste le plus beau des métiers au monde. »
Eddy Duquenne CEO Kinepolis Group
Cette approche s’accompagne d’un fort engagement ESG : matériaux durables, efficacité énergétique et intégration des principes de durabilité dans chaque projet.
Préparer le cinéma de demain
Face aux défis du secteur, Kinepolis s’appuie sur trois axes : — Contenu : programmation proactive et diversité culturelle adaptée aux publics multiples, notamment au Luxembourg.
— Expérience : généralisation des formats premium et des services à valeur ajoutée.
— Excellence opérationnelle : agilité, analyse de données et culture d’entreprise solide au service du client.
Kinepolis ne se contente plus d’exploiter des salles : c’est un créateur d’expériences et un partenaire stratégique pour les entreprises. En combinant innovation technologique et écoute client, le groupe construit un avenir où le cinéma reste une expérience sociale et émotionnelle unique.
Une vision durable et tournée vers l’avenir
Kinepolis transforme ses complexes en lieux de vie et d’évasion, intégrant innovations, événements exclusifs et hospitalité renforcée.
Sa culture d’amélioration continue favorise l’excellence à tous les niveaux : gestion, marketing, RH, exploitation.
L’expansion externe demeure un moteur clé de croissance. Depuis 2014, chaque acquisition permet d’appliquer son modèle éprouvé pour créer de la valeur pour les cinéphiles comme pour les partenaires.
Grâce à cette approche proactive, Kinepolis consolide sa position de leader européen du divertissement cinématographique et prépare l’avenir d’un cinéma toujours plus immersif, durable et fédérateur.
Kinepolis Group exploite aujourd’hui 109 cinémas dans 9 pays avec plus de 1 100 écrans, et continue d’investir dans l’innovation et l’expérience client pour réinventer le futur du cinéma.
Kinepolis Luxembourg
business.lux@kinepolis.com
Searching for a property to buy or rent can often feel like a real headache—especially in a country where housing is one of the main social concerns. Last spring, the real estate agency INOWAI launched a digital platform designed to make the client’s search easier. Another platform, you might think? Not quite. According to Louise Moreau, Marketing & Communication Manager, this one offers a truly personalised user experience that takes multiple criteria into account.
Jan Hanrion, Photographer
What makes your platform truly different from others?
We go a step further: users can interact directly with an AI, ask it questions about a property, or even request very practical advice such as, “How can I furnish a 25 m² living room?” This approach transforms the customer journey into a genuinely personalised and interactive user experience. The platform is scalable, since the AI learns and adapts over time. But it remains essential to maintain perspective: this is a support tool that enriches the client’s thinking and simplifies the process, without ever replacing human expertise.
What impact has this platform had on your relationship with clients since its launch? Have you noticed any changes?
The platform was designed to provide truly tailor-made support and to simplify prospecting, both for our clients and for our consultants. Instead of limiting ourselves to the traditional criteria—price,
Many Many – formerly known as Cocoonut, founded by Nicolas Legay and Aurélien Dobbels – the platform offering fully furnished co-living apartments, has enhanced its digital journey with a new property management application. Everything is centralised: onboarding, lease signing, maintenance requests, payments, and access to additional services.
“This streamlines the process, reduces friction, and allows clients to manage their accommodation in real time with complete transparency,” explains CEO and co-founder Nicolas Legay. He notes a tangible and positive outcome: “A major improvement has been the integration of 360° virtual tours for our residences. This has reduced rental times by nearly 60%, increased the conversion rate, and expanded our pool of international clients—without relying solely on physical visits.”
“ The platform w as designed to provide truly tailor-made support.”
surface area, or location—it allows us to address broader needs, taking into account lifestyles and users’ specific expectations. By facilitating these early interactions, we strengthen our proximity to clients and can guide our advice in a more qualitative, clearer, and more effective way.
How do you measure the success or effectiveness of hub.inowai.com in terms of user experience?
The platform’s effectiveness is measured through several indicators: the rate of interaction with the AI (number of questions asked), time spent online, bounce rate, number of accounts created, and feedback passed on to our sales teams. We also pay close attention to feedback from our own consultants, whose field experience helps us continuously fine-tune the tool and enhance its added value.
How do you ensure complementarity between AI and human expertise? We see AI as a true support tool—it helps us save time, simplify processes, and, above all, refocus the consultant on their core role: that of an adviser. Through the platform, prospects can directly query a property, its surroundings, or the
neighbourhood’s amenities. When they wish to go further and be contacted, a summary of the conversation—also generated by AI—is sent to our agents. This gives them a more precise understanding of clients’ expectations, far beyond the number of bedrooms or the price per square metre. That context allows them to engage in a truly personalised dialogue, streamline prospecting, and centre the discussion not only on a property, but on a life project.
What developments or new features do you envisage to further enrich the client experience in the future? Since launching the platform, we’ve been continuously improving the experience, based on feedback from clients and the usage patterns we observe. This listening-based approach allows us to gradually refine the service and make it increasingly relevant. As a local player for 25 years, INOWAI has built strong expertise and valuable real estate market data that we want to make available to our clients. The next step will be to integrate assessment tools and further enrich this database with the information we’ve accumulated over the years—so we can offer an ever more personalised experience.
In our 20 years as CACEIS, and more via Crédit Agricole, we have become a top employer in Luxembourg and a key hub for our group’s asset servicing and client servicing expertise in Europe and beyond
CACEIS is an industry consolidator and a leading European firm in a sector dominated by US players. Client satisfaction is the main focus of our business but happy and motivated staff are central to achieving this. CACEIS in Luxembourg
Today, CACEIS is one of Luxembourg’s ‘Top 3’ asset servicing groups (Monterey Insight), and a major employer. Through organic, partnership and acquisition growth, notably the purchase of RBC’s and Degroof Petercam’s European activities, we’ve massively increased our footprint here, with offices on the Glacis and in Esch. For the takeovers, we leveraged our vast experience of integrating staff and migrating clients to perform the smoothest possible transition with uninterrupted service for our new clients while ensuring our existing clients’ continued satisfaction.
A Key European Hub
Luxembourg’s combined wealth of financial expertise - from the ‘Big 4’ to fintechs - with a business-friendly government makes it an excellent hub for distributing investment funds. The CACEIS group recognises this and promotes the benefits of Luxembourg to our global clientele. Our multi-lingual staff - another major advantage of Luxembourghandle the needs of European, North
American and Asian clients promoting all kinds of investment products.
By taking on the staff from acquisition deals, we maintained relationships with our new clients that are just as strong as with our existing clients. Our servicing philosophy has always sought to construct a partnership where we are like a department within our client’s organisation. Our staff are experts and we know that while AI technologies can assist, no chatbot will replace the human relationships we build with clients. These relationships and our high-touch servicing allow us to constantly improve our client satisfaction scores that we regularly monitor.
CACEIS continues to be deeply involved in Luxembourg’s financial community via ALFI, the CSSF and local conferences. And while we may not be highly visible to the general public, we take part in career fairs to raise brand awareness among young recruits, sponsor the arts, and support important local publications like PaperJam.
Companies are proving that business development today is no longer about selling a product but about building trust, reducing friction and creating value at every step of the client journey.
Customer experience, often seen as a marketing tool, is also an engine that drives business growth for many brand managers. Across sectors as diverse as printing and mobility, companies in Luxembourg are rethinking how they develop their businesses by putting the client at the centre of everything they do. The shift is clear: growth is no longer achieved through volume alone but by turning every interaction into an opportunity to deepen trust and create lasting partnerships.
At Reka, a printing and visual communications company based in Luxembourg, customer experience is not just part of the businessit is the driving force behind its growth. “Our fieldprinting and tangible visual communicationmay seem technical, but what really makes the difference is the way we support our clients,” says Olivier Dauvister, head of marketing and business development at Reka. That support is rooted in personalisation and proximity at every stage of the process,
from the initial consultation through to final delivery.
Reka’s approach goes far beyond responding to client briefs. “We don’t just fulfil a requestwe also propose, if the client wishes, alternative solutions that are more innovative, more sustainable or better suited to their objectives,” Dauvister explains. This philosophy has reshaped how the company engages with clients, transforming standard supplier relationships into collaborative partnerships. “This kind of mindset turns a standard commercial relationship into a true partnership and directly contributes to our growth through wordofmouth and customer loyalty.”
The company’s expertise is not limited to technical executionit lies in the ability to anticipate needs, offer creative alternatives and align solutions with clients’ broader strategic goals. For example, during an event project, Reka optimised largeformat materials and designed sustainable
goodies for a client. Such initiatives demonstrate how a highly technical service can become a strategic asset when shaped around customer experience.
For Reka, this evolution is key to standing out in a competitive market. By embedding personalisation, innovation and sustainability into every project, the company moves beyond transactional interactions and builds long-term trust . That trust not only fosters repeat business but also fuels growth through referrals--turning satisfied clients into advocates and transforming business development itself into a shared journey.
Reinventing mobility through experience
Few sectors rely on trust and reliability as much as mobility--and Flibco, a Luxembourg-based company specialising in airport transfers, places customer experience at the very foundation of its growth strategy. “Customer experience is at the heart of our growth,” says Flibco CEO Tobias Stüber.
“When travellers feel that their journey is seamless, reliable and stress-free, they are far more likely to use our services again and to recommend us to others. In the mobility industry, word of mouth and repeat customers are powerful growth drivers.”
The company does not see itself as a bus operator but as an integral part of the traveller’s journey. “For many passengers, we are the very first or very last step of their trip, so how we perform has a big influence on how they perceive their entire travel experience,” Stüber explains. Every operational choice--from the design of schedules to the quality of onboard comfort--is guided by the impact it has on passengers. “If we get it right, with clear communication, reliable schedules and comfortable buses, we help take away the stress of travelling.”
This customer-first mindset also drives innovation and long-term growth. Flibco continuously upgrades its digital platforms and real-time information tools to make travel as transparent and straightforward as possible.
Seven ways Post delivers on customer experience
1
Electronic signature: “e-sign” Post has simplified processes with electronic signatures for contracts. After finalising an order, clients receive a secure link by email or SMS to sign remotely or directly on their device. This reduces paperwork, speeds up processing and ensures transparency with a full audit trail.
2
Support for bereaved families
A dedicated service helps the relatives of deceased clients manage telecom, financial and postal matters through one point of contact. Available online, by phone or in person, it simplifies procedures and provides clear, empathetic support at a difficult time.
3
Apple-certified after-sales service
Post is the first mobile operator in Europe to offer Apple-certified repairs in its own centres. Devices can be dropped off in 15 branches where trained technicians use original parts and provide a threemonth warranty. Express repairs for iPhones are available within an afternoon.
Kia redéfinit une fois de plus les standards avec la nouvelle Kia EV4 entièrement électrique. Un hatchback au design audacieux, jusqu’à 625 km d’autonomie, un écran panoramique de 30 pouces et un assistant IA intégré… La nouvelle Kia EV4 allie style et technologie. Également disponible en version fastback à quatre portes.
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14,3 - 14,9 kWh/100 km • 0 g CO²/km (WLTP)
“ Customer feedback is one of our most valuable tools.”
Tobias Stüber, CEO, Flibco
4
Relocation support
Clients moving home benefit from a dedicated advisor who handles service transfers and contacts them within 24 hours, ensuring continuity without extra effort. The free service is also available to businesses.
5
The company’s decision to synchronise bus schedules with live flight data, for example, reflects this philosophy in action. “By doing this, we show passengers that we value their time and peace of mind,” says Stüber. “It means fewer worries about missing a connection and less time spent waiting unnecessarily. It’s not always easy operationally, but we know it makes a huge difference to passengers, so it is worth the effort.”
Customer feedback plays a central role in shaping the company’s evolution. Flibco closely monitors input from surveys, real-time reviews and direct interactions with drivers and support teams. This information often leads to concrete improvements. “Customers asked for easier mobile booking and better real-time updates, which led us to redesign our app and integrate live bus tracking,” Stüber says. “Another example is the introduction of more flexible ticketing options, which came after passengers told us they wanted more freedom to adjust travel plans.” These improvements strengthen loyalty and client satisfaction.
Online account opening
Post Finance lets clients open accounts fully online, 24/7 and in three languages. They choose a product, upload documents, sign via Luxtrust and track progress. Account management is simplified with the Eboo e-banking platform and personalised support helps customers switch banks easily.
6
Flibco’s philosophy is also central to its expansion strategy. The company does not pursue growth for its own sake but evaluates new routes, services and investments through the lens of added value for travellers. “We believe that growth is sustainable only if it improves the traveller’s journey,” says Stüber. “We don’t expand routes or invest in technology just for the sake of growth--we do it when it creates more value for passengers.” That principle has guided decisions ranging from new service launches to the development of innovative digital tools.
By redefining its role from transport provider to travel experience facilitator, Flibco illustrates how deeply customer experience and business development are intertwined. Every decision--operational, technological or strategic--is measured by its impact on the traveller. And every improvement builds stronger relationships, drives retention and fuels the company’s continued expansion.
Complaint management
Post’s revamped complaints process prioritises speed and personal contact, replacing written exchanges with phone calls to resolve issues quickly and build trust. The approach has earned three international awards.
7
Packup Home
Post also offers Packup Home, an at-home alternative to parcel collection. Customers define a trusted drop-off spot-such as a terrace, garage or neighbour--where parcels can be left in their absence. The free, online-activated service reduces unnecessary trips and increases flexibility. In under two years, Packup Home users have quadrupled to more than 120,000, cutting undelivered parcels by twothirds and boosting satisfaction.
En matière de santé, l’expérience client — ou plutôt l’expérience patient — prend une place de plus en plus centrale dans les systèmes de soins. Elle ne se limite pas à la qualité des soins médicaux délivrés, mais englobe aussi l’expérience vécue par le patient. Dans cet univers, tout reste à inventer, mais la réflexion est lancée, avec des initiatives concrètes qui voient le jour.
Comparable à l’expérience client dans d’autres secteurs d’activité, l’expérience patient devient un critère stratégique pour les établissements de santé. Et la notion de personnalisation, un élément qu’on retrouve dans d’autres secteurs, prend ici davantage de sens.
À la Fédération des hôpitaux luxembourgeois (FHL), qui fédère l’ensemble des établissements hospitaliers, le sujet est plus que jamais d’actualité et « il est essentiel de prendre le pouls des patients », insiste le secrétaire général Sylvain Vitali, qui évoque l’existence d’un outil très concret pour mesurer cette expérience patient : les PREMs (Patient Reported Experience Measures), des indicateurs rapportés directement par les patients eux-mêmes. « Si aujourd’hui les indicateurs ne sont pas encore standardisés de la même façon dans les différents hôpitaux, le principe reste le même : il s’agit de penser la relation patient comme une collaboration. L’évaluation du patient sera évidemment subjective et pourra évoluer en cours de parcours : c’est là qu’est le défi. Souvent, l’évaluation se fait via un questionnaire, en cours ou à la sortie d’une hospitalisation, par exemple. Au Luxembourg, tous les hôpitaux le font de façon plus ou moins avancée », détaille le représentant de la FHL.
De cette logique est né un nouveau concept, celui de « patient partenaire », inspiré de la démarche déjà adoptée à Montréal, avec un malade qui n’est plus seulement passif face aux décisions du corps médical, mais qui participe à l’élaboration de son parcours de soins. Au printemps 2024, l’University of Luxembourg Competence Centre, la FHL, l’association de patients Capat, l’Université du Luxembourg et le LIH ont lancé la première formation sur le sujet.
Si un tel modèle intégrant le patient peut être bénéfique, c’est aussi lié à un changement du côté des malades. « La société de l’information a considérablement évolué et le patient s’informe davantage. Dans son parcours de soins, il veut pouvoir donner son point de vue, son ressenti. Il devient ainsi un partenaire. C’est la base de la réflexion d’une prise en charge plus moderne », ajoute Sylvain Vitali.
Encore davantage face à des pathologies graves, qui ont un fort impact sur le quotidien du patient — au-delà des imvpacts physiques —, comme les cancers. L’annonce d’un cancer à un patient est un moment souvent synonyme de choc émotionnel, alors qu’il doit en même temps absorber des informations sérieuses relatives à son parcours de soins et à sa prise en charge.
Dans le cadre du Plan national cancer, les différentes institutions telles que l’Institut national du cancer, le LIH, la FHL et d’autres ont travaillé sur un axe précis : l’annonce d’un diagnostic de cancer à un patient, en mettant l’accent sur les besoins émotionnels et informatifs des patients et de leurs proches. « Nous avons utilisé la méthodologie design thinking, une approche centrée sur l’humain et qui met l’accent sur l’empathie, pour améliorer la manière dont les diagnostics de cancer sont délivrés, en la rendant plus compatissante », explique Nathalie Mentior, en charge de la communication de l’Institut national du cancer.
Aujourd’hui, l’annonce d’un tel diagnostic est rarement faite de façon standardisée, et chaque médecin a sa méthode, façonnée par son expérience et sa personnalité. « Les professionnels de santé doivent relever le défi de transmettre un diagnostic à la fois précis, clair et empathique », sans toujours avoir été formés pour cela. L’INC et ses partenaires travaillent
Le patient, acteur de sa santé
donc à la mise en place de processus pour améliorer l’annonce du diagnostic.
En mai, l’Institut a organisé un atelier participatif avec des patients et leurs proches ayant vécu cette expérience. Ils ont travaillé autour de cinq prototypes : des outils concrets qui vont être testés, comme un carnet de suivi patient pour centraliser toutes les informations clés ou une formation pour les professionnels de santé. Parmi les autres idées à tester : permettre au patient un temps de pause après l’annonce, délivrer le diagnostic plus progressivement et par étapes, et désigner des professionnels dédiés — des case managers en oncologie — qui accompagneraient plus étroitement les patients. La collecte et les retours d’utilisation sur ces cas seront communiqués en 2026.
Encore plus investi que le patient partenaire, le patient est encouragé à devenir le principal acteur. Un cran plus loin, dans des systèmes de soins qui ne se contentent plus de soigner les maladies mais cherchent à prévenir, anticiper et maintenir la santé sur le long terme, le patient endosse un nouveau rôle : celui d’acteur de sa propre santé. Les Hôpitaux Robert Schuman accompagnent cet élan avec l’ouverture du GesondheetsZentrum à la Cloche d’Or.
Orienté prévention, le GesondheetsZentrum propose des dépistages et des programmes personnalisés pour se maintenir en bonne santé, dans plusieurs spécialités. L’établissement est dédié aux personnes souhaitant prendre en charge proactivement leur santé grâce à des consultations, des bilans de santé, des programmes de prévention des maladies et des conseils nutritionnels pour maintenir ou améliorer leur bien-être général.
Ici, tout est pensé pour le bienêtre et l’expérience du client : le multilinguisme des praticiens, l’accessibilité, quel que soit le mode de transport, et même un petit-déjeuner sain offert après les examens nécessitant d’être à jeun. Le centre cible aussi les entreprises, en leur proposant des initiatives de promotion de la santé.
Contenu sponsorisé par Baloise
Sur une place luxembourgeoise concurrentielle, Baloise déploie son expertise non-vie au-delà des frontières. Grâce à une infrastructure technologique performante et à une approche paneuropéenne, l’assureur ambitionne de faire de l’international un relais de croissance stratégique locale, à l’image du succès déjà rencontré en vie internationale.
Le marché luxembourgeois est à la fois fermé et très compétitif. Baloise y occupe aujourd’hui une place solide : troisième assureur en non-vie et dans le top 5 en vie. Deux positions fortes que l’entreprise souhaite encore renforcer pour consolider son rôle d’acteur incontournable.
Mais dans un environnement très structuré, où les marges de progression rapide restent limitées, il faut penser différemment. L’accélération pourrait venir d’ailleurs.
« Regarder au-delà des frontières devient alors une évidence. Les autres marchés européens apparaissent comme un relais stratégique, capable de donner un nouvel élan aux activités de Baloise au Grand-Duché » explique David Destappes, COO de Baloise Luxembourg.
L’international, un laboratoire
Si le marché luxembourgeois reste un pilier pour Baloise, c’est l’international, plus particulièrement l’Europe, qui constitue aujourd’hui la principale opportunité de croissance. « Le marché local est important, mais il est limité. L’international nous ouvre
« La croissance internationale nourrit l’expertise domestique »
David Destappes, COO de Baloise Luxembourg
de nouvelles portes », résume David Destappes. L’expansion au-delà des frontières ne se limite pas à la recherche de volumes supplémentaires : elle permet à Baloise de se confronter à des environnements plus exigeants, où la concurrence est rude et où les standards techniques sont particulièrement élevés. Dans certains pays, la précision des modèles de tarification (pricing), la rigueur de la souscription ou la rapidité de gestion des sinistres exigent une expertise poussée. « La technicité que nous devons mettre dans notre souscription et nos pricings à l’étranger est bien plus forte », souligne le COO. Ces expériences permettent de développer des savoir-faire que Baloise peut ensuite réimporter sur le marché luxembourgeois.
En s’exposant à la pression des marchés étrangers, Baloise aiguise son expertise. Ce savoir-faire, réinjecté au Luxembourg, renforce sa compétitivité et améliore la qualité de son offre. « C’est un win-win : la croissance internationale nourrit l’expertise domestique », insiste David Destappes. Les données collectées
à travers différents marchés (par exemple les comportements de conduite) viennent également enrichir les modèles techniques et alimenter de nouveaux leviers de performance.
L’Europe, sans frontières
Pour Baloise, le Vieux Continent ne représente pas un melting-pot de marchés nationaux. « Nous considérons l’Europe comme un seul marché : un client présent dans plusieurs pays doit avoir une vision globale, avec des ajustements locaux ». Cette approche s’appuie sur une équipe internationale dédiée, qui regroupe les compétences clés en souscription, tarification, gestion de produits et sinistres. La technologie joue un rôle central : les APIs facilitent l’intégration rapide de nouveaux partenaires et fluidifient les échanges d’informations. « Nos équipes internationales et locales collaborent étroitement pour offrir une offre homogène et compétitive », ajoute le COO. Baloise traite ainsi ses clients transfrontaliers avec la même continuité qu’un acteur national.
Les captives, un marché en pleine expansion
Cette stratégie internationale s’appuie aussi sur un secteur ciblé : les captives de réassurance. Le Luxembourg en compte environ 210, faisant du pays un acteur clé de ce segment. Après une période de ralentissement, ce marché connaît aujourd’hui un regain d’intérêt, dans un contexte marqué par les tensions sur la souscription et la difficulté de trouver des capacités suffisantes auprès des assureurs traditionnels. « C’est une opportunité pour développer nos compétences et répondre aux besoins des grands groupes », affirme David Destappes. Baloise veut continuer d’y développer son savoir-faire, qu’il s’agisse de souscription, de montage ou encore de gestion des
sinistres, pour s’imposer comme un partenaire de référence auprès des multinationales cherchant à mieux contrôler leurs risques.
À côté des captives, d’autres segments porteurs attirent aussi l’attention de Baloise : les partenariats retail, tels que les extensions de garanties ou l’assurance dommages aux biens ; mais aussi la collaboration avec des plateformes innovantes et des MGA. Ces relais viennent compléter l’édifice et élargir le champ d’action de l’assureur sur la scène européenne.
Luxembourg, un avenir assuré Avec cette stratégie, Baloise affiche une ambition claire : faire de la non-vie internationale non seulement un moteur de compétitivité, mais aussi un relais de croissance majeur. L’objectif est qu’à terme, cette activité représente l’équivalent du business local. Une vision qui conforte le Luxembourg dans son rôle de hub stratégique pour le développement de Baloise à l’échelle européenne.
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Qui paiera quand l’intelligence artificielle se trompe
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AI Act: la conformité devient un levier avec Breign
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Faire passer l’humain avant l’IA
Roberto Mendolia
ALEBA - Association Luxembourgeoise pour tous les employés ayant besoin d’assistance
L’IA dans le secteur financier : tendances et réglementation
Anaïs Sohler Gary Cywie Elvinger Hoss Prussen
L’IA agentique: une nouvelle ère en gestion de projet
Melek Bellouchi Collaboration Betters The World
Explorer les opportunités au sein de l’écosystème de l’IA
Ken Van Weyenberg Candriam
L’intelligence artificielle face aux droits de PI
Mathilde Bailly Institut de la Propriété Intellectuelle Luxembourgeoise (IPIL)
Des idées à l’IA: à chaque besoin son outil
Philippe Mayer Stéphanie Damgé
Luxinnovation
IA, data, green IT: le pari des compétences avec le CNFPC
Pierre Gillet
Maria Pires Pacheco
Centre Natonal de Formation Professionnelle Continue d’Esch-sur-Alzette
Loi européenne sur l’IA: où en est-on et comment s’y préparer
Transformez votre chatbot en comptable
Maxime Cordy Interdisciplinary Centre for Security Reliability and Trust (SNT)
Retrouvez l’ensemble des Paperjam Experts
L’intelligence artificielle redéfinit l’économie, la relation client et les décisions stratégiques. L’Europe investit massivement, le Luxembourg s’engage avec Mistral AI. Programmes, formation, accompagnement : découvrez dans notre grand dossier comment tirer parti de l’IA et en mesurer l’impact réel.
Contenu sponsorisé par Banque de Luxembourg
Tout au long de leur parcours, de la remise des diplômes jusqu’à la retraite, les médecins ont besoin d’un accompagnement bancaire adapté à leur situation. Charles Sunnen, Responsable des professions libérales à la Banque de Luxembourg, détaille les solutions sur mesure proposées par son équipe.
De gauche à droite : Yoann Nigro, conseiller professions libérales, Charles Sunnen, responsable professions libérales, et Laurent Gitzinger, conseiller professions libérales, illustrent, au sein de la Banque de Luxembourg, l’accompagnement sur mesure de leurs clients.
Quels sont les principaux défis auxquels les jeunes médecins sont confrontés aujourd’hui ?
Charles Sunnen : Lorsqu’ils sortent de leurs longues études, les jeunes spécialistes sont pleinement formés à leur métier mais rarement au sujet des aspects financiers, juridiques, fiscaux ou organisationnels liés à l’installation d’un cabinet. Il n’est pas rare que de jeunes médecins exerçant en libéral, sur le point de débuter leur activité, se sentent démunis face aux démarches à entreprendre et aux choix à faire. Beaucoup cherchent un accompagnement fiable pour se lancer sereinement. Cette étape cruciale suscite des interrogations pragmatiques, notamment en matière de financement du cabinet, de gestion fiscale, de gestion de trésorerie, d’acquisition d’équipements souvent onéreux et de gestion administrative.
Quels conseils leur donneriez-vous ?
C.S. : Je n’ai qu’un conseil à leur donner : anticipez. Dès les études, il est recommandé de participer
à des conférences, tables rondes ou ateliers pour comprendre les étapes de l’ouverture d’un cabinet. La Banque de Luxembourg organise par exemple, chaque année, une rencontre avec des experts et des médecins récemment installés pour partager leur expérience. Un autre point crucial à ne pas négliger est la constitution d’une réserve pour les impôts dès le démarrage du projet. En effet, au lancement de l’activité, les revenus enregistrent une croissance rapide, étant donné que les avances d’impôt sont calculées sur la base de l’exercice précédent. Le manque d’anticipation risque d’engendrer des coûts inattendus qui peuvent s’avérer significatifs.
L’accompagnement peut donc débuter avant le lancement de l’activité ?
C.S. : Tout à fait. À la Banque de Luxembourg, notre engagement en faveur de l’excellence se traduit par un accompagnement personnalisé des médecins à l’aube de leur parcours, non seulement via notre éventail de services - ouverture de comptes, financement du cabinet et du matériel, plan d’épargne – mais également en organisant divers ateliers – sensibilisation, coaching en petits groupes, etc. Nous accompagnons les professionnels de santé sur l’ensemble de leurs besoins, qu’ils soient personnels ou liés à leur activité. Et parce que chaque situation est unique, tous nos clients disposent d’un accompagnement sur mesure grâce à un interlocuteur dédié.
Pourquoi est-il essentiel d’avoir un conseiller unique pour assurer un suivi sur mesure ?
C.S. : Notre structure à taille humaine nous permet de concentrer nos efforts sur un nombre privilégié
« Médecins : anticipez dès les études. »
Charles Sunnen, Responsable Professions libérales la Banque de Luxembourg
de clients par conseiller, ce qui nous confère une grande proactivité et une importante disponibilité. Avec une ancienneté moyenne de 17 ans, nos conseillers construisent avec leurs clients une relation de confiance dans la durée. À la Banque de Luxembourg, chaque client est unique et nos conseillers veillent à ce que les projets soient entendus et préparés avec attention et rigueur.
Une fois que les médecins sont établis, quels services peuvent s’avérer utiles ?
C.S. : Lorsqu’ils atteignent une certaine stabilité, de nombreux professionnels expriment le souhait de développer leur activité ou leur patrimoine personnel, que ce soit en investissant dans l’immobilier professionnel (via l’ouverture d’un nouveau cabinet ou l’extension d’un existant) ou en réalisant un projet privé, tel que l’acquisition d’une résidence principale ou d’un bien locatif. Le pôle Professions libérales se concentre sur la structuration du financement, l’optimisation de la trésorerie et la diversification du patrimoine.
À l’approche de la retraite d’un praticien, quelle est votre valeur ajoutée, et comment se traduit-elle concrètement ?
C.S. : Nous accompagnons la transmission de patientèle en facilitant
la mise en relation avec de jeunes professionnels de santé, parfois dans le cadre d’une année transitoire. Nos experts en succession et en gestion de patrimoine sont mobilisés, notamment lorsqu’il s’agit de biens situés au Luxembourg ou à l’étranger. Notre objectif : préparer la relève dans les meilleures conditions et en toute sérénité.
En quoi l’expertise historique de la Banque de Luxembourg enrichit-elle cet accompagnement à chaque étape ?
C.S. : Notre ADN de banque privée s’articule autour d’une vision à long terme, qui se traduit par la mise en place de portefeuilles diversifiés, l’investissement dans des entreprises solides et la prévention de la spéculation. Il est essentiel de commencer à investir tôt pour constituer un patrimoine complémentaire à l’immobilier.
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Marc Fassone, Journaliste
Les comptes sociaux – c’est-à-dire les comptes des systèmes de protection sociale et des systèmes de santé – sont dans le rouge dans la majeure partie de l’Europe. Longtemps, le Luxembourg a fait figure d’exception dans ce paysage. Mais le pays est désormais rattrapé par les contraintes démographiques, sous-jacents incontournables de l’équilibre de ces systèmes. De nouveaux ajustements doivent se mettre en place et risquent de chambouler les habitudes et les acquis.
*Début 2023, la rédaction de Paperjam a isolé dix thématiques du programme de coalition du gouvernement Frieden-Bettel. Après une année passée à faire un état des lieux de l’action gouvernementale, voici la deuxième phase du Polit-Radar.
Face à la démographie, la viabilité du système des pensions est-elle simplement impossible ?
Alors que les pensions focalisent l’attention, où en sont les comptes de l’assurance maladie ? 1 2 3 4
Réforme des retraites : et si le consensus n’était pas si impossible qu’on le croit ?
Le projet de réforme des pensions du gouvernement : verre à moitié plein ou verre à moitié vide ?
Face
à la démographie, la viabilité du système des pensions est-elle simplement impossible ?
Si la question des pensions était la grande absente de la dernière campagne électorale – une forme de consensus existait pourtant déjà parmi les partis politiques, qui s’accordaient sur le fait que ce sujet était plus propice à prendre des coups que des voix ! Aujourd’hui, le gouvernement se trouve face à un mur statistique et, si la situation restait en l’état, le système serait déficitaire. Selon l’Inspection générale de la sécurité sociale (IGSS), les recettes ne couvriraient plus les dépenses dès 2026, la réserve du régime général serait épuisée en 2045 et il y aurait plus de retraités que d’actifs en 2070. Le système luxembourgeois, comme dans
la plupart des pays d’Europe, est basé sur des données démographiques caractéristiques de l’aprèsguerre. Autrement dit, sur une forte natalité et une espérance de vie moyenne comprise entre 60 et 65 ans, contre 81,7 ans en 2024 selon Eurostat. La pyramide s’est ainsi inversée et les maternités se vident, tandis que les maisons de retraite se remplissent. Pour compenser un tel déséquilibre, pas de recette miracle mais trois leviers à actionner : relancer les naissances, favoriser l’immigration ou robotiser la société. Mais relancer la natalité sera difficile dans une nouvelle normalité sociale où l’on fait moins d’enfants et qui
s’impose aux immigrés dont les comportements tendent à s’aligner sur les populations locales. Quant à la voie de la robotisation, elle soulève beaucoup de questions sociétales sur le remplacement de l’humain. En attendant que la politique familiale du gouvernement – qui veut redonner de l’espace aux enfants dans les familles en aidant les parents à conjuguer vie familiale et vie privée – porte d’éventuels fruits, l’équilibre du régime des pensions ne peut donc se faire que via deux variables : les recettes et les dépenses. Ce qui soulève une autre question : jusqu’à quand pourra-t-on garantir le niveau de prestation du système ?
Population active
Nombre de pensions
Coefficient de charge
(ratio du nombre de pensions versées par rapport au nombre de cotisants)
de la population a moins de 15 ans en 2024 et 15 % plus de 64 ans. L’âge médian est de 39-40 ans. La moyenne européenne est à 45 ans, ce qui signifie qu’il évolue moins vite que ses voisins. Mais la facture du vieillissement restera lourde: en 2024, les dépenses de pensions pèsent selon l’IGSS 8,20 % du PIB. Ce sera 11,20 % en 2040 et 18,7 % en 2070.
Réforme des retraites: et si le consensus n’était pas si impossible qu’on le croit ?
Réforme: qu’en dit la société civile ?
Face à la réforme des pensions, syndicats et patronat sont tête contre tête. Et le gouvernement a tranché, suscitant l’ire des syndicats. La voie d’un référendum a été écartée par le Premier ministre Luc Frieden (CSV), mais qu’en pensent les citoyens ?
Avoir une vision précise de leurs attentes était l’objectif de la consultation « Schwätz mat ! » menée sous l’autorité de la ministre de la Sécurité sociale, Martine Deprez (CSV).
Les pistes qui se sont dégagées des propositions faites par les 9.000 participants vont dans le sens d’un système de retraite publique qui devrait rester central et dont l’équilibre financier doit être préservé. Le système devrait également prendre en compte la carrière « extraprofessionnelle », intégrant les périodes de formation tout au long de la carrière et les tâches familiales.
Sur les leviers à activer, les avis sont tranchés : pas de consensus sur le financement, sur l’âge de départ effectif à la retraite, sur le degré de redistribution – autrement dit le plafonnement et l’augmentation des pensions les plus faibles –ni sur le rôle de la prévoyance privée et professionnelle.
La Chambre des députés s’est également saisie du problème de l’état de l’opinion. Dans la dernière livraison de son Polindex, la question du financement des retraites a été posée. Et les résultats laissent apparaître de grands écarts entre résidents étrangers et résidents nationaux. Les deux groupes convergent sur un point : diminuer le niveau actuel des rémunérations des pensions pour garantir la soutenabilité du régime serait inacceptable. Parmi les désaccords :
la question du développement de régimes de capitalisation – 52 % des étrangers sont pour, contre 44 % des nationaux –, du relèvement de l’âge du départ à la retraite de deux ans – 42 % contre 39 % – et du recours à l’immigration pour financer le système – 37 % contre 26 %.
Chiffres clés
2045
L’année durant laquelle, si les choses restent en l’état les réserves du fonds de pension seraient épuisées selon les projections de l’IGSS.
Âge moyen d’un bénéficiaire de pension en 2024 (au moment de l’attribution de la pension).
Âge moyen d’un bénéficiaire de pension d’invalidité en 2024.
Montant total des pensions payées en 2024 (Pour un PIB estimé par le Statec en 2024 à 86,1 miliards d’euros).
Carrières mixtes en 2024 contre 39,2 % de carrières luxembourgeoises pleines.
Demandes de pensions en 2024.
Pensions en cours en décembre 2024 (En cinq ans le nombre de pensios a augmenté de 16,46 %).
Part des pensions versées à des résidents luxembourgeois ( contre 51,6 % de non-résidents).
Le Gouvernement a tranché. Dans la douleur. Par rapport aux contours du projet de réforme esquissée lors du discours sur l’état de la Nation du 13 mai, le gouvernement a reculé sur les modalités envisagées pour rapprocher le plus possible l’âge effectif de départ à la retraite de l’âge légal qui reste inchangé à 65 ans. L’augmentation des durées de cotisation pour prétendre à une préretraite est portée progressivement à 8 mois d’ici 2030 à la place des cinq années envisagées. Les personnes pouvant déjà prétendre à une pension de vieillesse pourront rester actives jusqu’à l’âge légal du départ en retraite et bénéficieront en contrepartie d’un abattement fiscal de 9.000 euros par an, plafonné à 750 euros par mois sur le revenu imposable. Malgré l’opposition du patronat, le taux de cotisations est relevé de 24% à 25,5%. Les syndicats voulaient une hausse jusqu’à 27%. Demande écartée tout comme celle de déplafonner les cotisations et d’augmenter les impôts pour financer le système. L’allocation de fin d’année – qui théoriquement aurait dû disparaître avec la hausse des cotisations comme le prévoyait la réforme de 2012 est maintenu. Pour combien de temps? Son maintien est posé comme une dérogation exceptionnelle. La pension minimale ne sera pas réévaluée, mais le gouvernement prévoit une aide sociale pour les personnes touchant une pension de vieillesse ou de survie ayant des revenus modestes. Les détails de cette aide restent à ce jour inconnus.
Les modalités de l’ajustement des pensions à l’évolution des salaires réels sont maintenues. Sur la question des périodes complémentaires – années d’études et baby years –, le gouvernement les conserve. Il prévoit même l’insertion des périodes relevant des années d’études de façon flexible au cours de la carrière de l’assuré. Enfin, le gouvernement porte la déduction fiscale pour l’assurance prévoyance-vieillesse de 3.200 à 4.500 euros. Le gouvernement voulait une retraite qui assure le financement du système sur le moyen-terme – 15 ans au moins. La réforme, si elle est votée, devra être réexaminée en 2030. Un semi-échec.
Evolution des pensions
Alors que les pensions focalisent l’attention, où en sont les comptes de l’assurance maladie ?
Dégradation des chiffres de la CNS : des rustines avant une réforme
Le Comité quadripartite – institution réunissant gouvernement, syndicats, patronat et représentants du secteur médical s’est réuni ce 13 octobre sur fond de dérapage des déficits : 25,8 millions en 2024, 118,6 millions en 2025 et 209,7 millions prévus en 2026. Malgré les crispations issues du dossier sur les retraites, les partenaires sont tombés d’accord sur la nécessité d’agir. Conformément à l’accord de coalition, le gouvernement va progressivement prendre en charge les dépenses liées à la maternité et à l’amortissement des infrastructures hospitalières. Coût ? 59 millions par an ces deux prochaines années. Pas question de toucher au niveau des cotisations ou des remboursements pour l’instant. Les partenaires sociaux vont se concentrer sur le contrôle des dépenses. Un comité stratégique va se pencher sur leur efficience. Contrôle n’est pas synonyme de déremboursement insiste la ministre de la Sécurité sociale. Qui cependant ajoute que « face au vieillissement structurel de la population, il faudra rediscuter du volume des cotisations comme nous l’avons fait avec l’assurance pension ».
L’avertissement est clair.
Évolution du solde des opérations courantes de l’assurance maladiematernité (en millions d’euros)
196,7 millions
comme la prévision de déficit de l’assurance maladiematernité pour l’exercice 2025. Ce qui fera mécaniquement passer la réserve de 465,7 millions à 269 millions.
Evolution des données financières de l’assurance maladie-maternité (en millions d’euros)
Évolution
Évolution des dépenses
Dont prestation en espèces
Dont prestation en nature
Note : Les prestations en espèces regroupent à la fois les prestations de maladie et celles de maternité. Les prestations en nature correspondent aux soins de santé fournis aux assurés par les prestataires et fournisseurs, tant au Luxembourg qu’à l’étranger.
Évolution du nombre de certificats de maladie et d’incapacité de travail
Maladie
Maladie (Covid 19)
Raisons familiales
Raisons familiales (Covid 19)
Maternité
Claudia HalmesCoumont, Directeur de LALUX-VIE, souligne le rôle clé du deuxième pilier dans la stabilité financière des salariés et indépendants.
Contenu sponsorisé par LALUX
Pour garantir une retraite paisible, il est essentiel de prendre des décisions éclairées dès aujourd’hui. Avec les solutions complémentaires proposées par LALUX, les employeurs peuvent sécuriser l’avenir financier de leurs collaborateurs et maintenir leur qualité de vie.
« Le régime complémentaire de pension est essentiel pour compenser les futures réformes de la pension légale. »
Claudia Halmes-Coumont, Directeur de LALUX-VIE
Les chiffres du second pilier, par l’Inspection Générale de la Sécurité Sociale (IGSS) :
6,2 %
2 200 entreprises proposent un RCP
14,2 %
70 000 salariés sont affiliés à un RCP
3,5 %
1 000 indépendants ont souscrit à un RCP
Anticiper sa retraite n’est plus une option, mais une nécessité. Si chacun doit pouvoir compter sur le système public, la réforme repoussée à 2030 renforce l’idée qu’il appartient aussi à chacun de se préparer dès aujourd’hui. « Plus la réforme des pensions prend du temps, plus grand sera l’impact sur le montant alloué aux retraités », avertit Claudia HalmesCoumont, Directeur de LALUX-VIE. Une réforme immédiate garantissant notre réserve légale jusqu’en 2050 nécessiterait une réduction des pensions de 12 %, repoussée à 2040 ce serait 30 % de réduction, voire 38 % en cas de faible croissance (en dessous de 2 % par an).
Au Luxembourg, le financement des retraites dépend de trois piliers. Le premier, celui de la sécurité sociale évoqué ci-dessus, est généreux mais fragile. C’est sur lui que porte la réforme et au sujet duquel résident les incertitudes futures. Le troisième pilier repose sur l’épargne individuelle. Le deuxième pilier quant à lui, composé des régimes complémentaires de pensions, concentre toutes les attentions. Lié à l’activité professionnelle, il permet aux employeurs et aux indépendants d’offrir ou de se constituer une couverture complémentaire. Une réponse immédiate et tangible, qui apparait désormais comme essentielle.
Un avantage social et fiscal
Mettre en place un régime complémentaire, ce n’est pas seulement optimiser la rémunération. C’est protéger à long terme, mais aussi envoyer un signal fort aux collaborateurs : leur employeur pense à leur futur, pas seulement au présent.
La fiscalité apporte un argument clé et concret. Il faut faire la comparaison entre l’augmentation de la rémunération et la contribution à un système de pension. Lorsqu’on
augmente le salaire, le taux marginal compte. Il dépasse souvent les 40 %. En contribuant au régime complémentaire de pension, il y a une taxe à l’entrée de 20,9 %. À la sortie, c’est-à-dire lorsque la prestation est payée à l’employé, il n’y a plus de taxe sur le revenu au Luxembourg pour la personne physique. L’impôt est ainsi sensiblement réduit. Ce mécanisme transforme la pension complémentaire en un outil de rémunération différée efficace, bénéfique à la fois pour l’entreprise et pour le salarié.
Un dispositif adapté à toutes les structures
Le régime complémentaire de pension ne concerne pas uniquement les salariés. « Un travailleur indépendant peut investir jusqu’à 20 % de son revenu net de l’année en cours, moyennant une taxe forfaitaire de 20,9 %. La prime est déductible du revenu imposable et à la sortie, la prestation reste exonérée d’impôt, comme pour les salariés. » Cette ouverture permet à chacun de bâtir sa propre sécurité, en fonction de ses moyens et de sa situation professionnelle.
Chez LALUX, l’accompagnement des entreprises se traduit par des outils concrets. « Notre plateforme digitale sécurisée répond à toutes les fonctionnalités souhaitées à la fois par les RH et par les affiliés », explique Claudia Halmes-Coumont. Conçue de manière intuitive, elle permet onboarding, mises à jour, gestion des départs et communication simplifiée.
Contrairement aux idées reçues, ce régime n’est pas réservé aux grandes entreprises. « Le RCP ne dépend pas du nombre d’employés, et est accessible également aux petites structures. Il peut aussi être limité à une partie de ceux-ci, c’est-àdire ne pas être ouvert à tout le personnel, mais seulement à une
Pour une carrière moyenne, le premier pilier représente aujourd’hui 75 % du salaire moyen du citoyen, mais pour combien de temps ?
3 ème pilier Épargne individuelle
2ème pilier
Régime de pension
1er pilier Sécurité sociale
catégorie définie par des critères objectifs, par exemple les cadres et membres de la direction. » Le dispositif est donc souple et modulable. Le volet retraite est particulièrement utile pour combler le futur écart de revenu des salaires les plus élevés. Parallèlement, les entreprises soucieuses de prévention choisiront de mettre en place des couvertures décès et invalidité pour l’ensemble de leurs salariés, qui protègeront également leur famille face à ces risques qui concernent tout le monde.
La force du deuxième pilier réside donc dans sa capacité à allier anticipation, solidarité et avantage fiscal.
Les entreprises qui l’adoptent envoient un signal fort à leurs équipes, tout en optimisant leurs ressources.
Les indépendants qui y souscrivent sécurisent eux-mêmes leur avenir et celui de leur famille.
Le deuxième pilier ne se résume pas à un avantage fiscal ou à une protection supplémentaire. C’est une manière d’aborder l’avenir avec confiance, en donnant aux salariés comme aux indépendants les moyens de préparer une étape de la vie qui doit rester synonyme de stabilité.
Développez votre épargne retraite
Chaque particulier peut également sécuriser son futur grâce à une épargne volontaire assortie d’avantages fiscaux. C’est le troisième pilier. Depuis 20 ans, le plafond annuel était fixé à 3 200 €. Le gouvernement a décidé de l’augmenter à 4 500 €, afin d’inciter davantage les citoyens à commencer au plus tôt à préparer leur avenir. « Cette augmentation permet aux gens de se prémunir contre les effets de futures réformes », souligne Claudia Halmes-Coumont. « Nous disposons d’une gamme de fonds très intéressante et ouverte à des gestionnaires d’actifs de renommée », précise-telle. L’entreprise développe également des outils simples et une approche digitale qui permettent de rendre l’épargne retraite compréhensible, concrète et accessible à chacun.
Proximité
Compétence
Convenance
(à côté du Shopping Center)
Examens spécialisés (IRM, Mammographie etc.), bilans complets et accompagnement personnalisé
INFORMATIONS ET PRISE DE RENDEZ-VOUS
Lionel Barber, former editor-in-chief of Financial TimesKeynote speaker
The 2025 Finance Awards by Paperjam
The 2025 Finance Awards by Paperjam x Luxembourg for Finance Paperjam et Luxembourg for Finance distingueront les personnalités qui façonnent l’avenir de la place financière luxembourgeoise. Cette cérémonie se tiendra lors d’un dîner de gala réunissant les leaders du secteur, avec la participation de Gilles Roth, Ministre des Finances.
Paperjam and Luxembourg for Finance will honor the personalities shaping the future of Luxembourg’s financial center. The ceremony will take place during a gala dinner bringing together the sector’s leaders, with the participation of Gilles Roth, Minister of Finance.
25.11 Mardi
18:00 - 22:30 GRIDX
Paperjam
Durabilité : contrainte ou opportunité ? Lumière sur ceux qui transforment les nouvelles réglementations en avantage concurrentiel. Économie circulaire, neutralité carbone, biodiversité : ils partageront leurs stratégies pour innover et créer de la valeur.
Sustainability: constraint or strategic opportunity? Spotlight on leaders turning regulations into competitive advantage. Circular economy, carbon neutrality, biodiversity: hear concrete strategies to innovate, differentiate, and create lasting value.
18.11 Tuesday
18:30
Kinepolis Kirchberg
Thanks-God-It’s-Friday
Un vendredi, un déjeuner, une rencontre entre pairs : telle est la promesse du TGIF. Échanges privilégiés et discussions informelles dans un cadre raffiné pour savourer votre dernière pause déjeuner de la semaine. Au programme des sessions HR et Brand Managers : réflexion stratégique et rencontres ciblées.
TGIF - HR
14.11 Vendredi
12:00 – 14:00
Hôtel Le Place d’Armes
TGIF - Marketing
21.11 Vendredi
12:00 – 14:00
Hôtel Le Place d’Armes
Off the record: Leadership & management
An exclusive lunch designed for CEOs and entrepreneurs to exchange openly in a supportive setting. This format fosters peerto-peer dialogue and learning. Filip Westerlund (One Young World) and Catherine Pogorzelski (DLA Piper) will share concrete strategies on performance and sustainability.
04.11 Tuesday
11:30 – 14:00
DLA Piper
Déjeuner Carrousel
Un déjeuner en trois services, tables de quatre et changement de place à chaque plat. Ce speed networking allie gastronomie, convivialité et contacts. Dans le cadre élégant et historique du restaurant La Lorraine, une occasion unique de rencontrer de nouveaux interlocuteurs et multiplier les échanges professionnels.
28.11 Vendredi
12:00 – 14:00
Le Lorraine
10x6 Lëtzebuerg Tomorrow #NextGen
À neuf voix, le Luxembourg de demain prend forme
Projets distingués et leaders rassemblés lors du Real Estate Dinner
L’art du champagne, l’élégance des échanges
Rethinking the Paperjam Club experience.
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Creating more value for our members.
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In 2026, the Paperjam Club unveils a refreshed experience designed to meet the evolving needs of Luxembourg’s business leaders. At its heart: 12 exclusive Circles reflecting strategic roles and sectors, a thriving member-to-member marketplace, and bold new panels tackling the future of finance, work, and wellbeing. From practical SME mornings
to curated networking dinners, and from expert-built toolkits to smart business alerts, the Club delivers high-impact content, and meaningful connections. It’s a more dynamic, more valuable network; one that informs, empowers, and brings together the people who shape the economy. Welcome to the new Paperjam Club.
Grow your business
Connect with decision-makers, spark new opportunities, and explore fresh markets. Our events, circles, and marketplace are designed to accelerate your growth. We bring the right people around the table: you close the deal.
Elevate your brand
Be seen. Be heard. Be recognised. Paperjam puts your brand centre stage, online, in print, and in the room. Stand out where it matters: among Luxembourg’s top business community
Develop your people
Empower your teams with curated learning, exclusive insights, and inspiring experiences. From leadership to wellbeing, our programmes elevate every level of your organisation. Because people are your greatest asset, and your strongest investment.
Develop your people
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by PAPERJAM and LUXEMBOURG FOR FINANCE
Cocktail — International keynote speaker — Awards ceremony — Seated dinner
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Every two years, Paperjam and Luxembourg for Finance join forces to honour the visionaries and leaders shaping Luxembourg’s financial sector. This prestigious event shines a spotlight on individuals whose expertise, leadership, and forward-thinking contributions are helping to define the future of the Financial Centre.
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Rencontres gourmandes.
Elles ont lâché leur job corporate pour un projet de cœur : Gather with Fig. Avec leur concept itinérant, Julie et Sandy veulent faire entrer la cuisine familiale aux accents méditerranéensorientaux dans des lieux inattendus, avec une vibe conviviale. Après Florence, Bac et Bonne Nouvelle, prochain stop chez Creutz & Friends, le 9 novembre, en collab avec Infiiorata, studio floral créatif. Au programme, une table-canevas, entre festin et œuvre d’art, inspirée par l’Italie et l’art du partage. 22, rue Marché-aux-Herbes Luxembourg (centre)
Twist.
Levantine, c’est le nouveau spot du fondateur du Bao Bar : une cuisine libanaise 100 % maison, généreuse et pleine de caractère. Houmous, shawarma et falafels deviennent des signatures, revisités avec soin et audace. Tout est préparé sur place avec des produits frais. Ancien ingénieur reconverti en restaurateur, Alaa-Eddine Benchiba poursuit sa quête du goût juste et sincère. 24, rue Notre-Dame Luxembourg (centre)
Street food.
Après un voyage en Asie, François et Sarah ramènent à Luxembourg un concept coup de cœur : un café vietnamien nommé Nam Ca Phê. Robusta torréfié au Vietnam, bánh mì revisité avec produits locaux, ambiance brute et posters tout droit ramenés de leur voyage. Soft opening début novembre, avant l’ouverture officielle le 15 avec Habibitch aux platines. 19, rue des Bains Luxembourg (centre)
Beau, bon, pas cher.
Bouillon Batignolles débarque en novembre route d’Esch, sous le même toit que Come à la Maison. Après Metz, Nancy et Thionville, le concept « beau, bon et pas cher » ouvre sa première adresse luxembourgeoise : cuisine de grand-mère mais pas has been et spécialités locales, le tout à prix sages dans un décor parisien.
70, route d’Esch Luxembourg (Hollerich)
Small plates.
Onda, nouveau projet du groupe Blacksheep, ouvre fin octobre : assiettes méditerranéennes à partager, tapas haut de gamme, thon et carpaccio ultra frais. Fine dining vibrant, pensé pour rassembler.
17A, rue des Bains Luxembourg (centre)
Goût local.
KomptoirK’ s’installe dans le bâtiment historique de la Maison Kaempff-Kohler : ambiance cozy et une carte entre bistronomie française et terroir luxembourgeois. Du café du matin au brunch du dimanche, tout y passe. 18, place Guillaume II Luxembourg (centre)
Bougie.
Le resto Archibald de Prince souffle sa première bougie avec un dîner à six mains : avec Archibald, Paul Cabayé et Horyzon Chefs en cuisine. Samedi 15 novembre au soir et dimanche 16 novembre au déjeuner. Réservez vite.
Echternach (Tel. :27 44 25)
« Pour les pressés, ou ceux restés sur le quai »
Le
Wagon, à la gare de Luxembourg
Nature en ville.
Sous la verrière de la Villa Pétrusse, le restaurant Ciel offre la possibilité d’un repas en pleine nature, mais au chaud. Cuisine francoluxembourgeoise twistée avec des saveurs asiatiques, assiettes à partager, menus du marché et vibe conviviale du matin au soir. 1, Avenue Marie-Thérèse Luxembourg (centre)
Ramen.
Kaito, c’est plus qu’un resto : un univers né d’une passion manga, celle du fondateur. Dans chaque tome, le ramen incarne le réconfort après le combat. La cuisine de la Cloche d’Or est déjà ouverte et celle du Kirchberg ne va pas tarder à suivre, en novembre. Bonus : le tome 1 du manga éponyme sera lui aussi à dévorer.
17, rue Leonardo da Vinci Luxembourg (Gasperich)
Plaisir maison.
Brasserie Elmen, spot du nouveau quartier d’Olm à Kehlen propose une cuisine luxembourgeoise maison. Entre les lumières tamisées le soir et l’ambiance conviviale, on sent s’y vite comme chez soi. À tester : le cordon bleu ou la flammekueche, toute la carte à prix décents. Kehlen (Tel.: 26 47 79)
Culture sushi.
La chaîne belge Sushi World débarque au Luxembourg.
Sushis roulés à la minute et produits ultra frais : la famille derrière l’enseigne promet la plus grande carte de sushis du pays. D’autres points de vente pourraient ouvrir ensuite.
Végétal.
Christophe Lux, alias Tof, s’installe chez Bonne Nouvelle du 6 au 8 novembre. Le chef bruxellois y servira une cuisine végétale libre et colorée ; un vrai terrain d’expérimentation pour les amoureux du vert.
16A, avenue Emile Reuter Luxembourg (centre)
28, rue du Curé Luxembourg (centre) Une
Sébastien Sarra, fidèle à l’esprit de la brasserie : ses plateaux de fruits de mer rassemblent les grandes tablées.
« R ien n’a bougé, et c’est ça qui fait revenir. »
La Brasserie Guillaume est l’enseigne immuable du centre-ville créée il y a 25 ans par Charles Munchen. Ici le mot d’ordre est à la continuité et on revendique même cet esprit inchangé : le même décor (hormis l’incendie de 2018 qui a forcé une rénovation), la même carte, le même personnel. Le 10 octobre dernier, la maison a soufflé ses 25 ans place Guillaume, et la fidélité des clients prouve que le pari est réussi. On y vient comme à la maison, mais avec ce petit quelque chose de royal – la famille grand-ducale elle-même y prend place régulièrement. La clientèle se mélange : juges, avocats, médecins, familles, habitués de toujours. Trois générations parfois autour d’une même table. Ce qui les réunit ? Le goût de la constance.
La philosophie de Sébastien Sarra, qui a repris progressivement l’affaire il y a une dizaine d’années, est claire : qualité, rigueur et respect du personnel. Ici, tout est fait maison, à partir de produits bruts, et l’équipe est restée fidèle au poste, une rareté dans la restauration. C ’est ce ciment qui donne à la Brasserie sa réputation d’institution.
La carte ne cherche pas à surprendre : carpaccio en tête, sole meunière servie dans un grand plat, purée maison, légumes assaisonnés juste comme il faut, plateaux de fruits de mer qui font la réputation de l’endroit. Pas de revisite, pas de complication, juste le vrai.
Dans une ville où les enseignes changent au rythme des modes, la Brasserie Guillaume reste une valeur sûre. Un lieu intemporel, rassurant, où la tradition continue de s’écrire sans jamais se dénaturer.
HÄERZ.
Emilie Gline, Journalist
Jan Hanrion, Photographer
Fabrice Kreutz, head of real estate agency Kreutz Immobilier, reveals his spots to eat.
The perfect place to talk numbers without losing flavor.
At Um Plateau, you’ll find quiet corners, refined food, attentive service and above all, a true sense of discretion.
Your go-to spot to unwind with colleagues--without it turning into an afterwork party.
Brasserie Schuman, for its elegant clientele and warm atmosphere. And if you wish to continue the evening, you’ll find plenty of lively bars nearby where you can enjoy a drink.
Where you celebrate good news and open excellent bottles.
Guillou Campagne in Schouweiler is known for its warm, family-style welcome. The atmosphere is also genuine and relaxed.
When you’re short on time but your palate deserves more than a soggy sandwich.
Haerz is always full of life. The food is good and served quickly, the terrace is lovely and it’s the perfect spot to enjoy a meal while watching the rhythm of urban life.
The place that makes your heart skip a beat and your taste buds jump with joy.
Louis Linster is a young and daring chef who works with great skill and passion. The dishes are elegant and flavourful, the atmosphere is warm and the team’s kindness makes the experience truly special.
Your secret spot for healthy food--but doesn’t skimp on pleasure.
Owstellgleis offers simple, honest cuisine in a lush, green setting. The atmosphere is relaxed and it’s the perfect place to enjoy a healthy meal surrounded by nature.
Institution.
For 25 years, Vinoteca has been part of Luxembourg’s wine landscape. Its city boutique draws true enthusiasts, while much of the action happens in restaurants like Urban or Léa Linster. Here, sommeliers and chefs speak the same language of curiosity, precision and passion. From grand crus to natural wines, it’s all about balance and taste. Every bottle comes with a story and the team’s deep sense of craftsmanship.
14, Cote d’Eich
Luxembourg (centre)
The Boss.
Florian Pawlik, restaurant manager at Grünewald Chef’s Table, was crowned Best Bartender at the Luxembourg Nightlife Awards. With over 15 years in the bar scene, he has received prizes at Symposium and World Class Luxembourg 2023. Pawlik is known for connecting cocktails, food and wine pairings. Always hands-on, he values technique, authenticity and the human side of the craft. 2, rue des Hauts-Fourneaux Dommeldange
Recognised by Gault&Millau and the Luxembourg Nightlife Awards, BAC Luxembourg has earned its spot among the city’s favourites. Here, local spirits and small-batch liqueurs meet artisanal syrups and bold infusions for cocktails that tell a story. The vibe’s easy, the crowd’s diverse and the staff know their craft. It’s the kind of place that locals mention with a nod, not a hashtag.
7, rue Vauban Luxembourg (Pafendall)
The Place to be.
Vis-à-Vis is the go-to spot downtown. By day, it’s the hangout for office crowds, journalists and locals. In the evening, artists, culture folks and night owls take over the bar. No fuss, no muss; just an effortless mix of good vibes and solid drinks. Grab a glass of wine, some cheese or charcuterie, and hang out ‘til the streets go quiet.
2, rue Beaumont Luxembourg (centre)
Every Thursday at 7pm, Quai Steffen hits a smooth jazz groove. It’s the perfect place for a glass before your train or for a moment of relaxation after work. A good crowd and easy vibes make it feel like a place to stay.
13, Place de la Gare Luxembourg (gare)
Underground.
De Gudde Wëllen is where Luxembourg’s music scene comes alive. A basement bar with raw energy, live concerts and late DJ sets that pull in artists, locals and regulars. No frills, just good sound, good people and nights that don’t need a plan.
17, rue du Saint Esprit Luxembourg (centre)
Old School.
Le Trianon, the vintage bar inside the Grand Hôtel Cravat, has been serving classics since 1953.
Think old-school charm, velvet seats and timeless cocktails. Drink in a slice of Luxembourg’s history shaken, not stirred.
29, Boulevard Franklin Delano Roosevelt Luxembourg (centre)
Bar à Vin, crowned Best Wine Bar at the Luxembourg Nightlife Awards, is the go-to afterwork spot for wine lovers. It’s got excellent bottles, cheese and charcuterie boards to share, and a laid-back vibe that keeps people around long after the first glass.
31, rue des Capucins Luxembourg (centre)
Main was crowned Best Bar Clubbing and Second-Best City Bar at the Luxembourg Nightlife Awards. Between elegant dining and latenight beats, it’s where city crowds gather for signature cocktails, DJs and good energy. Stylish without being stiff, it’s the spot where dinner naturally turns into a party.
7, Cote d’Eich Luxembourg (centre)
At the top.
Located at the top of the Royal Hamilius complex, the Sixseven rooftop bar offers sweeping city views and golden sunset vibes. Enjoy elegant cocktails, DJ sets and a crowd that knows how to unwind. Afterwork events kick off every Thursday at 7pm.
103, Grand-Rue Luxembourg (centre)
Beaujolais Nouveau. Komptoir has found its rhythm again with new decor, a refreshed menu, and an easy mix of style and comfort that makes you stay longer than planned. Between DJ sets and the occasional blind test on 24 October, come on over to share platters of appetisers, good wine and live tunes.
On 20 November at 6:30pm, celebrate beaujolais nouveau with warm lights and open bottles. There’ll be no rush to leave. to leave.
25, rue du Fort Elisabeth Luxembourg (gare)
Casual. Ann Van Wetteren, anthropologue et administratrice déléguée de Pall Center, tient son goût des vêtements de sa maman, Christianne Wickler. Ensemble, elles ont choisi des tenues intemporelles et coup de coeur.
Veste en cuir et pantalon tailleur Baum und Pferdgarten accompagnés d’un top à longue manche Bellerose, l’alliance idéale pour traverser la journée avec style.
Emilie Gline, Journaliste
Patricia Pitsch , Photographe
Afterwork.
Veste et pantalon de tailleur The Kooples, subtilement rehaussés de paillettes : l’équilibre parfait pour briller toute la nuit.
Business.
Blouse Dries Van Noten et pantalon Essentiel Antwerp, pour un look de travail élégant et décontracté.
Boitier
L’automne s’annonce, mais au poignet la couleur prend le dessus. Entre cadrans vibrants, détails inattendus et signatures horlogères affirmées, voici une sélection de montres qui osent sortir du gris.
1
Awake Vignette 2
39 mm
Hermès H08 3 Chopard Alpine Eagle Flying Tourbillon 4 Citizen Tsuyosa 60
Coussin carré de 39 mm 41 mm 41 mm
MatièreAcier recyclé 316L Titane Lucent Steel Acier
Mouvement
Automatique, 68 h de réserve
Awake enrichit sa ligne Son Mai Silver Leaf, lancée il y a un an, de cinq teintes inédites dont une édition limitée (voir photo), avec bracelets en cuir assortis. Inspirés des cadrans vignette dégradés iconiques des années 70, les cadrans marient laque vietnamienne poncée et feuille d’argent pur, une technique exclusive.
Automatique, 50 h de réserve
Deux nouvelles couleurs de cadran pour la ligne H08 : le Saint-Cyr et le gris clair. Le premier propose, sur fond gris une lunette en céramique noire, un anneau central en or noir et des chiffres recouverts de lume bleu clair. Le modèle gris clair joue la carte du monochrome, sauf la pointe de l’aiguille des secondes, teintée d’orange Hermès.
Automatique, 65 h de réserve
Chopard revoit le tourbillon volant de sa gamme Alpine Eagle. Le calibre L.U.C 96.24-L, doté d’une fonction stop-seconde, a une épaisseur de 3,30 mm, ce qui permet au boîtier d’afficher une épaisseur de 8 mm. Sans pont supérieur, ce tourbillon semble flotter, en créant un effet de transparence à travers le mouvement. Cadran bleu et bracelet intégré.
Automatique, 60 h de réserve
La maison japonaise enrichit sa collection Tsuyosa, déjà très colorée, de trois nouvelles références : bleu cendré, vert foncé ou noir profond. Les cadrans arborent des motifs géométriques d’inspiration Art déco. Les trois modèles sont dotés d’un bracelet à maillons multiples, inédit au sein de la collection.
Sur des routes saturées de SUV, les berlines ont leur carte à jouer ; plus basses et légères, souvent plus efficientes. Hybrides, elles sont le bon compromis, entre confort et réduction de l’empreinte carbone.
Mercedes Classe E plug-in hybride à partir de 72.774 € 116 km
DS 9 e-Tense
1 2 3 4
1
Entre élégance classique et efficacité technologique, cette berline hybride rechargeable associe jusqu'à 367 ch à une autonomie électrique de 106 km. Sa batterie de 20,7 kWh se recharge en 150 minutes, avec gestion des modes via l’écran MMI dans un cockpit innovant et au design soigné.
Cette hybride rechargeable associe un moteur essence 2.0 de 190 chevaux et un bloc électrique de 184 ch (puissance cumulée de 299 chevaux). Elle offre 93 à 103 km d’autonomie électrique, grâce à une batterie de 19,4 kWh. Une version 6 cylindres de 489 chevaux est aussi proposée.
Proposée en versions de 250 ou 360 chevaux, cette berline hybride rechargeable associe moteur thermique et deux blocs électriques, avec une attention portée au confort à bord. Elle offre jusqu’à 74 km d’autonomie électrique et une recharge en 1h45 sur boîtier mural.
Mercedes Classe E plug-in hybride
En version hybride rechargeable essence ou diesel, la Classe E plug-in hybride développe 313 chevaux cumulés et peut parcourir jusqu’à 116 km en mode 100 % électrique (WLTP). Le système multimédia MBUX de dernière génération enrichit l’expérience de conduite et de confort.
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La solution EV intégrée.
Aral Fuel & Charge est la première solution de ce type qui donne la priorité aux véhicules électriques, tout en vous offrant la flexibilité nécessaire pour prendre en charge les flottes à énergies mixtes. Profitez d’un accès à l’un des plus grands réseaux de recharge d’Europe avec plus de653,554 points dans 29 pays.
Notre couverture du réseau public à 95 % au Luxembourg fera gagner du temps et des tracas à vos chauffeurs. Gagnez encore plus de temps avec la charge ultrarapide Aral pulse jusqu’à 300km en seulement 10* minutes.
Rationalisez et obtenez une visibilité complète des coûts de votre flotte en accédant aux services de ravitaillement, de recharge et sur route sur une seule facture. En savoir plus: www.aral.lu/fuel-charge
Avec
Annabelle Moison et Olivier Scheer ont rénové cet appartement moderniste des années 1950, avec l’aide de Carré Rouge et de MLT architecture and urban design. Férus de design mid-century, ils ont voulu recréer un espace convivial tout en préservant des éléments architecturaux forts.
Réalisée sur mesure, la grande étagère du salon intègre un bureau discret et des rangements. Dans un esprit design, ses lignes arrondies allient esthétique et praticité, jusque dans les étagères raccourcies.
En hommage à son grand-père, Olivier a transformé la tablette en granit de son buffet en table de nuit.
Passionné de vintage, le couple a réuni des pièces chinées aux marchés d’Amsterdam et de Bruxelles, entre autres : des années de recherches et de coups de cœur subliment leur intérieur.
Rap Machine.
SDM, c’est cette voix grave qui accroche dès la première note. Ancien jury de Nouvelle École sur Netflix, il a déjà marqué la scène avec ses hits. Quand il enchaîne un Bolide allemand, la foule décolle aussitôt : refrains qui restent en tête, énergie brute et présence naturelle. Pas besoin d’artifice : il suffit qu’il pose deux phrases pour que la salle s’enflamme et suive chaque geste, chaque pause.
1.11.25
Rockhal, Esch-Belval
Immersif.
HVOB s’installe au Cape Ettelbruck avec The Silver Cage. Le duo viennois mêle son électro planant à un show lumière imaginé par ses soins. Pas de blingbling, mais une mise en scène qui enveloppe la musique et transforme le concert en expérience immersive et élégante.
Attention : présence d’effets stroboscopiques.
30.10.25
CAPE, Ettelbruck
Vibrant. Marcus Miller, c’est la basse qui groove comme personne. Le type capable de donner une identité à un morceau en deux notes. Complice de Miles Davis, icône respectée de New York à Montreux, il joue avec une aisance qui rappelle pourquoi on parle de légende vivante. Et sur scène, ça claque encore plus fort.
2.11.25
Den Atelier, Luxembourg
Nineties.
Issu du Détroit de J Dilla, Slum Village est un groupe phare des années 1990 qui a façonné le hip-hop de l’intérieur. Leur son, à la fois chaleureux et percutant, continue de traverser les époques. Sur scène, l’énergie reste intacte, preuve qu’ils demeurent une référence vivante du genre.
5.11.25
Un grand moment de musique classique avec le Gewandhausorchester Leipzig dirigé par Andris Nelsons. De Haydn à Brahms en passant par Mendelssohn, l’orchestre déploie fougue, lyrisme et émotion dans un programme qui mêle jeunesse et profondeur.
15.11.25
Philharmonie, Luxembourg
Punchline.
Youssoupha chauffe les scènes avant son 7e album attendu en 2025. Entre rap affûté, gospel et vibes africaines, il balance du neuf tout en ressortant ses classiques. Le lyriciste reste au sommet du game.
15.11.25
Kulturfabrik, Esch-sur-Alzette
Correspondances.
Toi, moi, nous… et le reste on s’en fout ! Une boîte à chaussures remplie de lettres devient la scène d’un voyage entre amour et guerre, mémoire familiale et désirs d’aujourd’hui. Laurent Delvert et Nathalie Ronvaux tissent voix, musique et archives dans un patchwork où se mêlent 1939 et nos amours contemporaines.
28-29-30.10.25
Théâtre des Capucins, Luxembourg
Huis clos.
Dans un décor entre odeurs de frites belges et caisses de Jup’ (les Wallons apprécieront), Mehdy Khachachi et sa troupe jouent Allemonde, une revisite de Pelléas et Mélisande de Maeterlinck. Tubes des années 2000, non-dits et passions explosives font vaciller ce huis clos populaire.
11-12.11.25
Théâtre Esch
Fatal.
Toute dernière fois ! est un cabaret autour du thème de la mort, sans tabou. Un savant mélange de plumes et d’humour noir. Finalement, puisque la fin a quelque chose d’inévitable, autant la célébrer !
13.11.25 au 29.11.25
Théâtre ouvert Luxembourg
Chevauchée.
À la Zidoun-Bossuyt Gallery, Samuel Olayombo démonte l’imagerie coloniale et les clichés de western. Ses enfants cavaliers, drapés de rose, ne rejouent pas l’histoire : ils la reprennent en main. Le cheval devient terrain de mémoire, de revanche et de fierté, porté par une peinture aussi vibrante que politique.
Jusqu’au 8.11.25
Zidoun-Bossuyt, Luxembourg
Aux Rotondes, le cycle LOOP transforme l’écran géant de la Buvette en terrain de jeu visuel. Avec ○, on plonge dans une méditation hypnotique sur le temps, le rythme et la disparition : une animation non narrative où les formes reviennent, se transforment et s’entrelacent entre cosmos et quotidien. Jusqu’au 11.01.26 Rotondes, Luxembourg
Mutation.
Avec Belval en métamorphose, Marcel Bouschet braque son objectif sur un territoire en plein bouleversement.
Passé ouvrier et futur urbain se croisent dans une série qui capte autant qu’elle questionne.
Jusqu’au 30.11.25
Belval
À emporter.
Avec €AT, le Casino Luxembourg transforme l’expo en marché d’art accessible. Porté par Nora Cristea et Vincent Schneider, le projet réunit une cinquantaine d’artistes internationaux. Chaque œuvre, proposée en édition limitée à prix abordable, peut être achetée sur place et emportée aussitôt.
Jusqu’au 4.02.26 Casino, Luxembourg
Racines.
L’exposition La forêt.
Solitudes et solidarités. réunit une dizaine d’artistes autour d’un même thème : la manière dont la forêt dialogue avec nos vies urbaines. Sculptures, installations et vidéos explorent ce que les arbres, les racines et les réseaux vivants peuvent nous apprendre sur la coopération, la solitude et la survie.
Jusqu’au 18.01.26
Cercle Cité, Luxembourg
Urbain.
Art Walk, le parcours horsles-murs de Luxembourg Art Week, transforme la ville en galerie à ciel ouvert. Du quartier de la Gare au boulevard Royal, sculptures, installations et projets participatifs investissent l’espace public. Dans les vitrines, de petites expositions visibles jour et nuit offrent un regard inédit sur la création contemporaine. Musées, galeries et collectifs s’y rencontrent pour faire dialoguer l’art et la ville. Parcours à découvrir sur www.luxembourgartweek.lu.
Jusqu’au 23.11.25 Luxembourg
Virtuel.
David Claerbout s’installe à la Konschthal avec Five Hours, Fifty Days, Fifty Years, une expo qui plonge dans son univers où images, mémoire et hallucination se confondent. Au centre du dispositif : «The woodcarver and the forest», une installation hypnotique où une forêt virtuelle disparaît lentement, entre beauté et vertige.
Jusqu’au 22.02.26
Konschthal, Esch-sur-Alzette
Peinture.
À la Valerius Gallery, Julien Saudubray poursuit son démontage de la peinture. Pas d’images figées, mais des couches qui se recouvrent, se frottent, s’effacent. Un travail en tension, où le geste compte plus que le tableau.
29.10.25 au 29.11.25
Vallerius Gallery, Luxembourg
Résonance.
Dans A Comparative Dialogue Act 2, l’art devient expérience entre son, performance et image. L’artiste Bela y présentera une performance inédite les 8 et 9 novembre, où voix et vibrations redessinent l’espace. Un moment rare, à la croisée de l’expérimental et du sensoriel.
8.11 et 9.11.25 Mudam, Luxembourg
Tabou.
Venue du Museum
Europäischer Kulturen de Berlin, l’exposition Et Leeft! explore les menstruations à travers objets, films, œuvres et témoignages. Elle retrace l’évolution des produits menstruels depuis le XIXe siècle et donne voix à celles et ceux qui vivent ce cycle encore trop souvent tabou.
Jusqu’au 19.07.26
Lëtzebuerg City Museum
“Design thinking is about people, not perfection.”
Mid-November, the Luxembourg Design Festival will celebrate creativity in all its forms. Among the guests, Koen Cloostermans, Training Manager for Design thinking at the Digital Learning Hub, will lead the workshop Happy Mistakes: Creatively Finding Solutions Together. We met him to talk about the human side of innovation and why mistakes are worth celebrating.
For someone who doesn’t know it, what is Design thinking?
The word “design” often has a strong association with aesthetics and that’s a nice side effect. It helps make solutions more desirable and pleasant to use. But the big difference between art and design is that art is a free creation, while design is a solution for someone else. That means you need empathy.
Do you have a concrete example to illustrate what design thinking is?
A good example is architecture. An architect doesn’t design a house for himself; he listens, observes, sketches and adjusts until it truly fits the people who will live in it. Design thinking is a mindset, a way of working together to understand challenges and find meaningful solutions. Humans are social beings; we are at our best when we solve problems together.
You’ll be running a “Happy Mistakes” workshop as part of the festival. What can participants expect from it?
It’s a one-hour, hands-on session where everyone becomes a designer. You’ll talk to someone, try to understand what they really need and then build a quick prototype, something rough and imperfect. And that’s the point. Perfection kills creativity. A “happy mistake” is when something goes wrong but helps you see things differently. In innovation, that’s gold. It’s about daring to fail, learning fast and creating together.
The first Luxembourg Design Festival will take place from 12 to 16 November 2025, with talks, workshops, exhibitions, and networking events across the country.
A highlight will be the Luxembourg Design Awards on 13 November, showcasing national creative talent.
Koen Cloostermans
Luxembourg 2035
By Julie Schadeck (UNature)
As one of the smallest and most prosperous nations in the world, Luxembourg punches above its weight. Yet behind our economic success, a silent crisis runs deep: our health. Not the kind of health that fills hospitals, but the kind that makes life worth living—restful sleep, strong minds, social connection, joy in daily life.
The Quality of Work Index 2024 reveals that 51% of private-sector employees in Luxembourg report psychological distress. That means half of our workforce is struggling, not because of a lack of medical care, but because our daily systems—workplaces, schools, urban design—are draining us. Families struggle to balance work and wellbeing. Young professionals entering the workforce in Europe experience even greater loneliness and disconnection than their more senior colleagues, the research indicates. An EU-wide survey from 2023 showed that the share of people aged 18–35 suffering from emotional loneliness has risen significantly. Children and adolescents are also bearing the burden of our unhealthy social systems. A 2022 study of the health behaviour of nearly 8,000 Luxembourg youth aged 11
to 18 revealed an increase in problematic social media use, a deterioration in life satisfaction and an uptick in feelings of loneliness, especially among girls. This rise in screen time has been directly linked to a rise in mental health issues like depression. The same Health Behaviour in School-aged Children study revealed that 28% of girls aged 11–18 and 14% of boys in Luxembourg are at risk of depression.
Despite these worrying trends, the very thing that could help us heal— nature —is quietly slipping away from our everyday lives.
But what if Luxembourg flipped the script? What if we decided to leverage our prosperity towards a new 2035 goal: to make Luxembourg the first European nation to define ourselves not just by wealth, but by health— powered by nature.
Here, at UNature, We work to combine cutting-edge scientific studies with proven and emerging programmes to bring nature-based solutions to life. Last month, after a demanding week, I joined one of our programmes in the forest. Within minutes, my shoulders dropped, my breath slowed, and my mind cleared. Around me, children laughed, colleagues reconnected, and strangers became community. And I thought: if nature can restore one person, one family, one group—why not a whole nation? By 2035, Luxembourg has the chance to be not only one of the wealthiest, but the healthiest country in Europe. A country where health is not confined to hospitals, but lived in forests, parks, schools, and workplaces. The science is here. The innovative practices and interventions exist. Our government has already set prevention as a national priority. All that remains is the courage and bold ambition to lead.
Decades of evidence confirm that contact with nature is not simply “nice to have”—it is a necessity…
… for our overall public health:
— A meta-analysis of 143 studies (Environmental Research, 2018) found that people living near green spaces enjoy lower risks of cardiovascular disease, obesity, diabetes, depression, and premature death.
— A 2019 study in Frontiers in Psychology showed that just 20 minutes in nature significantly reduces cortisol, the stress hormone.
… for our schools:
— Children who spend more time outdoors show stronger attention, higher creativity, and better social skills (American Journal of Public Health, 2015).
— A 2021 study in the International Journal of Environmental Research and Public Health found that children who attend schools with green schoolyards experienced reduced stress, improved attention restoration, and better cognition.
— A 2020 study published in the Journal of Environmental Psychology showed that outdoor learning
programmes for primary school children led to more cooperative social behaviour and better self-control.
… and for our workplaces:
— A 2022 study in the International Journal of Hygiene and Environmental Health uncovered new evidence that those who participated in nature-based activities twice a week for three weeks showed improved cognitive performance and attention, lower reported stress levels, and lower biomarkers for stress.
— In workplaces, greenery is linked to higher concentration, better job satisfaction, and lower absenteeism (Journal of Environmental Psychology, 2014).
we should invest in.
Economic data are equally clear. According to the World Health Organization, every €1 invested in prevention saves up to €14 in treatment. That is a 1,300% return—in any boardroom, that would be a game-changer. And the Organisation for Economic Co-operation and Development calculates that poor mental health already costs European economies more than 4% of GDP.
In Luxembourg, the direct and indirect costs of mental ill health are over 3% of Luxembourg’s GDP (€1.6 billion), according to estimates from the Institute for Health Metrics and Evaluation.
One occupational symptom of poor health prevention measures, absenteeism, has risen in Luxembourg to 5.2% as of 2023—costing companies an estimated €1.17bn.
In short: prevention through nature is one of the smartest investments a nation can make—particularly this nation.
We are not starting from scratch. Bold nations and cities are already proving what is possible.
— Singapore has become a “City in a Garden”, with more than 50% green coverage, mandatory rooftop gardens, and urban biodiversity corridors. Beyond beauty, this brings cooler microclimates, lower energy costs, and measurable health benefits.
— Canada launched the world’s first national Nature Prescription Programme in 2022, allowing doctors to prescribe visits
A practical roadmap
To make this vision real, Luxembourg can pursue five strategic priorities:
1
Healthcare Innovation – a national Nature Prescription Programme integrated into mainstream medicine
3 2
Green Workplaces – incentives for employers to provide outdoor wellness, green offices, rooftop gardens, and team nature activities
Education Outdoors –embedding outdoor learning into the curriculum, supported by teacher training and infrastructure
to national parks, free of charge. Patients report better sleep, reduced anxiety, and improved cardiovascular health.
— Scotland began piloting Nature Prescriptions in 2018, where doctors prescribe activities such as walking on the coast, birdwatching, or time in forests. The programme is now being scaled nationally.
— New Zealand reframed its national budget around wellbeing, not GDP. Every major policy must show how it improves mental health, social connection, and environmental sustainability. Luxembourg has the scale, resources, and visibility to become the first European nation to unify these approaches into a clear identity: a Nature-Based Health Nation.
Luxembourg has reinvented itself before—from steel to finance, from rural to global. But what if the real measure of a nation’s success is not GDP, but wellbeing? Perhaps instead of chasing the bottom line, we look to the future, evolving our strategy to make health and wellbeing our national advantage.
4
Urban Planning for Health – expanding green corridors, blue-green infrastructure, and accessible micro-forests
5
We are small enough to innovate fast, wealthy enough to invest boldly, and visible enough to inspire others across Europe.
The timing could not be better. The present coalition agreement of CSV and DP (2023–2028) explicitly prioritises prevention, health promotion, and integrated healthcare systems. The government is committed to moving from a model of treatment to one of prevention.
— As Minister of Health Martine Deprez recently underlined, “This collaboration… will make a significant contribution to i mproving the health and well-being of the Luxembourg population.”
— As Prime Minister Luc Frieden put it in his New Year’s speech: “A responsible attitude to nature, the environment and the climate… is essential for the future of our society.”
— The Ministry of Education has already expanded outdoor learning pilots, recognising that classrooms need not always have walls.
— The Ministry of the Environment continues to support biodiversity corridors and climate adaptation through greening.
Together, these strands form the basis of a national health and education revolution.
Community Engagement –Nature Hubs where citizens can connect, exercise, and heal together
By 2035, Luxembourg can lead Europe by embedding health into the fabric of daily life.
Imagine a country where:
— Doctors prescribe forest walks as easily as medication, reimbursed by insurers.
— Employers integrate outdoor wellness programmes into their workplaces.
— Schools embed outdoor learning into the curriculum, with schoolyards redesigned as natural play areas.
— Urban commutes become daily restoration through tree-lined corridors and pocket parks.
— Communities gather in Nature Hubs offering forest therapy, exercise, and social connection.
This is not abstract. It is already happening around the world. The opportunity is to scale and integrate these approaches into a national identity for Luxembourg: to be the first European Nature-Based Health Nation.
Each of these actions aligns with the coalition agreement’s commitment to prevention, mental health, and sustainability. They transform health from a cost into an investment—one that pays dividends in productivity, social cohesion, and global reputation.
Transparency and organisation.
This is the ambition that the CEO of the Chamber of Commerce, Carlo Thelen, has set for both his institution and his office.
, Journalist
Thirty years. Next January will mark 30 years since Carlo Thelen joined the Chamber of Commerce, initially as an economic adviser. This shows how well he knows the institution.
His days begin with a review of national and international media. “In our role, we must constantly stay up to date with current events,” confirms the CEO of the Chamber of Commerce.
The CEO of the Chamber of Commerce remains fond of paper; numerous files and reports are carefully stored in his office. “When I read long texts, I still like to take a pen and correct them by hand.”
A multitude of memorabilia from economic missions are displayed in Carlo Thelen’s office, including a box he received in Iran, “It originally contained pistachios, but now I use it to store business cards.”
Bernard Hage, Cartoon
Selon l’étude « The Economic Opportunity of AI in Luxembourg », l’intelligence artificielle pourrait transformer 72 % des métiers et en supprimer 6 %. Aujourd’hui, les points de vue varient entre curiosité, crainte et pragmatisme...
According to the study “The Economic Opportunity of AI in Luxembourg”, artificial intelligence could transform 72% of jobs and eliminate 6%. Today, opinions range from curiosity and fear to pragmatism….
Dans ma boîte, je suis le seul à utiliser l’IA. L’autre jour, j’écoutais des collègues chercher la bonne tournure pour un mail délicat à envoyer à un partenaire pendant plus d’une heure. Alors j’ai suggéré de tester ChatGPT. Ils ont tout de suite décliné en me disant qu’EUX étaient capables de réfléchir par eux-mêmes… Je me suis senti petit. »
Stéphane
39 ans, communication
Every time I try to use AI, I get stuck. I’m afraid that if we rely on it too much for marketing, everything will start to look the same — and genuine human creativity will become rare again. Maybe I’m wrong, but I’d like someone to show me the good side of AI.”
Lynn
45, marketing manager
Dans mon entreprise, la plupart des cadres ont la cinquantaine et sont plutôt hostiles à l’IA. J’ai testé ChatGPT sur un projet et je l’ai présenté en meeting. Beaucoup étaient sceptiques mais on ne m’a rien dit de spécial. Sauf que le lendemain, je n’y avais plus accès sur mon ordi pro... »
Grégory
33 ans, commercial
My manager caught me using ChatGPT to rephrase an email. Nothing major, but I felt embarrassed — as if I’d been caught cheating, though I can’t really explain why. Yet, he wasn’t bothered by it at all.”
Marc
51, financial officer
L’IA est déjà présente dans mon boulot. Le management « menace » pour que nous l’utilisions. Ça m’aide mais parfois, j’ai l’impression de devenir bête et que l’IA fera toujours mieux que moi… »
Chloé
40 ans, assurance
« « “ “
Pour l’instant, l’IA chez nous, c’est juste une version corporate de ChatGPT. On s’en sert comme à la maison : pour poser des questions, traduire, résumer, rédiger un mail… Un vrai gain de temps, mais conseil d’ami, relisez bien avant d’envoyer ! »
Raphaël
29 ans, analyste
In the IT world, some people believe that AI will create new jobs. Personally, I think it will do the opposite — it’ll reduce headcount and increase the pressure on those who stay, pushing them to be ever more efficient and productive.”
David 38, IT
Mon boss pensait qu’un bon prompt et une IA suffisaient pour avoir une vidéo d’une minute rapidement et simplement. Les résultats étaient désastreux. Les vidéos ne semblaient pas naturelles et les nombreuses erreurs qui s’y inséraient nous prenaient vraiment beaucoup de temps en post-production. Ce fut clairement un échec, mais mon chef n’a jamais voulu l’admettre. »
Loïc
39 ans, community manager
I use AI as a tool to analyse legal texts and regulations, write summaries, and improve my emails and communications. It’s already a real helping hand — and I’m convinced it will soon become part of our everyday lives, if it hasn’t already.”
Mary 30, Lawyer
Anecdotes, expériences, surprises… Partagez vos témoignages à l’adresse temoignage@paperjam.lu, avant les dates indiquées. Dans les prochains numéros, nous explorerons de nouvelles thématiques : le télétravail (témoignages à envoyer avant le 01.11) — l’onboarding (25.11) — coworking et relations au travail (02.12)
Share your stories with us at temoignage@paperjam.lu before the deadlines. In our upcoming issues, we’ll be exploring new themes: remote work (submit before 01.11) — onboarding (25.11) — co-working and relationships (02.12)
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1. Format similaire au film, mais raconte une histoire vraie. 2. Celui qui choisit ce que vous verrez lors d’une expo. 3. Artiste qui façonne à la main (et parfois au marteau). 4. Art d’immortaliser un instant, une émotion… 5. Technique ancestrale, au pinceau pour figer l’éphémère, longtemps avant Instagram. 6. Œuvre de l’orfèvre ou du joailler 7. Divertissements. De société ou vidéos. 8. Pas celui où broutent les vaches, celui de la caméra. 9. Fiction en épisodes : on se jure d’en regarder qu’un… puis… 10. Société de production luxembourgeoise avec un insecte sur son logo, elle a raflé cinq prix lors du dernier Filmpräis. 11. Nom luxembourgeois du film qui a obtenu le Prix du meilleur long métrage en 2023 au Filmpräis. 12. Série policière made in Luxembourg, avec le flic le plus célèbre du pays. 13. Société de production luxembourgeoise de films d’animation, presqu’une boite de nuit, à une lettre près. 14. Les Oscars version luxembourgeoise. 15. Genre cinématographique où l’enquête dure deux heures max. Efficace. 16. Cinéma, en luxembourgeois. 17. Le LuxFilm Fest en est un, CinEast aussi. 18. Adjectif pour qualifier des effets époustouflants, presque magiques, au cinéma. 19. Genre où l’on traite de sujets graves sans sombrer dans la tragédie. 20. Le triple A de l’art contemporain, Alex de son prénom. 21. Bâtiment destiné à la fabrication de films cinématographiques, aussi un mini-appartement. 22. L’entretien d’embauche des acteurs. 23. Phase de fabrication d’un film, sur un plateau ou en extérieur. 24. Adjectif féminin pour « voulue », « espérée », aussi le prénom d’une actrice luxembourgeoise qui a réalisé son premier film Poison, cette année. 25. D’art ou d’exposition, ce sont des espaces où l’on expose des œuvres 26. Pas de jetons ni de table de jeux, mais de l’art contemporain au cœur de la ville.
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27. Actrice d’ici connue partout. Elle a déjà remporté au moins dix récompenses (son prénom). 28. Art, en luxembourgeois. 29. Peut-être un tableau, un film, un roman... mot générique et subjectif pour parler d’art. 30. Au cinéma, genre où le dessin prend vie. 31. Ce qui habille une scène, au théâtre et au cinéma. 32. Elle peut être culte, de ménage ou de jalousie. 33. Quand les œuvres sortent de l’atelier pour être montrées. 34. Art lyrique du théâtre musical occidental. 35. Mot efficace sur un plateau de tournage pour faire taire tout le monde. 36. Acronyme de LA foire luxembourgeoise où l’art contemporain fait son show. 37. Moment où l’on inaugure une expo, pas celui où l’on vernit des tableaux. 38. Dessin qui finit en film d’animation. 39. Film à frissons. Aussi une chanson de Michael Jackson.
Les mots à connaître avant le Filmpräis prévu le 22 novembre et la Luxembourg Art Week qui aura lieu du 21 au 23 novembre.
40. Il marque la fin d’une scène, c’est le ____ de fin. 41. Outil qui capture le réel pour en faire une histoire. 42. Héros national, plus de 30 bandes dessinées à son effigie.
43. Toile blanche, fenêtre vers la fiction.
44. Sept jours pour transformer le Glacis en galerie d’art, littéralement « semaine de l’art ». 45. Ville québécoise à l’honneur de la Luxembourg Art Week 2025.
46. Dans le top 3 des villes des grands festivals de cinéma, avec Berlin et Cannes.
47. Société de production luxembourgeoise
représentée par une araignée, qui a fêté ses 30 ans en 2025. 48. Nom d’une actrice luxembourgeoise en tournage cet été dans Droneland, série futuriste diffusée fin 2026.
49. Couleur de l’écran, avant ou après le film.
50. Musée d’art contemporain incontournable au Luxembourg (facile). 51. Le 7e Art. 52. Ébauche au crayon, pas encore un dessin. 53. C’est l’histoire du film. 54. Ils jouent un rôle, se prennent pour d’autres, mais c’est leur métier. 55. Festival de cinéma où la gondole remplace la limousine.
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